• Afghanistan : ceux qui ont conduit cette guerre devront répondre à la terrible question : pourquoi, pour qui, ces braves sont-ils morts ?

    Afghanistan : ceux qui ont conduit cette guerre devront répondre à la terrible question : pourquoi, pour qui, ces braves sont-ils morts ? Mais personne ne répondra à cette question... elle est tabou !!!

    Un vibrant hommage aux 88 soldats français

    "Morts en Afghanistan"

    Pourquoi ?

    Pour qui ?

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    Afghanistan

    Dernière minute

    La situation de sécurité en Afghanistan demeure très dégradée, fragile et instable. Les combats revêtent toujours une forte intensité, particulièrement dans le Sud, le Sud-Est, le Centre et l’Est.
    A Kaboul, le risque terroriste reste très élevé. L’attaque complexe conduite le 19 avril 2016 contre un immeuble du service de renseignement NDS a été l’attentat le plus meurtrier depuis 2001 (au moins 64 morts et 327 blessés).
    Dans ce contexte, la communauté internationale, notamment les ressortissants occidentaux, civils ou militaires, et les lieux fréquentés par les étrangers (hôtels, guest-houses, restaurants, route de l’aéroport international, voire l’aéroport lui-même) restent des cibles permanentes.

    Dans ces conditions, tous les déplacements en Afghanistan restent formellement déconseillés. Seuls les déplacements indispensables de nature professionnelle, forcément limités à Kaboul et à quelques grandes villes restent possibles, à condition qu’ils aient été préparés et organisés avec l’ambassade de France ou des entités internationales disposant de services de sécurité.

    Afghanistan : Un convoi de touristes occidentaux visé par un tir de roquette

    Afghanistan : ceux qui ont conduit cette guerre devront répondre à la terrible question : pourquoi, pour qui, ces braves sont-ils morts ?

    Kaboul, le 1er août 2016, après un attentat des talibans afghans. - WAKIL KOHSAR/AFP

    Plusieurs touristes occidentaux (entre cinq et douze) ont été blessés ce jeudi par un tir de roquette contre leur convoi dans l’ouest de l’Afghanistan, sur la route reliant la province de Bamyan à celle de  Hérat. Selon un responsable provincial à Hérat, près de la frontière iranienne, il s’agissait d’un groupe de douze personnes, huit Britanniques, trois Américains et un Allemand.

    Les talibans seraient les auteurs de l’attaque

    Les sources officielles ont désigné les talibans comme les auteurs de cette embuscade conduite sur une route montagneuse, bien qu’ils n’aient pour l’heure rien revendiqué. « Cinq touristes étrangers et leur chauffeur ont été blessés dans une embuscade tendue par des talibans », selon un porte-parole de l’armée, Najibullah Najibi. « Leur véhicule a été touché de plein fouet par un tir de roquette des talibans, les cinq touristes ont pu s’extraire et sont légèrement blessés. Ils sont maintenant en route pour Hérat, » a précisé le porte-parole.

    Le porte-parole du gouverneur de Herat, Jilani Farhad, confirme que les touristes voyageaient en convoi sous la protection de l’armée afghane qui a riposté. « Plusieurs talibans ont été tués », a-t-il ajouté.

    Voyager par la route devient trop risqué

    L’attaque s’est produite dans le district de Chisht-e-Sharif, dans la province montagneuse et isolée de Ghor, à mi-parcours entre Bamyan et Hérat, villes prisées pour leur riche patrimoine archéologique, et capitales de provinces considérées comme relativement tranquilles pour le pays.

    Voyager par la route est considéré comme de plus en plus risqué en Afghanistan, où les attaques d’insurgés islamistes se multiplient notamment dans le nord, le sud et l’est du pays, où se déroulent également de violents combats.

    >> A lire aussi : Afghanistan : Plus de 5.000 victimes en 6 mois, un record selon l'ONU 

    Et circuler sous escorte des forces armées afghanes n’est pas non plus une garantie : début juin, un journaliste américain de la radio publique NPR, David Gilkey, et son confrère et interprète afghan, Zabihullah Tamanna, ont été tués alors qu’ils voyageaient au sein d’un convoi militaire dans  la province troublée du Helmand.

     

    Afghanistan : le conflit fait de plus en plus

     

    de victimes civiles

     

    Plus de 11.000 civils tués

     

     ou blessés en 2015

     

    Afghanistan : ceux qui ont conduit cette guerre devront répondre à la terrible question : pourquoi, pour qui, ces braves sont-ils morts ?

     

    ©Photo:AFP/Archives/FARSHAD USYAN 

     

    L'année 2015 a été la plus sanglante pour les civils en Afghanistan depuis que l'ONU a commencé en 2009 à compter le nombre d'Afghans tués ou blessés dans le conflit, une hausse qui coïncide avec la fin de la mission de combat de l'Otan.

    La guerre a fait au total 11.002 victimes civiles, dont 3.545 morts, en 2015, un chiffre en hausse de 4% par rapport à l'année précédente, a annoncé l'ONU dimanche dans son rapport annuel, qui pointe du doigt l'augmentation des attaques des talibans dans les villes.

    "Le mal infligé aux civils est totalement inacceptable", a commenté le représentant spécial de l'ONU en Afghanistan, Nicholas Haysom.

    "Nous appelons ceux qui infligent ces souffrances au peuple afghan à agir concrètement pour protéger les civils et mettre un terme aux tueries et aux mutilations", a-t-il ajouté.

    Combats et attentats dans les zones peuplées sont décrits comme la principale cause des décès de civils en 2015. Le rapport cite notamment les incursions des talibans dans les centres urbains, et notamment leur brève conquête de la capitale provinciale Kunduz en septembre dernier.

    Les plus vulnérables paient un prix fort: une victime du conflit sur quatre a été un enfant en 2015, soit un chiffre en hausse de 14% sur un an.

    Les statistiques du rapport "ne reflètent pas la véritable horreur", a souligné M. Haysom lors d'une conférence de presse dimanche.

    "Le véritable coût (...) est mesuré par les corps d'enfants mutilés, les communautés qui doivent vivre avec ces disparitions, la peine des proches, les familles qui se retrouvent dépourvues de source de revenus, les parents en deuil de leurs enfants, les enfants en deuil de leur parents", a-t-il commenté.

    Les combats et les engins explosifs improvisés sont les deux plus importantes causes de décès de mineurs, mais un nombre conséquent d'enfants sont morts après avoir ramassé ou joué inconsciemment avec des munitions non explosées. De telles munitions ont tué 113 enfants -- soit deux par semaine -- et en ont blessé 252 autres en 2015.

    - La justice prise pour cible -

    Les femmes ont également payé un lourd tribut au conflit, avec une hausse de 37% du nombre de femmes touchées. Une victime sur dix est une femme.

    Le rapport montre que de plus en plus de femmes sont prises pour cibles en raison d'atteintes supposées à la moralité, et qualifie ces exécutions et châtiments de "tendance inquiétante", annonçant la publication prochaine d'un autre rapport de l'ONU sur le sujet.

    Selon l'UNAMA, 62% des victimes civiles ont été touchées par des forces anti-gouvernementales, dont les talibans.

    Mais le rapport indique aussi que le nombre de victimes causées par les forces pro-gouvernementales - armée afghane et troupes internationales - avait augmenté de 28% en un an.

    Au total, 17% des victimes en 2015 ont été causées par ces dernières, indique le rapport, selon lequel il n'a pas été possible d'établir qui avait causé les 21% de victimes restant.

    L'ONU critique notamment l'usage de munitions explosives par les troupes afghanes dans des zones habitées.

    Les troupes de l'Otan sont passées le 1er janvier 2015 d'une mission de combat à une mission de formation et d'appui aux troupes afghanes, qui se sont retrouvées en première ligne dans la lutte contre une insurrection en pleine résurgence.

    Des statistiques glaçantes montrent également que le nombre de civils tués dans le cadre d'attaques ciblées contre des juges, des procureurs et des institutions judiciaires a doublé. Il y a eu 188 cas l'an passé, dont 46 sont morts.

    Les talibans ont revendiqué 95% de ces attaques ciblées.

    Si les combats aux sols sont la principale cause de victimes civiles, les engins explosifs improvisés arrivent en seconde place, souligne l'ONU, ajoutant que l'usage de ce type d'arme était contraire à la loi internationale et pouvait constituer un crime de guerre.

    Les talibans ont multiplié les attentats et offensives militaires sans discontinuer ces derniers mois, mettant à l'épreuve l'armée et la police afghanes.

    Chinois, Américains, Afghans et Pakistanais s'efforcent de réamorcer un processus de paix pour mettre fin à une sanglante insurrection vieille de plus de 14 ans.

    Ils ont indiqué récemment s'attendre à une reprise du dialogue direct entre Kaboul et les rebelles talibans d'ici la fin du mois.

    Afghanistan : ceux qui ont conduit cette guerre devront répondre à la terrible question : pourquoi, pour qui, ces braves sont-ils morts ?

     Attentat à la voiture piégée dans la province de Paktika, le 15 juillet 2014 © Reuters/Stringer

    Alors que les troupes américaines s’apprêtent à se retirer complètement d’Afghanistan à la fin de l'année, la guerre se révèle de plus en plus meurtrière pour les civils afghans, d’après des statistiques inédites publiées par la revue Science. Plus de cinq mille personnes ont été tuées ou blessées en 2013, bilan le plus lourd depuis 2008.

    La guerre en Afghanistan tue de plus en plus de civils, d’après de nouvelles données qui viennent d’être publiées par la revue américaine Science. Alors que le retrait des troupes américaines est prévu pour la fin 2014, Science révèle que 1 685 civils afghans ont été tués et 3 554 blessés en 2013, d’après les chiffres de la force internationale de l’Otan en Afghanistan (Isaf).

    C’est le bilan le plus lourd enregistré depuis que l’on a commencé à compter rigoureusement les victimes de la guerre, en 2008. La très grande majorité des victimes ont été tuées par les insurgés, la force internationale étant responsable, pour cette année 2013, de 36 morts et 67 blessés civils. Plus de la moitié de ces morts de civils (890) sont dues à des attentats à l’explosif.

    D'ici la fin de cette année, l'immense majorité des 130.000 soldats de l'Otan est censée avoir quitté l'Afghanistan. Une douloureuse question se posera alors: pourquoi et pour qui tant d'hommes ont perdu la vie ?

    En Afghanistan, le vrai problème réside dans le fait que ces 130.000 soldats coalisés, venus du monde entier, ne seront jamais  parvenus à enrayer la dynamique des insurgés, manipulés et instrumentalisés par le Pakistan, qui sentent la victoire à leur portée. De fait, la question n'est pas de savoir s'ils parviendront au pouvoir, mais quand. Quand la retraite sera effective, ceux qui ont conduit cette guerre devront répondre à la terrible question : pourquoi, pour qui, ces braves sont-ils morts ?

     

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    Un vibrant hommage aux 88 soldats français

    "Morts en Afghanistan"

    Pourquoi ?

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    Chrétiens d’Irak: «Nous étions plus en sécurité

    sous Saddam Hussein»  

    Avec Saddam, «on pouvait dormir tranquille»

     

    Afghanistan : ceux qui ont conduit cette guerre devront répondre à la terrible question : pourquoi, pour qui, ces braves sont-ils morts ?

    C’est l’un des cafés fréquentés par les Arabes, musulmans et chrétiens. Sur la terrasse ombragée, Khalid, la cinquantaine, se remémore ses huit années passées dans l’armée irakienne pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak, dans les années 80, et sa vie à Bagdad. «J’ai grandi avec les musulmans, on vivait mélangés, sans savoir qui était chrétien ou musulman.» Arrivé en France il y a une vingtaine d’années avec sa famille, Khalid souhaite ardemment la chute des djihadistes et regrette le temps où Saddam Hussein était au pouvoir. «C’était le bonheur à l’époque. Il y avait du travail et on vivait en sécurité. On pouvait dormir tranquille en laissant les portes de nos maisons ouvertes», déclare-t-il.

    Une Guerre pour le Pétrole et l’Empire

    Un article publié le 15 mai 2003

    Les États-Unis ont envahi et ont occupé l'Irak, comme ils ont envahi plus tôt et occupé l'Afghanistan. D'autres pays, aussi bien "ennemis" et anciens "amis" du gouvernement américain sont sous la menace d'une attaque. Dans les pays sous l'occupation, la résistance au pouvoir des États-Unis et de ses marionnettes continue – chaque jour, des milliers d'Irakiens sont dans les rues, chantant " États-Unis retourne chez toi."

    La guerre à l'Irak a été faite contre l'opposition de la majorité écrasante des peuples du monde, y compris un grand nombre aux États-Unis. Bush est allé contre les vœux de la majorité dans l'ONU, sans l'approbation du Conseil de Sécurité, avec l'opposition de beaucoup de ses alliés de L'OTAN. Il était prêt à risquer d'aliéner l'amitié avec la Russie et la Chine. Pour comprendre les raisons de cela, nous devons connaître pourquoi il y a la guerre.

    Les États-Unis essayent d'assurer qu’elle est la seule superpuissance qui peut dominer le monde. Ils aspirent à éliminer n'importe quel gouvernement n'importe où qui maintient quelque indépendance de l’autorité des sociétés monopolistes américaines. C'est pourquoi, dans l’infâme discours de "l'axe de mal", il a visé l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord. L'Irak était le premier de ces pays à être attaqué, en grande partie parce qu'il possède les réserves pétrolières les deuxièmes plus grandes du monde.

    Les États-Unis veulent contrôler cette provision énorme de pétrole. Il a besoin de cela, non pas pour fournir du pétrole bon marché aux consommateurs, mais pour maintenir la domination des monopoles pétroliers américains sur le marché mondial. Et le pétrole bon marché n'est pas dans les intérêts des profits de ces monopoles.

     

    « Hervé Bourges : «   C’est par le combat anticolonialiste que je suis devenu l’homme que je suis   »Le Président de la 4acg, à propos des attentats terroristes : agir ensemble pour vivre ensemble »

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