• Aujourd’hui près de 50 % de Français (es) 22 millions ne votent pas, volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

    Aujourd’hui près de 50 % de Français (es)  22 millions ne votent pas, volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

    Aujourd’hui près de 50 %

    de Français (es)

    22 millions ne votent pas volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

    Aujourd’hui près de 50 % de Français (es)  22 millions ne votent pas, volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

    Alors qu’il y a 70 ans, les femmes françaises obtenaient pour la première fois le droit de vote, elles sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à bouder les urnes… mais les hommes aussi… 

    Il y a 70 ans, nos grands-mères, nos mères, leurs sœurs, tantes, nièces, belles-mères, belle-filles, se sont battues pour défendre le droit fondamental de tout individu à être maître de sa vie et à s’émanciper de stéréotypes réducteurs.

    Les femmes et les hommes doivent prendre conscience que voter doit rester un droit. Des hommes et des femmes doivent avoir conscience qu’aujourd’hui voter est une chance, un droit auquel tout le monde n’a pas encore accès. Des femmes et des hommes doivent considèrer qu’il n’y a pas de droit de « la femme » mais des droits pour toutes les femmes. Des hommes et des femmes qui doivent penser que le droit d’expression et le droit de vote devraient être des droits universels à travers le monde.

    Il y a 70 ans les Françaises obtenaient pour la première fois le droit de s’exprimer, sans tutelle, sans regard. Elles obtenaient le droit de voter pour porter leurs opinions propres.

    70 ans c’était hier, le combat continue !

    alors un peu d’histoire… 

     

    Aujourd’hui près de 50 % de Français (es)  22 millions ne votent pas, volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

      La Révolution : élément déclencheur

    C’est à partir de la Révolution française qu’émerge l’idée d’ouvrir à l’ensemble des citoyens un accès, par le vote de représentants légitimes, au fonctionnement des institutions.
    Le droit de vote est ainsi instauré par la Constitution de 1791 mais il s’agit encore à l’époque d’un droit de vote restreint aux hommes d’au moins 25 ans répondant à des critères censitaires : seules les personnes pouvant payer un impôt direct (appelé le « cens ») avaient le droit de voter. C’est donc une étape fondamentale, car le corps électoral est considérablement élargi, mais cela limite l’usage de la démocratie aux citoyens les plus aisés.

     La conquête de nouveaux droits

    Il faut attendre 1848 et les événements révolutionnaires pour que soit généralisé le suffrage universel masculin à partir de 21 ans. Dès lors, en rabaissant l’âge du droit de vote et en l’élargissant à toute la classe masculine, sans distinction de revenus, le droit de vote, bien qu’encore incomplet, connait un bouleversement majeur.
    Pour être plus complet, il faut attendre près de 100 ans et d’âpres luttes sociales pour que le droit de vote soit enfin reconnu aux femmes en 1944, en hommage à leur engagement dans la Résistance. Jusqu’à cette période, les « suffragettes », nom péjoratif d’origine anglaise donné aux féministes luttant pour le droit de vote, avaient mené de nombreuses actions : manifestations publiques, distribution de tracts, discours, etc.

    Pourquoi les Françaises n’ont-elles obtenu le droit de vote qu’en 1945 ?

    Aujourd’hui près de 50 % de Français (es)  22 millions ne votent pas, volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

    Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1945 © Maxppp

    Philippe Vandel nous rappelle comment le droit de vote pour les femmes est apparu en France à la fin de la 2e guerre mondiale.

    Hier, c’était le premier tour des élections régionales. Tous les électeurs ont été appelés aux urnes. Et toutes les électrices aussi ! Vous le savez, le suffrage universel a d'abord été accordé aux hommes. C’était en 1848. On a tendance à croire que les femmes les ont rejoints dans l’isoloir, si j’ose dire, grâce au Front populaire. Pas du tout. Il fallut attendre la fin de la seconde guerre mondiale.
    La France, patrie des droits de l’Homme, dont le mot "égalité" figure dans la devise, était à la traîne des nations avancées. En Australie, les femmes votaient depuis 1901 ; en Finlande depuis 1906, en Norvège 1913. A la fin de la grande guerre, en 1918, les femmes obtiennent le droit de vote en Autriche, en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Belgique, en Suède, aux États-Unis ou en Nouvelle-Zélande, et j’en oublie.

    La gauche fait obstacle

    Pourtant, pendant l’entre-deux-guerres, entre 1918 et 1940,  pas moins de six propositions de loi ont été votées par l’Assemblée Nationale.  Condition nécessaire mais insuffisantes : le texte devait ensuite passer au Sénat. Or, celui-ci rejettera toutes ces propositions. Alors que traditionnellement la droite est conservatrice, et la gauche progressiste, c’est pourtant le parti radical, au centre gauche, qui fera obstacle. Il domine alors le Sénat. Anticlérical, il récuse le vote des femmes car il ne les juge pas comme des citoyens, ou plutôt des citoyennes autonomes, mais au contraire influençables.

    D’ailleurs, en 1919, le pape Benoît XV s’était prononcé en faveur du vote des femmes, n’est-ce pas là un signe?… Pour dire les choses clairement : les sénateurs radicaux ont peur que les femmes votent à droite. Et le Front populaire, demanderez-vous ? Même si Léon Blum avait nommé trois femmes dans son gouvernement en 1936, la gauche n’a pas oublié qu’en 1933, Adolf Hitler a été élu chancelier notamment grâce aux voix  féminines.

    Une volonté de Charles de Gaulle

    C’est le général de Gaulle, à la tête du gouvernement provisoire, qui signa depuis Alger l’ordonnance du 21 avril 1944 qui offrira aux Françaises le droit de vote avec les mêmes conditions que celles des hommes. Les premières élections mixtes au suffrage universel furent les municipales d’avril 1945.

    Et dans l’Algérie française c’est l’inégalité la plus complète c'est une des raisons pour laquelle les Algériens ont voulu leur indépendance...

    Sur le plan politique, l'Assemblée algérienne telle qu'elle est définie par le nouveau statut de 1947 entérine une flagrante inégalité. Elle est constituée de deux collèges, composé chacun de soixante représentants. Le premier collège représente les Français d'Algérie pleinement citoyens, hommes et femmes (soit 984 000 personnes en 1954), et une petite minorité de Français musulmans d'Algérie, autorisés à voter pour ce premier collège (65 000 personnes maximum). Le second collège concerne uniquement les «Français musulmans d'Algérie» (8 455 000 en 1954). Les femmes musulmanes ne disposeront du droit de vote qu'en 1958, alors que c'est à Alger qu'a été signée l'ordonnance du 21 avril 1944 qui accorde ce droit aux Françaises. Les élections truquées de l'Assemblée algérienne organisées par le nouveau gouverneur général Naegelen décrédibilisent l'ensemble de l'administration coloniale.

    Hier, 6 décembre 2015, hélas, hélas, hélas, parce que 22 millions de Françaises et de Français n’ont pas voté, par dépit… parce que les pauvres sont de plus en plus nombreux et de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches… Alors ce sont deux femmes qui ont été mises en vedettes… Et là c’est terrible, c’est dramatique… Pauvre France où vas-tu ??? Quel avenir réserves-tu à la jeunesse, aux générations futures ? 

    Aujourd’hui près de 50 % de Français (es)  22 millions ne votent pas, volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

    Les racistes, les islamophobes, les xénophobes, les antisémites, les partisans du colonialisme "de la plus grande France" ont recueilli toutes les faveurs de la majorité des 49 % des votants français... Vous vous trompez... Je vomis ce parti de la honte, de la haine, du rejet et de la peur...

    Michel DANDELOT

    Aujourd’hui près de 50 % de Français (es)  22 millions ne votent pas, volontairement, et pourtant le droit de vote n’a pas été obtenu facilement surtout pour les femmes…

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