• Ces enfants qu’on assassine... Article de la 4acg

    Ces enfants qu’on assassine...


    Samedi 5 septembre 2015, par Michel Berthelemy

    Que fait le monde de ses enfants ? Que fait le monde de ces milliers de déplacés, de ces hommes et ces femmes humiliés, asservis, obligés de tout quitter pour survivre ?
    Les peuples du Moyen-orient connaissent des situations différentes, mais ils nous mettent tous, nous occidentaux, face à nos responsabilités.

    Ce petit Syrien de 4 ans, Aylan, échoué comme un poisson mort sur une plage de Bodrum.
    Ce nourrisson palestinien brûlé vif le 31 juillet, dans sa maison de Cisjordanie, par des Juifs fanatiques
    Ces deux enfants symbolisent à eux seuls la folie de ce monde, sa surdité à la misère, son indifférence au malheur, son incapacité à régler les problèmes autrement que par la violence.
    A chaque crime supplémentaire, on s’émeut (parfois) quelques minutes. Le temps de voir une image à la télé, de lire le titre d’un journal, on retourne à nos petits soucis personnels et on attend l’information suivante.

    Ces enfants devraient nous empêcher de dormir. Mais écoutons-nous seulement leur message ? Ils nous révèlent notre incurie devant le déferlement de haine et d’horreurs provoqué par des dirigeants politiques et des groupes criminels. Ils dénoncent notre égoïsme, notre émotion stérile, notre inaction coupable face à l’inacceptable.

    Les responsables ? Nous les connaissons. Nous savons leurs motivations, leurs arguments, leurs justifications. Nous savons où les trouver, nos chefs d’Etat et de gouvernement ont leur téléphone dans leur calepin, ils peuvent les joindre quand ils le veulent pour tenter d’arrêter ces mécaniques infernales. Ils ne le font pas. Pourquoi ? Raisons diplomatiques ? Raisons commerciales ? Ou quoi encore ?

    En attendant que quelqu’un agisse enfin (on peut rêver), il nous faudra encore pleurer sur des petits syriens, sur des petits palestiniens, et sur tous ceux qui disparaissent assassinés par leurs bourreaux. Et peut-être aussi un peu par nous-mêmes.

     

    Messages

    • Oui, l’accueil, c’est l’urgence du moment, et cela devrait passer avant tout le reste. A mon avis, il y a deux niveaux de prise de conscience qu’il ne faut pas confondre. Le premier est celui des gouvernants européens. Il y a des avancées significatives (Allemagne, France, Suède...). Attention à ne pas trop tirer sur le « politique ». Le « Tous pourris » arrange tellement les affaires de la « bête immonde », en France, le FN dont la montée dans les sondages devrait nous inquiéter au plus haut point.

      Le deuxième se situe au niveau du citoyen. Là, il faut refuser la peur et dire oui aux initiatives d’accueil individuelles, d’associations, de municipalités...
      A la 4acg, ne faudrait-il,pas actualiser le « contre la guerre », et parler plutôt du « contre la peur de l’immigré » ?, car la guerre (style 1914, Vietnam, Algérie...) ne se reproduiront pas. Par contre, des conflits issus de nos comportements d’hier (colonisation...) se développent. Y faire face par l’éducation citoyenne à l’accueil et au vivre ensemble : tout un programme !

      SOURCE : http://www.4acg.org/Ces-enfants-qu-on-assassine

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