• Commémoration du massacre des Algériens du 17 octobre 1961, aujourd'hui 17 octobre 2014 à Paris

    Commémoration du massacre des Algériens du 17 octobre 1961, aujourd'hui 17 octobre 2014 à Paris

    Commémoration du massacre des Algériens du 17 octobre 1961, aujourd'hui 17 octobre 2014 à Paris

    http://www.paris.fr/accueil/accueil-paris-fr/commemoration-du-massacre-des-algeriens-du-17-octobre-1961/rub_1_actu_136991_port_24329 

    [17/10/2014] 

    A l’occasion du 53e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961, durant lequel entre 50 et 120 algériens ont été tués alors qu’ils manifestaient pacifiquement contre le couvre-feu appliqué aux seuls nord africains, Anne Hidalgo, Maire de Paris et Amar Bendjama, Ambassadeur d’Algérie à Paris, ont déposé une gerbe devant la plaque commémorative dédiée à leur mémoire.

     

    Commémoration du massacre des Algériens du 17 octobre 1961, aujourd'hui 17 octobre 2014 à Paris

    Anne Hidalgo dépose une gerbe en mémoire du massacre du 17 octobre 61

    » Crédits photo : Henri GARAT - Mairie de Paris

    Anne_Hidalgo : « Ce matin, j'ai déposé une gerbe en hommage aux victimes du 17 octobre 1961 sur le Pont Saint-Michel ».

    Anne Hidalgo et Amar Bendjama ont déposé une gerbe devant la plaque commémorative dédiée aux victimes du massacre à l’occasion de cette cérémonie qui a lieu tous les ans depuis 2001.

    Un massacre perpétré par les forces de l'ordre sous le commandement du Préfet Papon

    Trois ans après l'arrivée du Général de Gaulle au pouvoir, le 13 mai 1958, l'indépendance de l'Algérie apparaît inéluctable. Mais la France est profondément divisée face à ce processus de décolonisation qui n'en finit pas. La guerre s'est même transportée en métropole. Il n'y a pas de jour sans que des militants algériens soient assassinés par des militants de factions rivales.

    La tension culmine entre policiers français et indépendantistes algériens lors de la manifestation meurtrière du mardi 17 octobre 1961 dont l'objet était de protester contre le couvre-feu décrété le 5 octobre par le préfet de police, Maurice Papon, qui exigeait des travailleurs algériens de ne plus circuler de nuit dans la capitale. Le préfet autorisait également l'interpellation de tout musulman de jour comme de nuit.

    C'est pour protester contre ces mesures discriminatoires que la Fédération de France du FLN appelle les Algériens de la région parisienne à manifester pacifiquement, avec femmes et enfants, le 17 octobre, à 20h30 sur les Champs-Elysées, à deux pas du siège de la présidence et de l'Assemblée Nationale. Maurice Papon est chargé d’interdire et de disperser cette manifestation.
    Malgré l'interdiction, les algériens des banlieues ouvrières convergent vers le centre de la capitale. Les forces de l'ordre affrontent les manifestants et les embarquent vers les commissariats pour les rouer de coups. Des manifestants sont même jetés dans la Seine. Le nombre de victimes est estimé entre 50 et 120.

    Des archives désormais ouvertes et consultables

    Le délai de 50 ans relatif à la communicabilité et à l'ouverture au public des archives de la Préfecture de Police étant révolu, celles-ci sont désormais consultables et vont donc permettre aux historiens d'approfondir leurs travaux sur ces événements tragiques.

    Commémoration du massacre des Algériens du 17 octobre 1961, aujourd'hui 17 octobre 2014 à Paris

     

    « Reconnaissance du 17 octobre 1961 de François Hollande "C'était un premier pas... mais insuffisant... pour un crime d'Etat... mais déjà beaucoup trop... pour certains... Philippe Doucet député : Commémoration des victimes de la répression du 17 octobre 1961 à Argenteuil puis à Bezons. En tant que Député de la République, je tiens à perpétuer leur mémoire »

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