• "Ils m'ont déglingué" : Jérôme Rodrigues "Moi, je suis un hyper pacifiste, je suis allé chercher les 'petits Jaunes' pour qu'ils puissent sortir de cet enfer"

     

    "Ils m'ont déglingué" : Jérôme Rodrigues, figure

    des Gilets jaunes et blessé à l’œil

    Proche d'Eric Drouet, et figure médiatique du mouvement des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues a été blessé ce samedi place de la Bastille à Paris.

    Jérôme Rodrigues a été blessé ce samedi place de la Bastille à Paris. Photo Zakaria ABDELKAFI/AFP

     

    Ce proche d'Eric Drouet, originaire de Seine-Saint-Denis, a été blessé à l’œil ce  samedi, place de la Bastille à Paris.

    Il se trouvait face à des forces de l’ordre. Il était en train de filmer la manifestation en direct sur son compte Facebook lorsqu'il a été touché par un projectile venant a priori des forces de l'ordre qui étaient postées à quelques mètres de lui.

    https://www.facebook.com/jerome.rodrigues.9849/videos/1743453082428114/ 

    Sur ses images, on voit d’autres manifestants au-dessus de lui, le prendre en charge, en appeler aux "street medics".

    On entend l’un d’eux s’écrier à plusieurs reprises : "Ils lui ont éclaté l’œil".

    Une heure à peine avant qu’il ne soit blessé, Jérôme Rodrigues saluait le calme de la manifestation. Au micro de LCI, il estimait que tout se passait "superbement bien".

    Munition d’un Lanceur de balles de défense (LBD), éclat de grenade ou autre projectile ? L’origine de sa blessure était inconnue à ce stade.

    Dans un tweet, la préfecture de police a confirmé qu’un "blessé" avait été "pris en charge place de la Bastille", sans préciser qu’il s’agissait de M. Rodrigues.

    "Le préfet de Police, en accord avec le Ministre de l’Intérieur @CCastaner et le secrétaire d’Etat @NunezLaurent, saisit l’IGPN, afin que soient établies les circonstances dans lesquelles cette blessure est intervenue", ajoute le tweet.

    "Ils m'ont déglingué", a posté Jérôme Rodrigues quelques dizaines de minutes plus tard sur le réseau social.

    Il a publié la photo de son visage meurtri sur sa page Facebook, avec ce commentaire : "Je vais perdre mon œil la famille Ma famille".

    Selon une source policière contactée par Franceinfo, Jérôme Rodrigues a été blessé par une grenade de désencerclement, une arme utilisée par les forces de l'ordre pour repousser des manifestants.

    Une tentative de meurtre orchestré par le policier mandaté par Macron et son chien Castaner
    Tu pourras m’enlever un œil, un bras, une jambe... ON LÂCHERA RIEN ! LA FAMILLE !
     

     

     

    Ce dimanche sur LCI, encore hospitalisé, celui qui est une des figures du mouvement francilien des Gilets jaunes revient sur sa  blessure à l’œil et sur le contexte dans lequel cet incident est survenu place de la Bastille : "C'est hyper douloureux, je reste dans l'attente des médecins qui doivent venir me dire ce qu'il en est. C'est mon œil droit et je crois que je suis resté sept ou huit heures au bloc. A l'origine, je suis arrivé sur la place de la Bastille pour essayer de faire en sorte que les Gilets jaunes s'en aillent, qu'ils puissent quitter la Bastille à la suite des attaques des Black Blocs envers la police et des charges des policiers. Moi, je suis un hyper pacifiste, je veux que personne ne se fasse mal, je suis allé chercher les 'petits Jaunes' pour qu'ils puissent sortir de cet enfer."

    Jérôme Rodrigues annonce qu'il va déposer plainte.

     

     

     

     

     

     

    CASTANER TA POLICE NE TE RESPECTE PAS !!!

    L'avocat dénonce au passage le fait que les forces de l'ordre ne portaient pas de caméra, comme annoncé pourtant par le ministre de l'Intérieur, et n'aient pas fait de sommations avant de tirer. "C'est un irrespect de la déontologie et des règles en vigueur", accuse-t-il. Cliquez sur le lien ci-dessous :

    https://twitter.com/i/status/1089448976909303808 

     

    Admirable témoignage de Jérôme Rodrigues

    Cliquez sur le lien

    "Ils m'ont déglingué" : Jérôme Rodrigues "Moi, je suis un hyper pacifiste, je suis allé chercher les 'petits Jaunes' pour qu'ils puissent sortir de cet enfer"

    https://twitter.com/i/status/1089504141255294977 


     

     

    Le vrai monde *** Roger Frey, le modèle de Christophe Castaner ?

    Roger Frey, le modèle

     de Christophe Castaner ?

    Le vrai monde *** Roger Frey, le modèle de Christophe Castaner ?

    « Je ne connais aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des "gilets jaunes" », a déclaré hier le ministre de l’Intérieur, interrogé par les journalistes sur les violences policières.

    Le journaliste David Dufresne a recensé sur son compte Twitter près de 300 cas de violences policières depuis début décembre.

    Le sociologue Fabien Jobard affirme dans l'Humanité : « Depuis novembre, on assiste à un emploi disproportionné [des lanceurs de balle de défense] par la police, qui vise les individus. Au final, le nombre de mains arrachées, de personnes éborgnées ou énuclées est beaucoup plus important qu’en Mai 68. »

    Dans un rapport publié le 17 décembre 2018, Amnesty International dénonce l’usage excessif de la force par la police française : « Des récits de victimes et de témoins, ainsi que des vidéos que nous avons examinées montrent que la police a fait un usage inapproprié des flashball, en tirant sur la foule. Elle a aussi lancé des grenades de désencerclement, qui ne devraient jamais être utilisées dans des opérations de maintien de l'ordre. (…) Outre des manifestants, de nombreux journalistes ont été blessés, et certains ont affirmé avoir été délibérément visés. »

    Christophe Castaner, lui, n’a rien vu et rien entendu.

    A ce stade, il est permis de se demander si ce troisième couteau de la politique, qui a connu une ascension fulgurante grâce à Emmanuel Macron, n’entend pas rester dans l’histoire comme l’un des ministres de l’Intérieur qui aura le plus violemment réprimé les manifestations.

    Même sous Raymond Marcellin, Charles Pasqua ou Bernard Cazeneuve, il n’y avait pas eu autant de violences policières contre les manifestants et il faut remonter aux années 60 pour retrouver un niveau de violence supérieur de la part des forces de l'ordre.

    Sous Christian Fouchet, ministre de l’Intérieur du 6 avril 1967 au 31 mai 1968, une grève des ouvriers du bâtiment fut réprimée dans le sang à Pointe-à-Pitre en mai 1967 : 7 morts selon le bilan officiel de l’époque. En réalité le nombre de victimes fut bien supérieur puisque le secrétaire d’Etat aux DOM-TOM George Lemoine fit état en 1985 de 87 morts !

    Son prédécesseur, Roger Frey, ministre de l’Intérieur du 6 mai 1961 au 1er avril 1967, est resté dans l’histoire comme celui qui a ordonné, avec le préfet Maurice Papon, les massacres du 17 octobre 1961 à l’occasion d’une manifestation organisée à Paris par le FLN. Le chiffre exact des victimes a fait l’objet de nombreuses controverses mais il est de 98 pour la nuit du 17 octobre et d’environ 300 dans une période de 3 mois selon l’historien Benjamin Stora.

    Le duo Frey – Papon récidivera le 8 février 1962 où 9 personnes furent tuées par la police à la station de métro Charonne, lors d’une manifestation organisée par le Parti Communiste contre l’OAS et la guerre d’Algérie.

    Roger Frey fut nommé plusieurs fois ministre entre 1967 et 1972. En février 1974, il fut nommé président du Conseil constitutionnel par le président Pompidou pour 9 ans.

    Pour réprimer le mouvement des gilets jaunes, le président de la République et le ministre de l'Intérieur ont donné carte blanche à des forces de qui bénéficieront d'une totale impunité sur le plan pénal. Dans ces conditions, l’irréparable finira par se produire. M. Castaner sera alors promis à un brillant avenir, dans la grande tradition de la Vème République.

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/marugil/blog/150119/roger-frey-le-modele-de-christophe-castaner 

     

     

     

    « Mon camarade de régiment ce barbare en AlgérieRevue de Presse du 28/01/2019 »

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