• La France face à ses crimes à Reggane : La veuve d'un pilote de l'Armée française demande réparation devant le tribunal administratif de Besançon.

    Lors de la lutte de Libération en 1960, la France procédait à des essais nucléaires en Algérie, cinquante-deux ans après, la France tourne toujours le dos à son passé, et refuse de parler justice avec les victimes algériennes, sacrifiées comme des cobayes pour assoupir la soif tortionnaire des généraux criminels français. Plus d’un demi-siècle après, il lui a fallu la réplique des familles des victimes des soldats français pour que ce scandale sorte de l’opacité via la justice française.

    La France face à ses crimes à Reggane : La veuve d'un pilote de l'Armée française demande réparation devant le tribunal administratif de Besançon.

    C’est ainsi que le prestige de la France comme puissance nucléaire, branle sous les menaces des familles des militaires français qui ont servi leur pays dans la zone d’essai nucléaire en Algérie durant la période coloniale , qui accusent la France de  la destruction de la vie , ‘’ nous allons, cette fois, lever le voile sur un épisode tragique: les essais nucléaires par des scientifiques qui étaient loin de mesurer les conséquences de leurs expériences, jouant de ce fait aux apprentis sorciers avec la vie des autres, martèlent la veuve d'un pilote de l'Armée française victime d’essai nucléaire dans le Sahara Algérien.
    La France épinglee par ses anciens militaires !
      Cette veuve, demande réparation aujourd'hui devant le tribunal administratif de Besançon. Elle estime que le décès de son mari est la conséquence des essais nucléaires pratiqués en Algérie. En effet,  le dossier des indemnisations pour les militaires français exposés aux essais nucléaires français en Algérie refait surface après que la veuve  de ‘’Si Jean Leu ‘’, un militaire de carrière est décédé, réclame réparation et surtout reconnaissance par l'Etat français. Une affaire qui se trouve actuellement sur le bureau du juge au tribunal administratif de Besançon.  Notons que, Gerboise bleue, c'est le nom de code qui avait été donné au tout premier essai nucléaire aérien effectué dans le Sahara le 13 février 1960 sur ordre du général de Gaulle. Cette explosion, quatre fois plus importante que celle d'Hiroshima, avait permis à la France de devenir une puissance nucléaire. Suivront Gerboise blanche, puis rouge, puis verte. Puis 13 autres essais, souterrains cette fois-ci. En tout, la France procèdera à 17 essais nucléaires dans le Sahara jusqu'en 1966.
     Crime contre l’humanité…
     C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, que la France a lancé son programme nucléaire pour obtenir le statut de puissance mondiale aux côtés des USA, de l’Angleterre et de l’ex-URSS. Le 8 mai 1945, un Commissariat à l’énergie atomique a été créé par le général de Gaulle, qui avait pour mission principale  la conception de la bombe atomique. Conséquences : Les essais nucléaires aériens ou souterrains effectués au Sahara  algérien ont produit beaucoup de déchets, enfouis seulement à quelques centimètres de profondeur et fait beaucoup de victimes. Le premier site d’essais français au Sahara se trouvait à côté de Reggane, une région, comportant une population nomade  qui  se trouvait au nord de Reggane et dans la vallée du Touat. C’est là qu’ont eu lieu les quatre premiers tirs atmosphériques du 13 février 1960 au 25 avril 1961. Outre dans tout le Sahara algérien, les retombées radioactives ont été enregistrées jusqu’à plus de 3000km du site. Les six (06) premiers tests ont eu lieu à l’époque où l’Algérie était sous l’occupation française et les autres essais  au nombre de onze (11) se sont déroulés après l’Indépendance du 5 Juillet 1962 et ce, jusqu’en février 1966.
     La France accusée par 30 000 victimes algériennes !
     Alors qu’en France, 300 personnes  seulement, affirment avoir contracté des pathologies radio-induites, c’est-à-dire des maladies provoquées par l’exposition aux radiations telles que des cancers et leucémies, en Algérie, le nombre des victimes algériennes de ces essais nucléaires a dépassé  les  30 000, selon le président de l’Association des victimes des essais nucléaires, M. Abdelhak Bendjebbar.  Pour maquiller ces crimes, la France vote  une loi sur l’indemnisation des victimes des 210 essais nucléaires français, déclarés en Algérie et en Polynésie, mais elle  classe les victimes algériennes en seconde position, ce qui a poussé les associations des victimes algériennes a rejeté l’indemnisation, la considérant comme une humiliation, pour l’Algérie qui demande la vérité, celle de la reconnaissance des crimes commis par la France de ‘’Dé gaulle’’. L’Algérie exige donc,  « la levée du  secret défense sur toutes les archives concernant les expérimentations afin qu’elles servent de document de référence aux experts ». Pour les victimes algériennes, la question n’est pas une affaire d’indemnisation des victimes irradiées, mais plutôt celle de la reconnaissance des crimes commis contre des populations innocentes.  Bien  que les crimes de la France  sont pourtant réels et historiquement  les victimes font tout  pour amener la France à reconnaître ses crimes et prendre ses responsabilités, l’Etat Français refuse toujours de  voir la réalité en face et  reconnaître ses crimes pour enfin indemniser les victimes algériennes. Faut t-il attendre la fin du procès des victimes françaises,  pour que le gouvernement français reconnaisse son crime envers les victimes algériennes ?

    SOURCE : http://www.reflexiondz.net/_a31088.html

     

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