• Le colloque du 12 mai : Résurgence de la nostalgie de l’Algérie française *** MISE A JOUR : 17/05/2015 A 19H40 avec une formidable vidéo... Demandez le mot de passe vous ne le regretterez pas.

     

    Dénoncée par les associations anticolonialistes et les familles des victimes de l’OAS

    Dénoncée par les associations anticolonialistes

    et les familles des victimes de l’OAS

     

    Dénoncée par les associations anticolonialistes et les familles des victimes de l’OAS

    Résurgence de la nostalgie

    de l’Algérie française

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

    Dénoncée par les associations anticolonialistes et les familles des victimes de l’OAS


    Résurgence de la nostalgie de l’Algérie française

    Il existe encore en France, 53 ans après l’indépendance de l’Algérie, une certaine nostalgie de l’Algérie française et des groupuscules terroristes qui l’ont défendue jusqu’au bout. C’est ce qu’ont dénoncé les participants au colloque «Résurgence de la nostalgie de l’Algérie française et de l’OAS», organisé le 12 mai 2015, à la mairie de Paris.

    Initiée par l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo), cette journée de débat a été marquée par la projection du film-documentaire OAS, un passé très présent de Djamel Zaoui.

    Son contenu n’a pris aucune ride, sept ans après sa réalisation. Il raconte la lutte des enfants des victimes civiles et militaires de l’Organisation de l’armée secrète (OAS) contre le lobbying entretenu auprès de la classe politique et des institutions étatiques par les nostalgiques de l’organisation.

    Ces derniers ne ratent aucune occasion pour rendre hommage aux membres de cette organisation terroriste, ériger des stèles à leur mémoire et vanter les bienfaits du colonialisme. Dans sa communication, concernant ce phénomène, l’historien Alain Ruscio explique que parmi les meneurs de ce mouvement révisionniste «on trouve des sympathisants de l’OAS, des pieds-noirs nostalgiques de l’Algérie française, des harkis et leurs enfants, etc.» Pour le conférencier, «ce sont des gens qui ont voulu bloquer l’histoire», et à défaut, «ils ont bloqué la mémoire».

    L’Organisation de l’armée secrète a unifié toutes les forces de l’Algérie française. «J’ai recensé une vingtaine d’associations de pieds-noirs qui se revendiquaient de cette mouvance, et qui seront regroupées sous l’OAS. Il y a eu un millier de personnes, sur l’ensemble du territoire algérien, qui ont véritablement porté les armes. Mais l’OAS, même si cela écorche certaines oreilles, a été un mouvement de masse. Ses membres ont bénéficié de la sympathie et de la complicité d’une bonne partie de la population européenne en Algérie, et celle des cercles fascistes et nationalistes en France», a commenté l’orateur.

    L’auteur de Nostalgérie. L’interminable histoire de l’OAS (La Découverte, 2015) est catégorique : «Des députés en exercice soutenaient l’action de l’OAS. J’ai même l’intime conviction que les cercles giscardiens étaient l’œil de l’OAS à l’intérieur du gouvernement français.» Tout ce beau monde «avait une confiance irraisonnable que l’OAS pouvait sauver et sauvegarder l’Algérie française».


    87 monuments à la gloire du colonialisme

    A partir de ce constat qu’il partage avec son confrère, l’historien Gilles Manceron pense que la nostalgie de l’Algérie française est le résultat de «l’inexistence d’un retour critique sur l’histoire coloniale de la France et de l’Europe en général». Dans son intervention, il a d’abord accentué son propos autour de l’utilisation du discours antifasciste par la gauche française dans sa lutte contre l’OAS, à la veille de l’indépendance de l’Algérie. «Si on prend le terme fasciste dans le sens de désigner une violence extrême, utilisée contre les adversaires politiques et les civiles, on peut considérer effectivement l’OAS comme un courant comparable aux autres mouvements fascistes connus. Mais si on étudie l’OAS d’un point de vue historique rigoureux, on se rend compte que sa violence n’est pas du tout la même que celles des mouvements fascistes.

    C’est plutôt une violence de milices coloniales», a souligné M. Manceron. «C’est là tout le problème, dit-il, la nostalgie de l’Algérie française relève du fait que la colonisation n’a pas été suffisamment pensée comme étant contradictoire avec les principes républicains et démocratiques.» Avant et après l’indépendance de l’Algérie, «l’Etat français n’a pas un réel discours politique de déconstruction de l’idéologie coloniale. Par conséquent, des courants politiques, aveuglés par les mensonges, continuent à croire aux bienfondés de la colonisation et à la justifier», a-t-il précisé.

    Il y aurait, selon Henri Pouillot qui a présenté un exposé illustré sur ce sujet, «au moins 87 stèles et rues en France métropolitaine qui glorifient l’Algérie française et rendent hommage à la mémoire des membres de l’OAS dont certains ont été exécutés par la justice française». Les participants à ce colloque ont appelé les partis politiques, particulièrement la gauche au pouvoir, à mettre un terme à cette résurgence de la pensée colonialiste en marquant une rupture claire avec l’histoire coloniale de la France.

     

    Ghezlaoui Samir

    SOURCE :  http://www.elwatan.com/hebdo/france/resurgence-de-la-nostalgie-de-l-algerie-francaise-16-05-2015-294857_155.php

    Dénoncée par les associations anticolonialistes et les familles des victimes de l’OAS : Résurgence de la nostalgie de l’Algérie française *** MISE 17/05/2015

    Ci-dessous une formidable vidéo du dévoilement de la stèle dédiée aux victimes de l'OAS le 6 octobre 2011, cimetière du Père Lachaise à Paris, avec les discours de Jean-François Gavoury et du maire de Paris à cette période : Bertrand Delanoë.

     

    6 OCTOBRE 2011 from ANPROMEVO on Vimeo.

    Dénoncée par les associations anticolonialistes et les familles des victimes de l’OAS : Résurgence de la nostalgie de l’Algérie française

    Prochaine initiative le jeudi 21 mai 2015, à Béziers, autour de la parution des livres de MM. Alain Ruscio et Pierre Daum  étant précisé que la soirée se déroulera finalement, non au théâtre Le Minotaure, mais dans les locaux de la Cimade 14 rue de La Rotonde où le rendez-vous reste fixé à 19 h 00). 

     

    21-05-15 : BEZIERS - Les citoyens biterrois libèrent la parole " 21 mai à 19 h, à la CIMADE, 14, rue de la Rotonde 

    Conférence avec Pierre Daum, Alain Ruscio

    et Jacques Cros


    Suite à la mobilisation pour « sauver la rue du 19 mars 1962 », rue débaptisée par le maire et remplacée par celle d'un commandant putschiste,une conférence est organisée par le réseau citoyen et solidaire de la ville autour de la fin de la guerre d'Algérie. En présence de Pierre Daum (auteur d'un livre sur les harkis restés en Algérie après l'indépendance), d'Alain Ruscio (auteur d'un livre sur l'histoire de l'OAS) et de Jacques Cros, (soldat du contingent pendant la guerre d'Algérie). Soirée animée par Jean-François Gavoury (président de l'association nationale pour la protection de la mémoires des victimes de l'OAS)

    Changement de lieu de la conférence du 21 mai avec Pierre DAUM et Alain RUSCIO :

    Notre conférence n'aura pas lieu au Minotaure, comme initialement prévu, mais à la CIMADE qui nous ouvre ses portes. Qu'elle en soit remerciée.

    Conférence "Fin de la Guerre d'Indépendance de L'Algérie" du 21 mai à 19h,  à la CIMADE, 14, rue de la Rotonde

    Merci de diffuser cette information le plus largement possible, autour de vous et dans vos réseaux. 

    Les associations et citoyens du Réseau Citoyen Solidaire de Béziers

    Contact: rcs.beziers@gmail.com

     

    « L'autre 8 mai 1945 (massacres de Sétif, Guelma et Kerrata) manifestation Hôtel de Ville de Paris le 8 mai 2015 Une nouvelle stèle OAS inaugurée à Fréjus *** Perpignan : en finir avec la stèle OAS *** Un article de la LDH de Toulon »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :