• Lettre ouverte au Président de la République

    Lettre ouverte au Président de la République

    Lettre ouverte

    au Président de la République

     

    Du 26 mai au 4 juin, des membres de l’ANPNPA ont effectué un voyage en Algérie en compagnie de membres des 4ACG et de membres des Réfractaires-non-violents : voyage riche en rencontres et en émotions.
    A cette occasion, ils ont rédigé une lettre ouverte au Président Hollande : cliquez ici pour la lire.
    Le journal El Watan a publié un article à propos de la prochaine visite du Président français en Algérie et cette lettre y est mentionnée. voyez ici.

    Lettre ouverte au Président de la République

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    Drôle de visite

    écrit un éditorialiste

    de l'Humanité

     

    Drôle de visite que celle accomplie au pas de charge hier par François Hollande. Sur les quelques heures passées en Algérie, François Hollande en a consacré, assure-t-il, deux, à l’entrevue avec son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika. Les images du vieux président algérien, malade, affaibli, incapable de se déplacer, tournées pour l’occasion laissent un profond sentiment de malaise. Tout comme le compte-rendu livré, lors de sa conférence de presse, par l’hôte de l’Elysée. Assurant ne pas être « médecin », François Hollande a pourtant semblé délivrer un bulletin de santé, ne tarissant pas d’éloges sur la « rare alacrité » du chef d’état impotent. Alors qu’une opaque guerre de succession a déjà commencé, il a dépeint Bouteflika en « sage » dont les jugements seraient indispensables pour résoudre les crises du monde, de la Libye à la Syrie et même… jusqu’en Ukraine ! « Le président Bouteflika m’a donné l’impression d’une grande maîtrise intellectuelle », a insisté son hôte. La presse et l’opposition, qui fustigeaient déjà, à la veille de l’arrivée de François Hollande, une visite en forme de « cadeau » à un clan présidentiel en mal de légitimité politique, n’ont pas été convaincues par ces assurances. « Hollande offre une caution inespérée à un régime vermoulu et contesté », tranche Hacen Ouali, éditorialiste au quotidien francophone El Watan. Dans une période lourde d’incertitudes, un an après l’élection contestée de Bouteflika à un quatrième mandat malgré l’accident vasculaire cérébral qui l’a laissé diminué, la rue algéroise, elle, soupçonne plus crûment Paris de vouloir s’immiscer dans les luttes d’influence qui agitent le sommet de l’Etat. Pourquoi cette visite éclair, à l’ordre du jour convenu, entre coopération économique, dossiers sécuritaires et questions mémorielles rebattues ? François Hollande, qui souhaiterait se rendre bientôt au Maroc, aurait consenti ce déplacement express pour ne pas froisser le « partenaire stratégique » algérien, avant l’éventuelle étape casablancaise.
     
    Ami sincère de l’Algérie, où il effectua un stage durant ses études, François Hollande a certes su tourner la page des relations tumultueuses de l’ère Sarkozy. En reconnaissant en 2012 les « souffrances que le système colonial a infligées au peuple algérien », il a contribué à un certain apaisement, loin des élucubrations d’une droite revancharde sur les « aspects positifs de la colonisation ». « Le travail de la mémoire n’est certes jamais achevé. Il appartient aux historiens et aux citoyens de nos deux pays de le poursuivre. C’est essentiel si nous voulons construire un avenir partagé », insiste le président français dans la tribune qu’il a adressée au Quotidien d’Oranet à El Khabar.

    Lettre ouverte au Président de la République

    "La France doit honorer la mémoire des victimes algériennes de la Révolution de novembre 1954" ce n'est pas le président Hollande qui a prononcé ces paroles mais la présidente de la Commissions des affaires étrangères de l’Assemblée française, Elizabeth Guigou.

     
     

    ALGER- La présidente de la Commissions des affaires étrangères de l’Assemblée française, Elizabeth Guigou, a souligné, lundi à Alger,  le devoir de la France d’honorer la mémoire des victimes algériennes de la guerre de libération nationale.

    "Nous voulons dire que sans oublier le passé qui a été douloureux bien sûr, il faut qu’il y ait ces actes de commémoration comme celui du secrétaire d’Etat français aux Anciens combattants qui a déposé une gerbe (de fleurs) à Sétif en mémoire des victimes des massacres du 8 mai 1945", a déclaré Mme Guigou à la presse au sortir de l’audience que lui a accordée le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa.

    Relevant l'"excellence" des relations algéro-françaises qui, selon elle, "se développent harmonieusement, à la fois aux plans politique, économique et culturel", la députée de Seine-Saint-Denis a estimé qu'"il faut aussi que les deux pays regardent de l’avant".

    Mme Guigou a, par ailleurs, salué "la rapidité et l’efficacité de l’action du gouvernement algérien pour arrêter les tueurs du ressortissant français Hervé Gourdel", assassiné par des terroristes en septembre dernier dans une zone située entre Bouira et Tizi Ouzou.

    "J’ai dit au président de l’Assemblée populaire nationale à quel point nous avons été touchés par l’intensité de la solidarité manifestée par le peuple algérien suite à l’assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel, et par la rapidité et l’efficacité de l’action du gouvernement algérien pour arrêter ses tueurs", a encore soutenu la parlementaire française, présente en Algérie dans le cadre de la visite du président François Hollande.

    Cet élan de solidarité "renseigne sur l’intensité des liens humains qui nous rassemblent, nous Français et Algériens", a-t-elle souligné.

     

    Mme Guigou rend hommage à l’Algérie pour son rôle dans le règlement des crises de la Libye et du Mali

    La présidente de la Commissions des affaires étrangères de l’Assemblée française, Elizabeth Guigou, a rendu hommage lundi à Alger, à l'Algérie pour son rôle "très important" dans la réconciliation en Libye et au Mali, ainsi que dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

    "Nous avons abordé les questions internationales dans lesquelles l’Algérie joue un rôle très important en Libye, notamment. Elle est au premier plan des quelques pays qui travaillent pour la réconciliation entre les Libyens parce qu’il n’y a pas de solution militaire. Il n’y a qu’une solution politique" pour la crise dans ce pays, a-t-elle déclaré à la presse au terme d’une audience que lui a accordée le président de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa.

    Elle a également mis en exergue les efforts de l’Algérie en faveur de la réconciliation au Mali, dont les résultats, a-t-elle dit, sont "visibles".

    "Au Mali, nous avons énormément apprécié l’aide apportée par l’Algérie pour favoriser, là aussi, la réconciliation entre le Nord du Mali et le gouvernement de Bamako. Et là nous voyons les résultats", s’est félicité cette parlementaire présente en Algérie dans le cadre de la visite d’Etat du président français, François Hollande.

    Mme Guigou a également salué le rôle de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région et dans le monde, ajoutant que l’Algérie et la France travaillaient ensemble pour la stabilité dans la région subsaharienne.

    "L’Algérie aide beaucoup la Tunisie à lutter contre le terrorisme. Nous avons aussi à travailler ensemble en direction de la stabilité dans la région subsaharienne. Nous avons un intérêt commun à encourager le développement  socio-économique de ces pays", a-t-elle précisé.

    "Nos relations sont au beau fixe pour que nous agissons ensemble pour la paix et la stabilité et notre principal atout est cette intimité entre nos deux peuples", a-t-elle ajouté.

    A une question sur la position du Parlement français à l’égard de la situation humanitaire dans les camps des réfugiés sahraouis, Mme Guigou a répondu: "Cela nous préoccupe beaucoup. Nous nous tenons informer régulièrement", ajoutant que son pays "est attaché à l’application des résolutions des Nations Unies pour l’autodétermination au Sahara occidental qui ont du mal à s’appliquer pour le moment".

    S’agissant des violations récurrentes des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, elle a fait savoir que "l’ensemble des parlementaires français n’ont aucune indulgence pour ce type de pratiques", précisant que "la France est un pays qui a adhéré à la convention internationale contre la torture et ses parlementaires sont attachés à la compétence universelle en la matière, et à l’indépendance de la justice".

    Mme Guigou et la délégation de parlementaires français qui l’accompagne ont également eu des entretiens avec le président de la Commission des affaires étrangères de l’APN, Boualem Bousmaha, et le président du Groupe parlementaire d’amitié Algérie-France, Belkacem Belabbès.

    SOURCE : http://www.aps.dz/algerie/24681-la-france-doit-honorer-la-m%C3%A9moire-des-victimes-alg%C3%A9riennes-de-la-r%C3%A9volution-de-novembre-1954

     
    « Demain mardi 16 juin 2015 à 19 heures, à la Mairie du 2e arrondissement à Paris : réunion/débat autour du "Livre Nostalgérie, l'interminable histoire de l'OAS"Mon blog a de plus en plus de succès auprès des nostalgériques de la "Grande France" paroles de Ménard... »

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