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    Jean J. MOUROT

    Retraité de l'Éducation nationale, j'ai longuement travaillé en école primaire à l'époque où on y était encore "instituteur". Ancien militant syndical bénévole, j'ai longtemps collaboré à la revue "l'École émancipée" et animé une association sportive de mon village. Aujourd'hui, je publie des livres où je témoigne de mon passé et d'une époque révolue source de bien des nostalgies, ainsi que quelques-uns dont les auteurs sont mes amis. Je m'adonne aussi à la peinture de chevalet...

    Les revanchards de l’OAS

    par Jean J. MOUROT (son site)

    Plus de 50 ans après les accords d’Evian qui devaient mettre fin à la Guerre d’Algérie, les amis des saboteurs anti-républicains de l’OAS relèvent la tête en surfant sur la vague bleu-marine. 

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    Il y a d’abord eu le refus de commémoration de la signature des accords d’Evian mettant fin à la guerre d'Algérie qui a conduit Chirac à fixer au 5 décembre « l’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie », jour de l’inauguration à cet effet d’une triple stèle parisienne sur le Quai Branly où une plaque stipule que sont associés à cet hommage « les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Évian », victimes du FLN et de l’OAS confondues.
    D’ailleurs un peu partout dans le sud de la France qui a accueilli bon nombre de rapatriés d’Afrique du Nord, sont apparues des plaques ou des monuments à la mémoire de ceux qui s’opposèrent, parfois par les armes, au gouvernement de la République, après mais aussi avant le 19 mars 1962. Il y aurait, selon l’ancien appelé Henri Pouillot « au moins 87 stèles et rues en France métropolitaine qui glorifient l’Algérie française et rendent hommage à la mémoire des membres de l’OAS dont certains ont été exécutés par la justice française »

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    (http://micheldandelot1.eklablog.fr/le-colloque-du-12-mai-resurgence-de-la-nostalgie-de-l-algerie-francais-a117650424)

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    On peut penser ce que l’on veut de la politique algérienne du Gl de Gaulle ; elle fut approuvée par une énorme majorité des Français. Ceux qu’on appelait « les Pieds-Noirs » en ont fait les frais mais en bonne partie par leur faute et par leur refus d’accorder aux populations dites « musulmanes » (9 millions contre 1 million de souche européenne) les droits qu’ils revendiquaient pacifiquement depuis des décennies. Leur refus d’une « Algérie algérienne » dans laquelle ils auraient pu avoir leur place comme récemment les noirs dans l’Afrique du Sud délivrée de l’ « apartheid » et leur soutien à la criminelle Organisation Armée Secrète (OAS) ont conduit aux drames qu’on a connus après le « cessez-le-feu ». Les inexcusables exactions du FLN pendant la guerre ont trouvé leur justification dans celles de certains éléments de l’armée française. Les massacres de civils d’origine européenne et de harkis d’après le cessez-le-feu ont trouvé la leur dans ceux de l’OAS. Je rappelle que cette organisation fit exploser des bombes jusqu’en métropole, comme celle qui visait Malraux et rendit partiellement aveugle la petite Delphine Renard, âgée de 4 ans 1/2, et tenta d’assassiner le président de la République au Petit Clamart.

    En Algérie, forte du soutien au moins tacite de la population, cette organisation factieuse n’a eu de cesse que d’exécuter au hasard ou de façon ciblée, à partir de février 1961, des musulmans ou des Pieds-noirs libéraux, comme l’écrivain kabyle Mouloud Ferraoun, inspecteur des centres sociaux (créés à l’initiative de Germaine Tillon), avec cinq de ses collègues, dont l'inspecteur d'académie Max Marchand. (http://www.histoire-en-questions.fr/guerre%20algerie/oas-desespoir-enfer.html). Offensive qui s’est terminée le 20 mars par cet ultimatum du secteur Orléans-Marine aux soldats français présents en Algérie : «  48 heures de réflexion sont laissées aux officiers, sous-officiers et soldats qui, à partir du jeudi 22 Mars 1962, à 0 heure, seront considérés comme des troupes au service d’un gouvernement étranger.  » avec pour conséquence l’assassinat de sept appelés le 23 mars, après les 24 morts civils musulmans du 20 mars et les 18 gendarmes le 22 mars.

    Le retour des Centurions ?

    Aujourd’hui, les mêmes qui contestent la commémoration des Accords d’Evian, viennent de protester contre l’entrée au Panthéon de Jean Zay, coupable dans sa jeunesse d’un poème parodique contre le drapeau (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/flotte-petit-drapeau-167208) et s’en prennent au maire de l’île d’Aix qu’ils accusent « de soutenir un projet d’érection d’une stèle de 2 m de haut, glorifiant les leaders du FLN, emprisonnés au Fort Liédot de 1959 à 1961 » (Cercle algérianiste).

    Ce à quoi le Maire répond :

    « Nous avons effectivement le projet d’évoquer cette période, de 1959 à 1961, lorsque les leaders du FLN étaient emprisonnés au fort Liédot. Quand l’histoire de l’île d’Aix, rejoint celle de France : Pendant trois ans, l’île retrouve son statut d’île forteresse avec près de 200 gardes mobiles chargés de la surveillance des lieux.
    Au fort Liédot, comme nous avons pu le faire ailleurs et sur d’autres thèmes, je souhaite créer un lieu d’interprétation historique avec pour support la reconstitution d’une cellule et une évocation de la vie quotidienne des aixois durant cette période particulière.Mais en aucun cas, il n’a été question d’ériger une stèle au fort Liédot à la mémoire des leaders du FLN.
    Ni hommage donc, ni condamnation non plus, mais restitution d’un fait historique, ce projet s’inscrit dans nos actions de valorisation de notre patrimoine 
     ».

    Pour les nostalgiques de l’Algérie française coloniale, on peut honorer la mémoire d’officiers rebelles (comme le remarquable Hélie de Saint-Marc), les putschistes qui ont tenté d’assassiner le président (comme Bastien-Thierry) mais pas rappeler la présence de prisonniers célèbres capturés par un acte de piraterie internationale !
    « C’est là tout le problème, dit l’historien Gilles Manceron, la nostalgie de l’Algérie française relève du fait que la colonisation n’a pas été suffisamment pensée comme étant contradictoire avec les principes républicains et démocratiques. » Avant et après l’indépendance de l’Algérie, « l’Etat français n’a pas un réel discours politique de déconstruction de l’idéologie coloniale. », a-t-il précisé.

    Le patriotisme prend parfois de drôles de couleurs...

    SOURCE : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-revanchards-de-l-oas-168108 

     

     

     

    « « Retour en Algérie » : LA VIDEO N'EST PLUS DISPONIBLEAujourd'hui on entend souvent parler de voitures piégées des terroristes de l'Etat islamique... mais le 10 mars 1962 c'était une voiture piégée des terroristes de l'OAS »

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