• Quand Éric Zemmour défend Vichy imitant Le Pen avec les chambres à gaz qui n’étaient qu’un détail de la seconde guerre mondiale *** Le MRAP va saisir le CSA

    Quand Éric Zemmour défend Vichy imitant Le Pen avec les chambres à gaz qui n’étaient qu’un détail de la seconde guerre mondiale

    Quand Éric Zemmour défend Vichy imitant Le Pen avec les chambres à gaz qui n’étaient qu’un détail de la seconde guerre mondiale

     Quand Éric Zemmour défend Vichy imitant

    Le Pen avec les chambres à gaz

    qui n’étaient qu’un détail

    de la seconde guerre mondiale

    Vif accrochage sur le plateau de Ruquier lorsque le polémiste venu défendre son livre "Suicide français" a affirmé que Pétain avait "sauvé des juifs".

    Éric Zemmour s'est accroché avec Léa Salamé, samedi 4 octobre 2014, sur le plateau d'"On n'est pas couché".

    L'ambiance était tendue, hier soir, dans l'émission On n'est pas couché sur France 2. Après s'être accroché avec Daniel Cohn-Bendit, Anne Dorval, ou encore Michel Denisot, Éric Zemmour s'est opposé à la chroniqueuse Léa Salamé, son ancienne acolyte dans Ça se dispute sur i>Télé. "Pourquoi vous n'assumez pas que vous votez Marine Le Pen ?" a-t-elle lancé à l'ancien chroniqueur de l'émission, provoquant la colère de ce dernier. "Quel rapport ? Mon vote ne vous regarde pas. (...) C'est incroyable ! Est-ce que je vous demande pour qui vous votez, vous ? Alors, arrêtez !" a répondu Éric Zemmour, approuvé par Aymeric Caron.

    Mais le débat ne s'est pas arrêté là. Alors qu'Éric Zemmour était venu présenter son livre intitulé Un suicide français, la journaliste s'est attaquée à un passage de son ouvrage. Dans ce chapitre, le polémiste critique Robert Paxton, l'un des premiers historiens à évoquer la responsabilité de Pétain et de l'État français dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Un passage qui a visiblement choqué Léa Salamé qui reproche alors à son invité de faire une "réévaluation, voire une réhabilitation du régime de Vichy". "L'air de rien, vous faites une réhabilitation de Pétain en disant : Finalement Vichy, c'était pas si terrible. (...) Où voulez-vous en venir ? (...) Qu'est-ce qui se passe ?" a demandé Léa Salamé.

    Pétain "a sauvé des juifs français"

    En réponse à la journaliste, l'invité évoque la "complexité de l'histoire". Mais la chroniqueuse persiste : "Éric, ce n'est pas Pétain qui a sauvé les juifs. C'est la zone libre, c'est les justes, c'est la société civile, c'est l'Église qui a sauvé les juifs. C'est pas Pétain !" "Ça, c'est la doxa dominante" a tout simplement répondu Éric Zemmour. "C'est Pétain qui a sauvé les juifs ?! Répondez-moi, oui ou non ?" a demandé Léa Salamé. "Il a sauvé des juifs français, oui" a alors affirmé Éric Zemmour qui a indiqué qu'il ne réhabilitait "rien".

    À la fin de l'entretien, la jeune femme conclut : "Moi je note parfois chez vous que vous aimez tellement la France, vous voulez tellement, vous le juif, faire plus goy que goy, plus Français que Français, que vous en arrivez à remettre en cause Vichy, à réévaluer Pétain. Là, c'est dangereux !" Ce à quoi, l'auteur de l'ouvrage répond : "Est-ce que vous pourriez éviter la psychanalyse de bazar ? Ça serait bien." "Pourquoi vous me ramenez à mon état de juif ?" a-t-il ensuite interrogé. "Je pourrais monter sur mes grands chevaux et vous dire que c'est antisémite. Je suis un Français qui m'interroge" a expliqué Éric Zemmour.

     

    SOURCE : http://www.lepoint.fr/medias/quand-eric-zemmour-defend-vichy-et-scandalise-lea-salame-05-10-2014-1869555_260.php#xtor=CS3-194

    Le gouvernement antisémite

     

    de Vichy n’a jamais

     

    réellement cherché

     

    à protéger

     

    les Juifs français

     

     

    Tribune de Gérard Unger suite aux

    propos d'Eric Zemmour 

    http://www.crif.org/fr/tribune/le-gouvernement-antis%C3%A9mite-de-vichy-n%E2%80%99-jamais-r%C3%A9ellement-cherch%C3%A9-%C3%A0-prot%C3%A9ger-les-juifs-fran%C3%A7ais/52627 

    On ne peut pas affirmer que le gouvernement de l’Etat français dirigé par Philippe Pétain ait protégé les Juifs français car :

    1. Le statut des Juifs d’octobre 1940, aggravé en juin 1941, dépouillait autant les Juifs français qu’étrangers ;

    2. La dénaturalisation des Juifs devenus Français après 1927 condamnait les personnes concernées à la déportation à plus ou moins brève échéance ;

    3. Si les premières déportations visaient d’abord les Juifs étrangers, à partir de fin 1942 elles furent souvent menées sans égard à la nationalité des victimes, sans que le gouvernement de Vichy cherche à intervenir efficacement.

    De nombreuses personnalités françaises figurent parmi les 75000 Juifs déportés de France : le Sénateur Pierre Masse ; le Président de l’UGIF, Max Heilbronn ; le poète Max jacob mort à Drancy, etc.

    Le gouvernement antisémite de Vichy n’a jamais réellement cherché à protéger les Juifs français, comme les Juifs étrangers. Vichy considérait ceux qui possédaient la nationalité française comme une monnaie d’échange dans ses négociations avec les nazis.

    Shoah

    Pourquoi Zemmour veut sauver Pétain

    Par Jonathan Hayoun 

    Réalisateur, ancien président de l'UEJF

    http://www.huffingtonpost.fr/jonathan-hayoun/zemmour-petain_b_5938980.html

    Le 4 octobre 2014, les Juifs célébraient Kippour, la fête du Grand Pardon. En France, comme le veut la tradition, ils ont accompagné leurs recueillements d'une prière pour la République. Mais en rentrant chez eux le soir, ils ont pu assister à une sordide prière contre la République. 

    "Pétain a sauvé les Juifs français!" affirme Eric Zemmour sur France 2 dans la dernière émission de Laurent Ruquier "On est pas couché",  répondant aux questions de Léa Salamé sur son nouveau livre le Suicide Français. Eric Zemmour nous a habitué à ses théories vaseuses. Une de ses obsessions est d'empêcher que l'on traîne "sa France" dans la boue par le rappel de ses heures les plus sombres. Mais durant cette émission, il n'a pas seulement dénoncé ceux qui osent rappeler les tragiques périodes de l'histoire, il a cherché à réhabiliter le régime de Vichy.

    Le 4 octobre 1940, les Juifs célébraient une autre fête: le nouvel an du calendrier hébraïque. En France, ils ne pouvaient suivre la tradition d'accompagner leurs prières d'une bénédiction pour la République car elle n'existait plus. Pétain l'avait démantelée. Les Juifs  ne savaient pas encore que la veille le gouvernement de Vichy avait scellé ses premières lois antijuives.

    Pétain avait personnellement choisi de les rendre encore plus infâmes que prévues initialement. Ils ne savaient pas non plus que cette loi allait entrainer l'internement de 40 000 d'entre eux. Le 2 juin 1941, un statut des Juifs est voté. Et tout à chacun connaît la terrible suite des rafles et des déportations. Le choix de Vichy de ne pas épargner les enfants est lui aussi bien connue.
     
    Mais pour Zemmour, notre pays est ingrat car il est soumis à l'influence américaine de l'historien Robert O.Paxton (auteur de l'ouvrage de référence La France de Vichy). Plutôt que d'accabler Vichy sous l'emprise d'un américain ("notre maître à tous" selon les mots ironiques de Zemmour dans son livre), la France devrait plutôt se rendre compte que Pétain n'aurait peut-être pas fait le mauvais choix: en envoyant surtout les juifs étrangers à la mort, le Maréchal aurait sauvé les Juifs Français. Il affirme même: "Pétain a sauvé 95% des juifs français".

    Pour avancer cette folie, Eric Zemmour instrumentalise le travail de l'écrivain Alain Michel. Il ne s'agit pas ici de reprocher à Alain Michel ses recherches historiques ni son livre Vichy et la Shoah. Si nous devions lui faire un reproche, cela porterait plutôt sur une invitation sur les ondes radiophoniques de l'extrême droite: Radio Courtoisie. Il y a parlé de son livre dans un échange excessivement cordial avec Tremolet de Villers: l'avocat du milicien Paul Touvier condamné pour crime contre l'humanité et dont il fut l'auteur de l'oraison funèbre. Mais Pétain n'a jamais voulu sauver aucun juif.

    Il ne s'agira pas non plus de discuter des errements historiques d'Eric Zemmour. Les historiens l'ont fait et le feront encore. Mais de comprendre pourquoi il souhaite tant donner à Pétain le visage d'un protecteur.  Pour Zemmour comme pour l'extrême droite, il ne faudrait jamais que la France reconnaisse ses fautes du passé sinon elle sera encore plus affaiblie qu'elle ne l'est.  Et s'il faut réviser l'histoire pour cela, alors ils le feront sans scrupules. 

    Voilà un immoral objectif partagé par Zemmour et Le Pen. D'ailleurs, le 25 avril 2010, Jean-Marie Le Pen déclarait: "Pétain a aidé les juifs français. Ils ont bénéficié de l'action de gouvernement". Cette vieille rengaine de l'extrême droite n'a jamais disparu. Le journaliste du Figaro lui donne juste une nouvelle vie. Avec lui, la théorie du "glaive et du bouclier" refait surface: de Gaulle et Pétain furent tous deux indispensables pour le salut de la France. Ils ont mis en acte deux formes de résistance. Pétain a réussi à maintenir un Etat français sur une partie de son territoire. Il fut donc un combattant pour la souveraineté  de la France au même titre que De Gaulle le fût pour sa libération.

    En d'autres termes: si de Gaulle n'avait pas été là, la France n'aurait pas été libérée. Si Pétain n'avait pas été là, il n'y aurait pas eu de France à libérer. Terrible mise en équivalence de ceux qui se sont battus pour l'humanité et ceux qui se sont compromis sans mesure avec la haine meurtrière.

    Zemmour crie donc à la fois: vive De Gaulle et Vive Pétain.  Samedi soir, il n'a pas encore tenté comme son ami Robert Ménard un: vive Le Pen. Pour l'instant, c'est seulement un certain passé qu'il souhaite "dédiaboliser" et certaines minorités qu'il souhaite stigmatiser. Ce même 4 octobre, les musulmans célébraient l'Aid, la fête la plus importante de l'islam. Pour eux aussi,  les réjouissances auraient pu prendre fin s'ils avaient choisi en rentrant chez eux d'allumer la télévision...

     Communiqué du MRAP 

    Tribune permanente pour l’extrême-droite sur les chaînes de télévision : le MRAP va saisir le CSA

    Dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 octobre, sur France 2, dans le cadre de l’émission « on n’est pas couché », le journaliste d’extrême-droite Eric Zemmour, s’est livré à de nouveaux débordements racistes, anti-musulmans, négationnistes et homophobes à l’occasion d’une campagne de promotion de son dernier livre organisée par la chaîne publique.

    Théorisant sur l’impossibilité du « mélange » entre « français et arabes », il prophétisait la guerre civile. Il comparait l’immigration avec l’invasion allemande durant la dernière guerre mondiale et s’inscrivait dans les théories du « grand remplacement » de Renaud Camus.

    Il se faisait ensuite l’avocat du régime de Vichy qui aurait, selon ses termes, sauvé « 100 % » des juifs de France.

    De fait Zemmour se voit attribuer le rôle de bouffon d’extrême-droite raciste et négationniste auquel les animateurs et la programmation opposent des intervenants modérés, censés défendre les thèses adverses. Ce jeu de ping-pong entre le bouffon raciste et ses contradicteurs, n’a pas pour vocation d’informer le public, mais de faire monter l’audimat de la chaîne pour ces émissions « d’information-divertissement-spectacle. »

    Au mépris des lois en vigueur, le racisme n’est alors plus un délit, mais une opinion qui s’oppose à l’opinion adverse.

    Les contradicteurs républicains, malgré leur bonne foi, jouent le rôle de faire-valoir du chroniqueur d’extrême-droite.

    Les tribulations racistes, homophobes et sexistes d’Eric Zemmour - du Figaro à France 2 en passant par RTL et i-télé, - apparaissent alors comme une tribune permanente offerte à l’extrême-droite radicale, sous couvert de liberté d’expression.

    Ces débordements de Zemmour ne sont plus tolérables, car trop c’est trop ! Le MRAP va en saisir le CSA, car il n’est pas acceptable que le racisme, l’homophobie ou le sexisme bénéficient d’une telle vitrine dans les médias télévisés.

    Paris, le 8 octobre 2014

    Zemmour, Pétain et les juifs

    par Laurent Joffrin, Libération, le 8 octobre 2014

     

    Eric Zemmour était naguère un souverainiste plus ou moins original. Il s’est ensuite changé en publiciste nationaliste, machiste et anti-musulman. Il a continué sa course en polémiste fruste abonné des studios, qui dénonce le « politiquement correct » de la gauche pour asséner à tous les micros le politiquement correct lepéniste. Le voici désormais pétainiste. C’est la suite logique… Pétain a sauvé des juifs, dit-il dans une émission. A partir de quelques éléments véridiques, Zemmour en vient à proférer une énormité qui transforme avec une mauvaise foi abyssale des éléments historiques connus depuis toujours en provocation grossière et trompeuse. Pour des motifs qui n’avaient rien d’humanitaire, le régime de Vichy a cherché à défendre sa souveraineté. Il a livré les juifs étrangers, hommes, femmes, enfants, vieillards et malades, ce qui devrait d’ailleurs suffire à démontrer son ignominie, de manière à montrer qu’il pouvait, dans certains cas, protéger ses nationaux. A partir de là, Zemmour met en marche une machine à slogans qui détourne totalement la vérité historique.

    Dans ses déclarations à l’emporte-pièce, comme dans le chapitre consacré à ce sujet dans son livre, il néglige plusieurs faits essentiels :

    — Le régime de Vichy, qu’il présente au spectateur candide en « sauveur de juifs », a promulgué dès 1940, sans pression particulière des Allemands, un statut des juifs discriminatoire et honteux, qui a facilité ensuite la tâche des nazis dans leur répression anti-juive. C’est ce qu’a montré le livre de Robert Paxton, et beaucoup d’autres, que Zemmour rejette, alors qu’il a permis de mieux comprendre la nature du régime de Vichy. Celui-ci n’était pas seulement fondé sur l’idée d’une acceptation réaliste de la défaite. Il a aussi mis en place un système autoritaire, xénophobe et antisémite, qui effaçait tous les acquis républicains.

    — Le régime de Vichy a facilité la tâche des Allemands au moment des grandes rafles et n’a jamais élevé la moindre protestation contre le traitement inhumain réservé aux juifs qu’il livrait, pour l’essentiel des juifs étrangers, dont il savait fort bien, après 1942, qu’il étaient voués à un sort barbare. Le gouvernement Pétain a continué de collaborer jusqu’à la fin, sans jamais se démarquer sérieusement de la politique nazie, même quand elle réduisait à néant la souveraineté française et les principes les plus élémentaires de la vie humaine. Zemmour n’en souffle mot, ni dans son émission, ni dans son livre.

    — Si beaucoup de juifs français ont été sauvés, bien plus qu’en Hollande et en Belgique, c’est aussi et sans doute surtout parce que la population les a souvent aidés, comme le montre le livre de Jacques Sémelin et aussi pour une raison géographique : la position de la France ouvrait aux fuyards deux frontières relativement poreuses, celle de la Suisse et de l’Espagne, où les personnes menacées par le Reich, gaullistes, résistants, juifs ou pilotes alliés, trouvaient un refuge. Cette possibilité était fermée aux fuyards de Hollande et de Belgique, dont les frontières jouxtaient des territoires allemands ou occupés par les nazis.

    — Il est vrai, enfin, que l’existence du régime de Vichy a sans doute atténué, à certains égards, le sort des Français, par rapport à ce qu’aurait été une administration directe de la totalité du pays par la Wehrmacht. Mais la collaboration Pétain-Hitler a aussi facilité la tâche de l’armée allemande dans la guerre en reportant sur la police française une grande partie des tâches de maintien de l’ordre. Elle a prolongé la guerre et donc laissé plus de temps aux nazis pour mener à bien leurs projets exterminateurs. Elle a contraint beaucoup de Français à des actes infamants, qui consistaient à livrer des hommes, des femmes et des enfants à la barbarie nazie. D’autres Français ont refusé ces choix impossibles et cette déchéance. Ce sont les résistants. Ceux-là défendaient vraiment la France, non les séides du Maréchal, à qui Zemmour trouve de si belles excuses.

    — Autrement dit, en faisant l’éloge de Vichy sur la question des juifs, Zemmour, par nationalisme imbécile, prend finalement le parti de la collaboration. Il avalise la vieille thèse selon laquelle Pétain fut un bouclier pour les Français, thèse qui néglige le fait fondamental : fallait-il, dans l’espoir d’adoucir quelque peu le sort de la population française, collaborer avec les nazis ? Zemmour, implicitement, répond oui. Ainsi il répudie sans le dire, au nom de la défense de l’identité française, l’action de la Résistance et de la France libre, qui ont refusé tout compromis avec Hitler. En préconisant la poursuite de la guerre dès le 18 juin 1940, De Gaulle mettait l’honneur du pays avant la sauvegarde de sa population. Il appelait les Français à se rebeller contre l’occupant, quels que soient les risques. Zemmour, en assénant sans aucune précaution et sans aucune nuance que « Pétain a sauvé des juifs » justifie au fond la position du Maréchal dans sa querelle historique avec De Gaulle.

    — Ainsi, pour choquer, pour faire de l’audience, pour vendre son livre et pour pousser ses idées xénophobes, il piétine implicitement le gaullisme et prend le parti de Vichy. C’est l’aboutissement inéluctable de son ignorance des réalités, de son oubli des principes républicains, et de la négation du travail des historiens depuis vingt ans. C’est l’oeuvre de son obsession anti-gauche et de sa pathologie xénophobe. Zemmour était un agent lepéniste. Le voici avocat des collabos. Quo non descendam ?

    Laurent Joffrin, Directeur de la rédaction de Libération

     

     

     

    « Rassemblement du 17 octobre 2014 pour la reconnaissance d'un crime d'Etat *** Hommage à Jean Luc EinaudiIl était le créateur de « Ne me quitte pas » et de « Quand on a que l'amour ». Jacques Brel interprétait la chanson française comme nul autre. Jacques Brel nous a quitté le 9 octobre 1978 »

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