• Guy Béart fait ses adieux et réagit aux attentats parisiens

    Guy Beart fait ses adieux et réagit aux attentats parisiens

    Guy Beart fait ses adieux et réagit aux attentats parisiens

    A 84 ans, l'interprète de l'Eau vive a fait ses adieux ce samedi soir à l'Olympia. Un dernier tour de scène précédé par un entretien accordé au Figaro dans lequel il réagit à l'attaque contre Charlie Hebdo.

    "C'est le tout dernier" récital, a juré jeudi à l'AFP Guy Beart en rappelant qu'il n'était plus monté sur scène depuis une série de concerts à Bobino, il y a quinze ans. "On va chanter avec le public en première partie, ils connaissent pratiquement toutes mes chansons. En deuxième partie, il va y avoir de grands artistes contemporains, plus jeunes que moi, qui vont venir chanter avec moi: Julien Clerc, Emmanuelle Béart, Patrick Sébastien", raconte l'artiste, qui attend encore les réponses d'Alain Souchon et Laurent Voulzy, également conviés.

    "J'ai voulu ça comme un coup de chapeau avant de partir dans l'autre monde. J'ai bientôt 85 ans", souligne-t-il d'une voix vive, écartant tout concert supplémentaire après l'Olympia. "Même si le public me donnait beaucoup d'amour, il n'y a pas que l'amour, il y a la raison", assure celui qui incarne depuis plus cinquante ans une chanson française poétique et atemporelle.

    C'est la chanson L'eau vive qui fait de lui un chanteur populaire, en 1958, une mélodie que des générations de Français ont fredonnée. "J'ai toujours voulu être un anonyme et que les oeuvres demeurent. C'est ce qui se passe d'ailleurs: beaucoup de gens connaissent mes chansons sans savoir que c'est moi qui les ai faites", dit Guy Béart à la veille de son concert de l'Olympia.

    Un franc-parler toujours présent

    Un artiste qui a brillé grâce à certaines chansons mais également pour son franc-parler. Une liberté de ton dont il a encore fait preuve dans un entretien accordé au Figaro. Une interview dans laquelle il revient sur les tragiques événements qui ont marqué la France la semaine précédente. "J'ai été très peiné, car j'ai perdu mon ami Wolinski. Je lui avais parlé trois jours avant le drame. Il devait même venir à mon récital. C'était un homme remarquable. Lui, qui ne croyait pas en Dieu, faisait le bien autour de lui. Je suis sûr qu'il sera accueilli au Paradis parmi les justes", confie-t-il.

    "Les religions ne devraient pas exister. Dieu n'en voulait pas d'ailleurs, c'est écrit dans la Bible. Il était contre toutes les guerres. Moi, je crois en Dieu, en un dieu de toutes les religions. Ces personnes qui ont commis les attentats de la semaine dernière n'ont rien à voir avec l'islam. Ces cons ne connaissent pas le coran. (...)

    Voici sa toute dernière chanson chantée à l'Olympia :

    « Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littératureL'EDITO D'HENRI POUILLOT "Le drame de Charlie-Hebdo relance une réflexion nécessaire sur le droit à la liberté d’expression" »

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