Photo : Hérault-Tribune
A Béziers, le 1er novembre 2015 le maire
Robert Ménard va, une fois de plus, s’incliner
devant la stèle de la honte, entouré de tout ce
qu’il y a de plus nostalgériques extrémistes…
Pendant ce temps des Républicains reçoivent des
lettres contenant des menaces de mort…
Photos : Henri POUILLOT
Sur cette stèle figurent donc les photos des 4 tueurs de l’OAS condamnés à mort et fusillés. Ils sont présentés comme des héros victimes de leur engagement pour l’Algérie Française, et ce dans un espace public. Figurent aussi ces références aux 2 drames dont l’OAS porte la responsabilité essentielle en ayant organisé ces manifestations des 26 mars et 5 juillet et orchestré les provocations devant déclencher les réactions sanglantes, et ce, dans le seul but de tenter de remettre en cause le cessez le feu signé qui avait mit fin à la Guerre d’Algérie.
Pendant ce temps des Républicains biterrois
reçoivent des lettres contenant des menaces
de mort : prenons connaissance de l'article
de Jacques CROS
La dérive fascisante de notre ville, intimement liée à ses problèmes économiques et sociaux, prend des dimensions inquiétantes. Un malade mental vient d’envoyer une lettre contenant des menaces de mort au 2 de la rue Voltaire. Ces menaces visent Aimé Couquet, Linda Mendy et Medhi Roland, engagés pour la solidarité avec les réfugiés, pour la paix, contre le racisme et la xénophobie.
Oui il s’agit d’un détraqué mais son acte imbécile n’est pas sorti du néant. Il est en conformité avec le climat entretenu par le maire de Béziers. Si ce dernier n’a pas la folie du demeuré qui se réclame du Ku-Klux-Klan pour menacer de mort ceux qui résistent à l’emprise fascisante, il est responsable de cette ambiance délétère à laquelle nous sommes confrontés.
Si on fait le bilan de toutes les dispositions prises ou qu’il essaie de prendre, on voit que Ménard cultive la violence, la haine, particulièrement à l’encontre des pauvres gens. C’est son fonds de commerce ! La bourgeoisie peut dormir sur ses deux oreilles, ce ne sont pas les idées de l’extrême droite qui permettront que soit élevé le niveau de conscience de ce qui est en cause dans la crise que nous vivons.
Bien sûr que celui qui a posté cette lettre de menace est taré. Mais le nazisme s’est servi de ce genre d’individus pour se développer en Allemagne. On connait le résultat, la guerre et des souffrances horribles. Alors oui il faut trouver le coupable qui à coup sûr donne dans la démence et il faut combattre l’idéologie qui permet à ce genre de personne d’émerger. Cela passe par une autre politique que celle que nous subissons au plan national, européen et mondial. Elle est insupportable pour l’immense majorité des gens.
Jacques CROS
Les trois personnes menacées par le fameux tract du KKK avec Aimé Couquet au centre
Ce n'est pas la première fois que l'élu
Aimé Couquet reçoit des menaces de mort
EN 2014
Voici un autre visage de la fascisation de notre pays. Que ceux qui ne croient pas que la fascisation est en cours lise donc ce que nous dit A Couquet.
Le FN cristallise sur son nom la colère sociale. Avec l’aide consciente ou imbécile des médias, il apparait comme le parti du peuple, « populiste », comme le parti anti UE, ce qu’il n’est évidement pas (il suffit de le voir adouber R Ménard qui se revendique comme « europhile proclamé »), comme un parti anti système, alors qu’il œuvre à sauvegarder le système capitaliste, comme un parti patriote alors qu’il est par ses origines historiques et ses positions anti-national.
Parti qui se prétend républicain le FN n’est qu’un parti d’extrême-droite anti-républicain dont le comportement réel montre sa vraie nature anti-démocratique.
Il suffit de regarder pour comprendre. Ménard est le digne représentant de ce pont entre la droite et l’extrême-droite qui menace notre France. No Pasaran !
Huit mois de gestion de Robert Ménard à Béziers
Aimé Couquet est conseiller municipal de Béziers.
Le 4 Avril 2014, en tant que doyen, il est président de la séance d’investiture de Robert Ménard. On verra dans la vidéo ci-dessous le courage dont il a fait preuve pour s’exprimer en Conseil municipal devant une horde de frontistes qui l’ont hué dès ses premiers mots, l’obligeant à reprendre à plusieurs reprises sa première phrase.
Imaginons ce que serait une France aux mains de cette engeance.