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Approche intime des Français qui ont combattu pendant la guerre d’Algérie et qui peinent à témoigner

 

Approche intime des Français

qui ont combattu pendant

la guerre d’Algérie et qui peinent

à témoigner

  Approche intime des Français qui ont combattu pendant  la guerre d’Algérie et qui peinent  à témoigner

Les accords d’Evian, qui ont mis fin à la guerre d’Algérie ont plus de soixante ans. En France, ceux qui ont combattu ont peu parlé des « événements » comme on les nommait à l’époque, souvent synonyme de honte. Les lois d’amnistie, la reconnaissance tardive de la guerre n’ont pas contribué à faire émerger la parole. Emmanuel Vigier, réalisateur marseillais, est fils d’appelé. Dans sa ville natale, en Auvergne, il a interrogé son père et ses proches. Un silence toujours pesant. 

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Y
Comment voulez vous témoignez  ??? pour contre-dire  - un certain historien, qui racontait encore en 2012 devant une vingtaine autres historiens et autres spectateurs responsables d'anciens Combattants, <br />    a  l’Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d’Algérie de Paris  <br />    "que la force locale était composée uniquement d'Algériens". et nous oubliés,- nous - militaires du contingent de métropole dans ces unités Algériennes<br /> LES ASSOCIATIONS COMPOSANT L'EPHMGA ( l’Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d’Algérie de Paris) sont les cinq associations départementales des anciens combattants concernés par la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie :<br />  ASSOCIATION DES COMBATTANTS PRISONNIERS DE GUERRE – COMBATTANTS ALGÉRIE TUNISIE MAROC (ACPG-CATM)<br />  ACPG de la Seine - 23 rue Dames 75017 Paris        - tel : 01 42 94 12 26  <br /> <br />  ASSOCIATION RÉPUBLICAINE DES ANCIENS COMBATTANTS (ARAC)<br /> <br />  FÉDÉRATION NATIONALE DES ANCIENS COMBATTANTS D'ALGÉRIE- MAROC ET TUNISIE (FNACA)<br /> Fnaca de paris - 13 rue Edouard Manet - 75013 Paris 01 42 16 88 78<br /> <br /> UNION DÉPARTEMENTALE DES ANCIENS COMBATTANTS (UDAC) <br /> UNION NATIONALE DES COMBATTANTS (UNC) <br /> UNC - Groupe de Paris 15, rue de Richelieu 75001 PARIS - 01 42 96 08 13
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Y
><br /> Pour les militaires qui ont été envoyés en 1961 et 1962 en Algérie  ><br /> - Surtout évitez de parlez pas de l'OAS et de la Force Locale Algérienne -<br /> Extrait du message reçu le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé.<br /> " j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités<br /> (Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment  d'y être des sortes d'otages.<br />  A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence"<br />  <br /> Je déplore encore que le cessez-le-feu du 19 mars 1962 et la pacification ensuite par une force locale algérienne composée de 10% de militaires FSE de métropoles n'a pas été évoqué à cette conférence par Jean Pierre Gaildrat<br />  <br />  ><br />  Aucun doute, les militaires métropolitains du contingent mutés dans les 114 unités de la force locale algérienne,déployés dans toute l'Algérie  sans leur demander leurs avis, étaient passés sous silence. <br />  <br />  <br />  
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C
Personnellement n'ayant pas grand chose à me reprocher concernant cette guerre à laquelle j'ai participé de mars 1960 à avril 1962 ce n'est sûrement pas pour une raison de honte ue je n'en ai pas parlé après mon retour à la vie civile. C'était je crois pour évacuer cette période désagréable de mon existence de ma pensée et de mes préoccupations. Si sur ce point les choses ont par la suite évolué et ont fait que j'ai consacré du temps à ce sujet c'est probablement à cause du contexte. La crise socio-économique insupportable que nous subissons s'est en effet accompagnée d'un regain de l'idéologie raciste et xénophobe, héritable du colonialisme et de la guerre menée en Algérie pour tenter de le perpétuer. A Béziers nous avons été aux premières pour mesurer l'ampleur du phénomène.<br /> Je n'ai jamais été intéressé par les activités festives proposées par l'association la plus importante des anciens d'Algérie. Je lui reproche par ailleurs  son esprit cocardier avec ses drapeaux, ses médailles, ses rites. Et surtout je déplore son incapacité à analyser la nature de cette guerre pour laquelle on nous avait incorporés. Et cette association est elle aussi à présent traversée par le courant raciste et xénophobe dont j'ai parlé plus haut.<br /> Ce pan de notre histoire est pourtant riche d'enseignements si n se réfère à la situation internationale actuelle avec 36 conflits recensés dans le monde et on devrait utiliser ce qu'il nous apporte pour condamner le recours à la guerre pour résoudre les problèmes. Elle ne règle rien, elle ne fait qu'aggraver les difficultés en générant des souffrances inutiles. C'est précisément ce qui s'est passé en Algérie.<br /> Je n'ai dans mon cas que perdu mon temps avec les vingt-six mois de ma jeunesse qui m'ont ainsi été volés et dont à coup sur j'aurais fait un meilleur usage, au demeurant plus profitable pour notre pays !<br /> J'ajoute qu'il faut trouver une certaine forme d'action pour intéresser les gens, les jeunes notamment, au sujet. Ce n'est pas évident mais la pratique aide. 
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