Jean-Marie Le Pen chante Edith Piaf pour... par nonstoppeople-officiel
Jean-Marie Le Pen a été interrogé par un journaliste néerlandais, mardi, sur ses déclarations concernant les chambres à gaz lors de la Seconde guerre mondiale.
Le président d’honneur du Front National a répondu en chantant du Edith Piaf : « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien. »
« Monsieur Le Pen, encore une question, est-ce que vous regrettez d'avoir dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire ? » Cette question a été posée par un journaliste néerlandais de la Nederlandse Omroep Stichting (NOS, radios et télévisions publiques néerlandaises) au président d’honneur du Front National, mardi, au Parlement européen.
Les députés européens étaient réunis pour élire leur président, le social-démocrate allemand Martin Schulz (réélu président du Parlement européen par 409 voix sur 612 suffrages exprimés).
Face caméra, Jean-Marie Le Pen répond en chantonnant du Edith Piaf : « Je ne regrette rien monsieur. Non, rien de rien, non, je ne regrette rien. »
Des propos qui ne vont pas manquer de susciter une nouvelle polémique. Jean-Marie Le Pen fait beaucoup parler de lui ces derniers jours.
JEAN-MARIE LE PEN MULTIPLIE
LES PROVOCATIONS
Mardi matin, l’ancien leader du Front national avait surpris en postant sur son compte Twitter : « Bravo aux équipes de France et d'Allemagne sélectionnées. Mais aussi chapeau pour l'équipe d'Algérie. » Une référence au match héroïque des Fennecs face à l’Allemagne, en huitièmes de finale de la Coupe du monde au Brésil. Démarche sincère ou provocation pour embêter sa fille Marine Le Pen ? Le président d’honneur du FN n’a pas encore donné la réponse. Jean-Marie Le Pen avait également créé la polémique début juin, en répondant à une question sur les critiques d’artistes comme Yannick Noah, Madonna et Patrick Bruel. « On fera une fournée la prochaine fois », avait-il déclaré. Patrick Bruel avait réagi à ce dérapage : « Je ne suis même pas triste pour moi. Les délires et les provocations de cet individu ne m'atteignent plus depuis longtemps. Il ne fait que montrer une fois de plus son vrai visage et celui du FN. Non je suis triste pour la mémoire de plus de six millions de gens »
Par Simon Bardet