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Châtenoy-en-Bresse « Pour la première fois de l’histoire, un génocide est filmé en direct par les victimes »

Châtenoy-en-Bresse est une commune de Saône-et-Loire. J’habite à 3 km et je ne pouvais pas manquer cette remarquable soirée de soutien au peuple palestinien. Jamais j’aurai imaginé rencontrer et écouter  le militant franco-palestinien Salah Hammouri.

Michel Dandelot 

 

Châtenoy-en-Bresse

« Pour la première fois

de l’histoire, un génocide est filmé en direct

par les victimes »

Ce jeudi, la soirée départementale de soutien au peuple palestinien organisée dans la salle des fêtes de Châtenoy-en-Bresse a réuni 140 personnes. La présidente nationale de l’Association France Palestine solidarité et le militant franco-palestinien ont commenté la situation dramatique à Gaza.

Le militant franco-palestinien Salah Hammouri et Anne Tuaillon, présidente nationale de l’Association France Palestine solidarité étaient invités à s’exprimer ce jeudi à Châtenoy-en-Bresse. Photo  Benoit Montaggioni

Sur les murs de la salle des fêtes de Châtenoy-en-Bresse, des drapeaux palestiniens et des affiches représentant une colombe en appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Et dans la salle, 140 chaises occupées. Le premier grand évènement départemental organisé par la toute jeune antenne saône-et-loirienne de l’Association France Palestine solidarité (AFPS) ce jeudi soir avait donc des allures de succès. Une mobilisation qui s’explique par la situation absolument dramatique dans la bande de Gaza, mais aussi par les personnalités invitées à s’exprimer : le militant Salah Hammouri   et Anne Tuaillon, présidente nationale de l’Association France Palestine solidarité.

Le droit international d’abord

Salah Hammouri a dédicacé son livre « Prisonnier de Jérusalem »   Photo Benoit Montaggioni

Châtenoy-en-Bresse « Pour la première fois  de l’histoire, un génocide est filmé en direct  par les victimes »

Au micro, cette dernière a réaffirmé que son association était d’abord une organisation « pro-droit » : « le droit international est au cœur de nos toutes nos actions et de nos analyses. Quand on parle d’“apartheid”, on ne fait pas référence à l’Afrique du Sud, et quand on dit “génocide” ce n’est par provocation. On se réfère à la définition internationale de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Et quand on parle de “génocide” on ne dit pas que ça à voir avec l’Holocauste. »

Et même si Anne Tuaillon a tenu à rappeler que cette terre avait connu « des massacres bien avant le 7 octobre » 2023 (notamment à l’endroit des Palestiniens), elle n’a pas cherché à minimiser la gravité de l’attaque du Hamas : « Ce sont des actes terribles, particulièrement atroces, qu’il reviendra à la justice internationale de qualifier pour savoir s’il s’agit de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité. »

Anne Tuaillon   présidente de l’Association France Palestine solidarité Photo Benoit Montaggioni

« On attend des sanctions, mais rien

ne bouge »

Au cours de la soirée ce n’est jamais la population israélienne ou même les juifs (le mot n’a d’ailleurs jamais été prononcé) qui ont été vilipendés mais bien l’État israélien et ses gouvernants : « Israël, comme tous les Etats, a le droit de se protéger. Mais Israël a aussi le devoir de protéger les populations qu’elle occupe. Aujourd’hui ce que fait Israël a l’endroit du peuple palestinien, c’est le strict contraire. On parle de 40 000 ou 50 000 morts. Quand le Hamas dit 30 000, il ne parle que des décès constatés. Mais combien de Gazaouis ont disparu ? Combien sont encore sous les décombres ? »

La présidente de France Palestine solidarité s’est aussi indignée de l’indifférence des puissances étrangères  : «Pour la première fois de l’histoire, un génocide est filmé en direct par les victimes. Mais il ne se passe rien. On attend des sanctions mais rien ne bouge. C’est absolument déconcertant.»

Les deux invités entourés de Ibtissame Chaplin et Richard Béninger de l’AFPS 71 créée début janvier. Photo Benoit Montaggioni

Une action prévue à Solutré

Salah Hammouri, expulsé en France après 10 ans dans les prisons israéliennes, a, lui, estimé que trois éléments étaient essentiels pour « faire reculer la machine de destruction qu’est Israël. » : « La résistance palestinienne », sa résilience, mais aussi la solidarité internationale. « Celle-ci est très très importante », a assuré l’activiste.

D’ailleurs, dans le cadre de l’action "100 sommets pour Gaza", un drapeau palestinien devrait être symboliquement planté samedi au sommet de la Roche de Solutré par les membres de l’AFPS 71.

SOURCE : Châtenoy-en-Bresse. « Pour la première fois de l’histoire, un génocide est filmé en direct par les victimes » (lejsl.com) 

Châtenoy-en-Bresse Israël/Palestine: « Ce

génocide auquel on n’apporte aucune

réponse fragilise tout le système juridique

mondial »

Salah Hammouri, 38 ans, militant de la cause palestinienne, a passé 10 ans dans les prisons israéliennes. En décembre 2022, l’avocat franco-palestinien a été expulsé de son pays par les autorités. C’est désormais depuis la France qu’il continue de militer. Ce jeudi soir, invité par l’association France Palestine solidarité, il donnera une conférence à Châtenoy-en-Bresse.

Salah Hammouri, militant palestinien, n’a aujourd’hui plus le droit de mettre le pied dans son pays. Il vit aujourd’hui en région parisienne. Photo Benoit Montaggioni

Dans le livre Prisonnier de Jérusalem, vous racontez votre parcours de militant en Palestine et vos incarcérations en tant que « prisonnier politique ». Vous dites qu’Israël agit « au mépris du droit international ». Depuis les atrocités du Hamas le 7 octobre et la terrible répression israélienne qui s’en est suivie à Gaza, avez-vous le sentiment que le droit international ne s’applique plus au Proche-Orient ?

« Quand on voit le génocide que commet actuellement l’occupant israélien, cela pose aujourd’hui plus que jamais la question de la nécessité du droit international et de son application. La seule chose qui semble compter aujourd’hui pour Israël, c’est le feu vert américain. Après 30 000 Palestiniens tués dans la Bande de Gaza (un chiffre avancé par le Hamas), Ndlr), les institutions internationales n’ont pu imposer ni un cessez-le-feu ni un respect du droit international. Cela veut dire que ce génocide, auquel on n’apporte aucune réponse, fragilise tout le système juridique mondial. »

Selon vous, pourquoi les démocraties occidentales, et notamment les États-Unis laissent faire ?

« Je pense que dès la création de l’État d’Israël, le but était pour les forces occidentales d’avoir une base armée avancée dans le Proche-Orient pour contrôler la région. C’est ce qui explique toujours le soutien américain actuel. »

Vous êtes Franco-Palestinien. Quel regard avez-vous sur l’attitude de la France aujourd’hui par rapport à ce qui se passe à Gaza ?

« Depuis des années, la France n’a aucune stratégie politique sur comment travailler sur la question palestinienne. Aucune réflexion sur comment chercher ses propres intérêts dans la région. Elle se contente de suivre la politique américaine. La France continue aussi la vente d’armes à Israël et elle ne juge pas les 4 200 Franco-Israéliens qui participent aujourd’hui au génocide. La France qui continue d’ouvrir les portes à Netanyahou (le premier ministre d’Israël, Ndlr) est aujourd’hui complice. »

L’attaque atroce du 7 octobre n’a-t-elle pas saboté tout le travail des militants de la cause palestinienne ? Le Hamas n’a-t-il pas tiré une balle dans le pied de ceux qu’il dit défendre ?

« Je ne sais pas comment répondre à ça, mais moi je ne pense pas qu’il a tiré une balle dans le pied des militants. Et, pour être honnête, j’évite de parler de ce sujet en interview parce que tout peut être mal interprété. »

Est-ce qu’une solution à deux États est désormais impossible ? Ou reste-t-il un espoir ?

« Non, avant même ce génocide en cours, il n’y avait déjà plus d’espoir pour une solution à deux États. Aujourd’hui, avant de parler de solution à deux États, il faut surtout se battre pour que les droits historiques du peuple palestinien soient respectés. Notamment le droit au retour et l’autodétermination. »

Avez-vous l’impression que l’opinion publique mondiale est désormais en train de se réveiller ? Notamment depuis le drame et la centaine de morts survenus lors d’une distribution alimentaire à Gaza.

« Le génocide en cours a remis la Palestine au rang de priorité politique mondiale. Sur l’opinion publique, je pense que les Palestiniens ont beaucoup gagné. Dans de nombreux pays, on a vu des milliers de personnes dans les rues et ça n’arrête pas. Cette opinion publique a aujourd’hui une seule mission : nous aider à isoler l’état de l’occupant. Il faut qu’on pousse les pays de l’Occident et les autres à réfléchir à comment isoler ce pays économiquement, politiquement et diplomatiquement. Et cela passe par un embargo militaire et économique. »

À la fin de votre livre, vous dites : « Vous ne trouverez pas une once d’antisémitisme chez moi. » Pensez-vous que c’est la peur d’être qualifié d’ « antisémite » qui freine une partie du monde à soutenir ouvertement les Palestiniens ?

« Je veux être clair, nous, notre combat, c’est le combat d’un peuple sous occupation contre une force occupante. La stratégie de nous accuser nous, les militants, d’être antisémites, est affreuse et malhonnête. L’utilisation de ce terme vise juste à mettre la pression sur nous et faire peur aux militants. Nous sommes des Français qui militons pour une cause juste : contre le sionisme, le colonialisme et le fascisme. »

Un militant dont se méfie l’Intérieur

L’association France Solidarité Palestine Saône-et-Loire, qui organise ce jeudi soir une conférence-débat à partir de 19 h 30 à la salle des fêtes de Châtenoy-en-Bresse, a eu un peu de mal à trouver une salle dans le Chalonnais. Une situation courante dès lors que Salah Hammouri doit s’exprimer. L’an passé, la préfecture de Meurthe-et-Moselle, redoutant un « trouble à l’ordre public » , a par exemple tenté d’interdire une conférence au cours de laquelle devait s’exprimer le militant franco-palestinien. Une décision cassée par le tribunal administratif de Nancy qui a relevé que lors de ses précédentes prises de parole, Salah Hammouri n’a pas tenu de propos « susceptibles d’être pénalement sanctionnés ou de susciter des troubles à l’ordre public. » Reste que pour Gérald Darmanin, le militant est une « triste personnalité ». Une partie de la communauté juive le considère même comme un « terroriste », mais l’ONG Amnesty International le décrit comme un « défenseur des droits humains ».

SOURCE : Châtenoy-en-Bresse. Israël/Palestine: « Ce génocide auquel on n’apporte aucune réponse fragilise tout le système juridique mondial » (lejsl.com) 

Expulsé par Israël en décembre 2022, les

premiers mots de Salah Hamouri en France :

"Je veux continuer le combat"

18 décembre 2022 AÉROPORT DE PARIS-CHARLES DE GAULLE 

L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé dimanche par Israël après plusieurs mois de détention, est arrivé en fin de matinée à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, où il a affirmé vouloir continuer "le combat". "J'ai changé d'endroit mais le combat continue" a déclaré l'avocat de 37 ans à son arrivée à l'aéroport parisien de Roissy, où il a été accueilli par sa femme Elsa et plusieurs dizaines de ses soutiens, dont certains scandaient "Palestine vivra, Palestine vaincra". "Aujourd'hui, je sens que j'ai une responsabilité énorme pour ma cause et mon peuple. On ne lâche pas la Palestine. Notre droit c'est de résister", a-t-il ajouté. La France a "condamné" dimanche l'expulsion de Salah Hamouri, la jugeant "contraire au droit" et rappelant avoir "engagé de multiples démarches auprès des autorités israéliennes pour manifester de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d'un résident palestinien de Jérusalem-Est, territoire occupé au sens de la quatrième convention de Genève". "Aujourd'hui, je suis arraché de ma patrie brutalement par cette force occupante, qui continue ce nettoyage ethnique depuis 1948", a déclaré l'avocat franco-palestinien, dimanche, après avoir remercié les personnes l'ayant soutenu pendant ses "mois d'emprisonnement". "Ce n'est pas parce que l'Etat d'Israël m'a expulsé qu'on ne va pas revenir", a-t-il affirmé, très ému et la gorge nouée. Salah Hamouri avait été condamné en mars dernier à une détention administrative, une mesure controversée permettant à Israël d'incarcérer des suspects sans accusation formelle. Soupçonné par Israël de liens -ce qu'il nie- avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l'Etat hébreu et l'Union européenne, Salah Hamouri avait appris fin novembre qu'il allait être expulsé en décembre vers la France. Mais son expulsion avait été reportée à la suite d'audiences devant la justice militaire, ses avocats remettant en cause son ordre d'expulsion et aussi la révocation de son statut de résident de Jérusalem-Est. Né dans cette partie de la Ville sainte, annexée et occupée par l'Etat hébreu, Salah Hamouri ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d'un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué, ce qu'il conteste. Or, début décembre, les autorités israéliennes ont confirmé la révocation de son statut ouvrant ainsi la voie à une expulsion imminente malgré une nouvelle audience prévue le 1er janvier. Son expulsion intervient peu avant la formation d'un nouveau gouvernement en Israël mené par Benjamin Netanyahu, vainqueur des législatives du 1er novembre, et ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d'extrême droite.

Faisons de ce samedi 9 mars à Paris

un sursaut pour la paix et l'humanité

30 000 morts à Gaza selon des sources validés par l'ONU. 2,2 millions de personnes menacés de famine, alors même qu'Israël continue à entraver l'acheminement de l'aide humanitaire. Pour mettre fin au massacre et à l'impunité, la mobilisation populaire doit grandir.

Combien de morts faudra-t-il pour que cesse l'indifférence et l'impunité ?

A quelle échelle d'atrocités se mesure le degré d'humanité d'une civilisation ?

30 000 morts à Gaza selon des sources validés par l'ONU. Le Pentagone avance le chiffre de 25 000 victimes en prenant uniquement en compte les enfants et femmes. Toujours selon l'ONU, 2,2 millions de personnes sont désormais menacés de famine, alors même qu'Israël continue à entraver l'acheminement de l'aide humanitaire.

En Cisjordanie l'armée et les colons chassent les palestiniens de leurs terres, multiplient les arrestations et détentions arbitraires et pratiquent la torture.

En Israël les manifestations pour la Paix sont systématiquement interdites et leurs participants arrêtés. Netanyahou envisage toujours une intervention terrestre à Rafah qui serait un carnage supplémentaire.

L'éradication du Hamas est un alibi. C'est du nettoyage ethnique des palestiniens dont il est question. Ce que rappelle notre camarade Aïda Touma-Suleiman, députée communiste israélienne dans l'Humanité : Ce gouvernement israélien (…) veut la création du Grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée. » Déplorant la complicité des puissances occidentales « préférant répéter stupidement qu'Israël a le droit de se défendre ».

Si l'impunité a prévalue jusqu'ici, les initiatives auprès de la CIJ et de plusieurs instances internationales se multiplient. Pour les rendre contraignantes, l'indispensable mobilisation populaire doit grandir.

D'abord pour l'urgence d'un cessez le feu à Gaza et pour mettre fin à cette guerre coloniale, sans quoi aucun avenir viable pour les palestiniens, mais aussi pour les israéliens ne pourra advenir. Seul le respect des résolutions internationales et la paix sont les garants de la sécurité.

Ensuite parce qu'à travers l'impunité totale des autorités israéliennes, l'ONU et le droit international se trouvent considérablement délégitimés et fragilisés.

Enfin parce que laisser faire et justifier la vengeance, c'est consacrer la barbarie comme moyen légitime de résolution des conflits et ouvrir une nouvelle ère des relations internationales lourdes de périls pour tous les peuples du monde.

Faisons de ce samedi 9 mars à Paris

et d'autres villes un sursaut pour la paix

et l'humanité

Châtenoy-en-Bresse « Pour la première fois  de l’histoire, un génocide est filmé en direct  par les victimes »

Des milliers de manifestants

à Paris pour un "cessez-le-feu immédiat"

à Gaza

 

Châtenoy-en-Bresse « Pour la première fois  de l’histoire, un génocide est filmé en direct  par les victimes »

©Emmanuel Dunand, AFP - Manifestation pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza, le 9 mars 2024 à Paris

Châtenoy-en-Bresse « Pour la première fois  de l’histoire, un génocide est filmé en direct  par les victimes »

©Emmanuel Dunand, AFP - Manifestation pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza, le 9 mars 2024 à Paris

Châtenoy-en-Bresse « Pour la première fois  de l’histoire, un génocide est filmé en direct  par les victimes »

©Emmanuel Dunand, AFP - Manifestation pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza, le 9 mars 2024 à Paris

Châtenoy-en-Bresse « Pour la première fois  de l’histoire, un génocide est filmé en direct  par les victimes »

©Emmanuel Dunand, AFP - Manifestation pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza, le 9 mars 2024 à Paris

Plusieurs milliers de personnes ont participé samedi à Paris à une manifestation où était présente la militante pro-palestinienne et candidate aux européennes Rima Hassan, pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza après un peu plus de cinq mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.

Selon la préfecture de police, le cortège a rassemblé 11.500 manifestants. Une organisatrice a annoncé "60.000 personnes" au micro.

Répondant à un appel du collectif Urgence Palestine, soutenu par la France insoumise (LFI), les manifestants, qui brandissaient des affiches clamant "SOS Gaza" et des drapeaux palestiniens, sont partis de la place de la République et ont achevé leur marche vers 17H00 sur la place de la Bourse.

Ils scandaient "Stop génocide", "Israël, apartheid, boycott" ou encore "Free Palestine".

Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste du parti aux élections européennes Manon Aubry et Rima Hassan, qui figure aussi sur cette liste, étaient présents dans le cortège.

"Il y a quelques mois, c'est en tant que citoyenne que j'avais rejoint l'ensemble de ces mobilisations", a déclaré la militante franco-palestinienne au départ de la manifestation.

"Aujourd'hui, je me réjouis de les poursuivre au côté d'une famille politique, d'un mouvement politique, et celui de la France insoumise", a-t-elle ajouté. "La voix de la France compte et plus que jamais elle doit résonner jusqu'au Parlement européen pour obtenir encore une fois un cessez-le-feu permanent et immédiat et une paix entre les peuples".

A Lyon, environ 750 personnes, selon la préfecture du Rhône, ont manifesté dans le centre-ville derrière une grande banderole "Levée du siège criminel de Gaza".

Une "marche pour la paix" de 36 km, la distance entre la ville de Gaza et Rafah, a aussi été organisée au départ de Strasbourg.

A Nantes, 800 personnes ont manifesté "dans le calme", selon la préfecture de Loire-Atlantique. La maire PS de la ville, Johanna Rolland a écrit sur X: "Présente à la manifestation à #Nantes cet après-midi pour demander un cessez-le-feu immédiat. 30 000 morts et la famine à #Gaza: le massacre des populations civiles doit cesser. Les otages doivent être libérés."

Après plus de cinq mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas, les frappes israéliennes sur Gaza ne connaissent aucun répit : ces dernières 24 heures, au moins 82 personnes y ont péri, portant à 30.960 le bilan des morts à Gaza depuis le début du conflit selon les autorités du mouvement islamiste, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

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C
Que faire ? Populariser cette initiative de Châtenoy-en-Bresse serait sûrement une bonne chose.
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N
« Ce sont des actes terribles, particulièrement atroces, qu’il reviendra à la justice internationale de qualifier pour savoir s’il s’agit de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité. »<br /> dixit cette dame<br /> Toujours ce besoin pour ne pas facher le méchant loup <br />  <br />  <br />  
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P
Et tout ça à Chatenoy-en-Bresse!!! BRAVO!
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