Histoire de l’Algérie : Le grave dérapage
d’un historien français
L’historien français controversé Jean Monneret vient de signer un nouvel épisode de haine et de discrimination à l’égard l’Algérie. Dans son dernier ouvrage « Dissidence / dissonance », l’écrivain critique ce qu’il appelle « la vision biaisée contemporaine de la réalité coloniale en Algérie ». Jean Monneret a qualifié les jeunes historiens algériens de « génération d’historiens prétendument désinhibés ». Il a prétendu que « le conflit en Algérie comme la période coloniale sont devenus les sources inépuisables d’un procès de l’armée française et de la France tout court ».
Connu pour ses positions hostiles à l’Algérie, en particulier à son histoire révolutionnaire, Jean Monneret vient de publier un ouvrage intitulé “Dissidence-Dissonance : contre la désinformation sur la guerre d’Algérie”. L’historien français s’attaque aux jeunes universitaires algériens qui s’intéressent à l’histoire coloniale de la France en Algérie. Jean Monneret les qualifie de « génération d’historiens prétendument désinhibés ».
« Le conflit algérien, c’étaient eux (les jeunes historiens algériens, NDLR)», a-t-il écrit. Et d’ajouter que « ces jeunes gens étaient acquis à un anticolonialisme assez primitif. En pleine guerre contre l’hydre islamiste, le conflit en Algérie comme la période coloniale sont devenus les sources inépuisables d’un procès de l’armée française et de la France tout court. »
Jean Monneret dira encore que « dans cette historiographie jeune et désinhibée, il n’y a guère de préoccupation nationale, ni la crainte d’embellir, fût-ce indirectement, la violence révolutionnaire. »
Il indique que « durant les années 1990, la recherche historique concernant la guerre d’Algérie fut touchée par un mal insidieux et malheureusement profond. On vit monter au créneau une génération d’historiens jeunes et prétendument désinhibés, mais n’ayant rien connu du conflit et n’ayant surtout qu’une très faible idée des passions et des déchirements qu’il causa. Encensés par les média auxquels ils facilitèrent l’étrange travail de repentance qui a transformé notre pays […], ils acquirent vite le monopole de la parole publique ».
A rappeler que Jean Monneret, président de l’Association cantonale de Poligny des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, a toujours appelé à écrire l’histoire de la guerre d’Algérie par des historiens et non par des politiques. Il avait notamment critiqué la reconnaissance, par le président français Emmanuel Macron, des crimes de guerre perpétrés en Algérie.
SOURCE : https://www.observalgerie.com/histoire-de-lalgerie-le-grave-derapage-dun-historien-francais/2020/
Jean Monneret président cantonal de la FNACA de Poligny (Jura) n’était pas favorable à la commémoration du 19 mars 1962 si l’on lit le texte ci-dessous… mais nous sommes habitués il y a toutes sortes d’individus à la FNACA, il y a eu Bigeard « et ses crevettes » et il y a peu de temps à Béziers le remplacement de la rue du 19-Mars-1962 par le nom du putschiste Elie Denoix de Saint-Marc, sans aucune réaction du Comité local ou du Comité départemental de Béziers et du Biterrois qui sont même allez lécher les bottes de l’extrémiste Ménard pour organiser leur congrès départemental mais annulé en raison du confinement… Rappelez-vous ce sont les bras grands ouverts que Ménard allait les recevoir…
DES HISTORIENS RAPPELLENT LA DRAMATIQUE REALITE DU 19 MARS 1962
Avant la célébration du 19 mars par le Président de la République, il avait paru nécessaire à Joseph Perez, Jean Monneret et Maurice Faivre de publier un texte court, qui rétablissait la réalité des faits. Texte qui a reçu le soutien de 23 historiens.
Au moment où, contrairement à tous ses prédécesseurs et singulièrement François Mitterand, le président Hollande a prévu de célébrer le 19 mars, s’impose un rappel des faits historiques.
Le 18 mars 1962, les négociateurs d’Evian signaient un accord de cessez-le-feu entre l’armée française et le FLN qui dirigeait la rébellion indépendantiste. Le texte était accompagné de « déclarations gouvernementales » censées garantir la sécurité des Européens présents en Algérie, comme de ceux, de toutes origines, qui s’étaient opposés au FLN. Les harkis, supplétifs de l’armée française n’étaient pas mentionnés. La promesse, toute verbale, du FLN qu’il n’y aurait pas de représailles contre eux, fut jugée suffisante par le négociateur français Louis Joxe…..
Le texte d’Evian fut publié le 19 mars 1962. Depuis, certaines organisations considèrent cette date comme celle de la fin de la Guerre d’Algérie. Or, loin que le conflit s’apaisât à partir du 19 mars, il ouvrit une période de massacres et de violences sans précédent dont la fusillade du 26 mars ,rue d’Isly ne fut pas le moindre. Il en alla ainsi non seulement jusqu’au 3 juillet, où Paris reconnut l’indépendance de l’Algérie, mais , jusqu’à l’automne de 1962 et au-delà.
La période suivant l’indépendance fut marquée d’un surcroît d’enlèvements et de massacres. Les victimes musulmanes du FLN furent plus nombreuses durant ces six mois qu’elles ne l’avaient été durant les huit années précédentes. Le nombre des Pieds-Noirs enlevés quintupla, contraignant l’immense majorité d’entre eux à un exil définitif. Ajoutons que durant ce semestre abominable, nombre de militaires français furent tués ou enlevés ; ainsi, 386 perdirent la vie et plusieurs centaines d’autres sont-ils portés disparus à ce jour .
Dès le 17 avril 1962 , l’encre d’Evian étant à peine sèche, le FLN inaugura le terrorisme silencieux, les enlèvements massifs d’Européens à Alger, à Oran, dans la campagne oranaise et en Mitidja. Ces rapts prenaient pour prétexte : la lutte contre l’Organisation Armée Secrète (OAS). Ils frappaient en réalité tous les Européens. Jugeons-en: en mai 1962 ,272 Européens furent enlevés en Alger contre 44 en avril. A la fin du mois de juin, on évaluait à plus de 1000 les victimes européennes de rapts dans la seule région algéroise.
Deux jours après, le 5 juillet à Oran, jour de célébration de l’indépendance, une manifestation venue des quartiers musulmans submergea le centre-ville européen. 700 Pieds-Noirs et une bonne centaine de Musulmans pro-français furent massacrés. Ceci accentua l’exode et le rendit irréversible.
Mais il faut rappeler que les victimes les plus nombreuses se situèrent parmi la population des français-musulmans. Dès après le 19 mars, des harkis furent attaqués et exécutés notamment à Saint-Denis-du-Sig, en petite et grande Kabylie, à Saïda où des membres du commando Georges furent enlevés et tués alors que plusieurs d’entre eux étaient officiers français.
Après le 3 juillet, les représailles contre les Musulmans ayant combattu le FLN s’intensifièrent. Des dizaines de milliers furent assassinés, emprisonnés ou persécutés de diverses manières, malgré l’action exemplaire et courageuse de quelques officiers français ayant tenté d’exfiltrer cette population en danger de mort… Ces faits largement établis historiquement n’en sont pas moins dissimulés voire niés aujourd’hui. Ceux qui ont vécu les événements de ce vilain temps en sont marqués à jamais.
Aussi, cette date du 19 mars ne peut-elle être considérée ni comme la date d’un cessez-le-feu, ni comme la fin de la guerre d’Algérie. On ne peut pas plus la retenir comme le début d’une ère heureuse pour la population de ce pays, car après les 132 ans d’administration française, intervint une période d’anarchie qui engendra le régime du parti unique, la dictature militaire et la guerre civile des années 1990.
Pour beaucoup de Français, cette date est celle de la douleur et du recueillement. Pour les signataires du présent texte, il convient de la respecter comme telle.
CONCLUSION : Monneret parle et écrit comme tous les nostalgiques extrémistes du colonialisme, il est d’ailleurs né à Alger le 28 novembre 1939 à Maison-Carrée.