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La République bafouée à nouveau en 2017 par un groupuscule de nostalgériques extrémistes "Mettons les drapeaux en berne" MISE A JOUR

La République bafouée à nouveau en 2017 mais, hélas, sous un gouvernement de gauche depuis 2013

Mettons les drapeaux en berne

 

demain 26 mars 2017

 

 les nostalgériques extrémistes

 

vont bafouer la République

 

MLa République bafouée à nouveau en 2017 mais, hélas, sous un gouvernement de gauche depuis 2013

Capture d'écran

La République bafouée à nouveau en 2017

par un groupuscule de nostalgériques extrémistes

UN SOUVENIR DU 26 MARS 2008

C'était en 2008 la cérémonie en hommage aux participants de la manifestation de l’organisation séditieuse OAS du 26 mars 1962 a pu se tenir  sous l’Arc de Triomphe à Paris. Plusieurs associations ont protesté "contre la réhabilitation de l’OAS par les autorités françaises". Vous allez reconnaître nos amis Jean-François Gavoury, Henri Pouillot, Jean-Philippe Ould Aoudia.


Ce ne sont pas vous "les Africains"

 

OAS ASSASSINS !!!

 

La République bafouée à nouveau en 2017 par un groupuscule de nostalgériques extrémistes "Mettons les drapeaux en berne"

 

Et à Béziers

 

La République bafouée à nouveau en 2017 par un groupuscule de nostalgériques extrémistes "Mettons les drapeaux en berne"

 

La République bafouée à nouveau en 2017 par un groupuscule de nostalgériques extrémistes "Mettons les drapeaux en berne"

 

Le point de vue de Jacques Cros

 

Le 26 mars 1962

La République bafouée à nouveau en 2017 par un groupuscule de nostalgériques extrémistes "Mettons les drapeaux en berne"

Source : Publié le 25/03/2017 par Cessenon 

Je n’ai aucun souvenir personnel de ce drame. J’ai appris ce qui s’était passé ce jour-là à Alger bien plus tard. Voici ce que j’en sais.

Nous sommes quelques jours après le cessez-le-feu, obtenu avec la signature le 18 mars des Accords d’Evian. Cette situation ouvre la voie à l’indépendance de l’Algérie. C’est une perspective que n’acceptent pas les jusqu’au-boutistes de l’Algérie française.

Pourtant bien que l’armée française tienne le terrain la guerre est politiquement perdue. L’utilisation de la force que détiennent les militaires est sans effet sur les consciences. Conscience du peuple algérien, conscience des Français, conscience de l’opinion internationale. Il faut se rendre à l’évidence le colonialisme, forme aggravée du capitalisme, n’est plus supportable.

Cette donnée n’est pas prise en considération par les partisans de l’Algérie française. Les activistes de l’OAS conditionnent la communauté européenne pour refuser l’inéluctable. Un appel à une insurrection générale est lancé.

Les Algérois sont invités à rejoindre Bab-el-Oued ; quartier européen de la ville, bouclé par les forces de l’ordre. Si les manifestants qui se dirigent dans cette direction ne sont pas armés ce n’est pas le cas de tireurs qui du haut des immeubles visent les soldats.

Ceux-ci vont réagir et ouvrir le feu. Ce sera l’hécatombe. On relève 47 morts dans la rue d’Isly et 200 blessés dont une vingtaine succombera. L’OAS n’a pas craint de jouer avec la vie des manifestants en les engageant dans une action désespérée qui ne tenait pas compte de la réalité.

Je suis prêt à reconnaître que les victimes de la rue d’Isly ont été trompées et manipulées. Je refuse absolument de dire qu’ils sont « Morts pour la France ». 55 ans après il va se trouver des nostalgériques qui vont revenir sur cette affaire, non par compassion mais pour raviver une idéologie, celle qui régnait au bon temps de l’Algérie française, fondée sur la supériorité de la race européenne sur les autres.

A Béziers il est probable qu’un rassemblement aura lieu ce 26 mars 2017 devant la stèle des assassins de l’OAS, c’est habituel. Cela correspond aux idées xénophobes que l’on décèle dans la population. Le défaut de conscience de ce qui est en cause dans la crise socio-économique que nous vivons favorise cette tendance. Les attentats terroristes nourrissent également une telle dérive et expliquent qu’on accepte sans trop sourciller l’envoi de corps expéditionnaires en divers points de la planète

Il y a des lois qui ont conduit à amnistier les actes de violence qui ont accompagné la guerre d’Algérie. Elles n’ont nullement effacé le jugement que chacun peut porter sur eux et en particulier sur les crimes perpétrés par l’OAS qui ont suivi la date du 19 mars 1962.

Jacques CROS

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