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Massacre du 17 octobre 1961 : déferlement de haine contre une députée d’origine algérienne MISE AU POINT

 

Massacre du 17 octobre 1961 : déferlement

de haine contre une députée

d’origine algérienne

MISE AU POINT

Massacre du 17 octobre 1961 : déferlement  de haine contre une députée d’origine algérienne  MISE AU POINT

 

La réalité : les députés, même de gauche, se sont désintéressés presque complètement de la loi concernant le massacre des Algériens du 17 octobre 1961 :

De 495 (ou 497) députés sur 577 avaient piscine ? "La reconnaissance et la condamnation du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris", portée par @SabrinaSebaihi les aurait noyé ?

Pas de quorum de participation de la représentation nationale = loi nulle et non avenue. Ce principe devrait être imposé à l'assemblée nationale. AVEC effet RETROACTIF. C'est quoi ce pays où une assemblée composée de 577 députés peut faire passer des lois votées par seulement 82 votants... Et il devrait y avoir participation obligatoire de tous les députés aux séances de votes, avec retenues sur salaires en cas d'absence, voire exclusion définitive... même les travaux des commissions ne sauraient justifier des absences aux votes.

Massacre du 17 octobre 1961 : déferlement  de haine contre une députée d’origine algérienne  MISE AU POINT

L’Assemblée nationale française a adopté, jeudi 28 mars, une résolution condamnant le massacre du 17 octobre 1961 à Paris. Le vote est suivi d’un déferlement de haine contre la députée d’origine algérienne, Fatiha Keloua Hachi, qui a défendu le texte.

Un pas de plus vers la reconnaissance officielle du massacre du 17 octobre que le courant xénophobe et les nostalgiques de l’Algérie française ne digèrent pas. Le vote est suivi d’un déferlement de haine contre les députés qui ont défendu le texte.

La résolution, présentée par la députée d’origine algérienne, Sabrina Sebaihi (écologiste) et sa collègue Julie Delpech (Renaissance) a été adoptée par 67 voix pour et 11 contre.

Elle condamne « la répression sanglante et meurtrière des Algériens » commise le 17 octobre 1961 « sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon » et appelle le gouvernement français à inscrire cette date à l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles et à « travailler en commun avec les autorités algériennes pour appréhender leur histoire commune ».

La députée socialiste, Fatiha Keloua Hachi, qui a fait une intervention remarquable en plénière, a fait part vendredi d’une campagne de haine et d’un « déferlement de tweets racistes » qui la ciblent depuis le vote de la résolution condamnant le massacre du 17 octobre 1961.

L’élue a partagé sur X un échantillon des messages qu’elle a reçus. «Retourne en Algérie», « pourquoi vous n’êtes pas député à Alger plutôt ? » ou encore « vivement un vote pour la remigration »…

Ce à quoi elle a rétorqué : « Votre haine ne m’atteindra jamais ! Fière d’être députée de la nation et de me battre pour mes concitoyen (nes). »

Les députés du Rassemblement national (RN) ont voté contre la résolution. L’un d’entre eux a même qualifié le massacre du 17 octobre de « fake-news ».

Massacre du 17 octobre 1961 : campagne de haine contre la députée d’origine algérienne Fatiha Keloua Hachi 

Fatiha Keloua Hachi a prononcé des mots très forts dans son intervention pendant le vote. Elle a évoqué un visage sur une fresque à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) qui l’a « longtemps hantée ». « C’est le visage de Fatima, morte noyée dans la Seine parce qu’elle était algérienne », a-t-elle dit.

Le 17 octobre 1961, la police parisienne a réprimé violemment une manifestation d’Algériens sortis pour dénoncer un couvre-feu nocturne qui leur était imposé. Selon de nombreux historiens, jusqu’à 200 Algériens ont été tués cette nuit-là, dont beaucoup sont morts noyés dans la Seine, la rivière qui traverse Paris.

« Ce n’était pas un simple maintien de l’ordre qui aurait dégénéré, mais un bain de sang prémédité, une chasse à l’homme organisée », a accusé Fatiha Keloua Hachi, pour qui les massacres du 17 octobre constituent « un crime d’État, un crime colonial, un mensonge d’État, une dissimulation politique et médiatique et un effacement judiciaire ». « Vive l’amitié franco-algérienne », a-t-elle lancé.

Face au déferlement de haine qui l’a ciblée sur les réseaux sociaux, la députée d’origine algérienne a reçu le soutien de nombreux élus et du Parti socialiste dont elle est porte-parole.

« Ils sont faibles face à la force et la sincérité de son engagement », a écrit le PS, accusant ceux qui la dénigrent « dans l’anonymat des réseaux sociaux » de piétiner ce qu’elle incarne, « l’esprit républicain qui ne laisse aucune place au racisme ».

Le massacre du 17 octobre 1961 a été occulté pendant plusieurs décennies en France. Ce n’est qu’en 2012 que le président François Hollande a fait un premier geste fort, déclarant que « la République reconnaît avec lucidité ces faits ». Son successeur Emmanuel Macron a déposé une gerbe en 2021 sur l’un des lieux du massacre et a évoqué des « crimes […] inexcusables pour la République ». Toutefois, en 2023, le président Macron fait l’impasse sur la commémoration du massacre du 17 octobre 1961.

Merci de cliquer sur ce lien pour écouter

Fatiha Keloua Hachi

Massacre du 17 octobre 1961 : déferlement  de haine contre une députée d’origine algérienne  MISE AU POINT

https://twitter.com/i/status/1773334465521070309 

 

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