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Non Monsieur Kader Arif : on ne mélange pas, sur le Mémorial national, les criminels de l'OAS ou leurs sympathisants et les victimes de cette organisation terroriste

Non Monsieur Kader Arif : on ne mélange pas, sur le Mémorial national, les criminels de l'OAS ou leurs sympathisants et les victimes de cette organisation terroriste

CAEN. Dimanche 19 octobre 2014 : Sur la question du nom des civils morts pendant la guerre d'Algérie, inscrits au Mémorial national, le secrétaire d'État a expliqué qu'il était difficile « de revenir en arrière ». Il a proposé au contraire d'y inscrire aussi les noms de toutes les victimes civiles de l'Organisation de l'armée secrète (OAS), et pas seulement celles tuées pendant les manifestations organisées par l'OAS. « Afin d'en faire un mémorial global de la guerre d'Algérie ». Une partie de la salle s'est indignée.

La FNACA avait dit en 2010 " Au nom des 353831 anciens combattants en Afrique du Nord qu’il représente, le Bureau National de la FNACA exige que le Mémorial national du quai Branly à Paris, dédié aux « Morts pour la France » en Afrique du Nord, retrouve sa destination d’origine".

LA FNACA avait dit en 2012 :  

Par AFP le 28/02/12

Les noms de 1.585 victimes civiles et de disparus de la guerre d'Algérie ont été inscrits mardi en lettres lumineuses sur le mémorial national de la guerre d'Algérie, près de la tour Eiffel à Paris.

Au cours d'une brève cérémonie, en présence d'environ 200 personnes, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Marc Laffineur, a rendu hommage "à chacune des victimes civiles, quelle que fût leur origine, leur religion".

Deux ans de travail de recoupement ont été nécessaires pour établir une liste de disparus, dont les noms défilent à présent sur la colonne centrale du mémorial créé en 2002, quai Branly. "Les blessures héritées de ces pages tragiques sont encore vives", a souligné le secrétaire d'Etat, en regrettant que "la concurrence des mémoires" continue de raviver les rancoeurs.

A trois semaines du 50e anniversaire des accords d'Evian, qui instaurèrent le 19 mars 1962 le cessez-le-feu en Algérie, Marc Laffineur a souligné la volonté du gouvernement de veiller "à ce que l'évocation des événements soit la plus équilibrée possible, afin qu'aucune mémoire ne se sente lésée".

Sur le mémorial de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie -trois colonnes lumineuses plantées en bord de Seine- les noms des victimes civiles et des disparus ont rejoint ceux des militaires français et des supplétifs tombés en Algérie ou ceux encore des victimes de la fusillade de la rue d'Isly, du 26 mars 1962 à Alger.

La FNACA, l'une des principales associations d'anciens combattants d'Afrique du nord, a dénoncé lundi une initiative qui constitue, selon elle, "un détournement de la vocation" du mémorial et contribue "à la confusion des mémoires".

Selon les chiffres généralement retenus par les historiens, entre 2.000 et 3.000 civils français ont été tués durant la guerre d'Algérie.

 

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