Par micheldandelot1
1954 en Algérie. L'indépendance devient un enjeu sanglant. Attentats, répression, massacres de population... Plus les mois passent, plus les pro et anti-Algérie française se déchirent. Une marque va très vite comprendre qu'elle va devoir quitter le pays pour poursuivre son développement : Orangina.
Au début des événements en Algérie, la marque n'a que quatre ans d'existence et son fondateur Jean-Claude Beton se rend compte que les tensions sont catastrophiques pour son entreprise. "Les événements étaient synonymes de grèves, il savait qu'il aurait du mal à trouver des oranges sur le marché, explique Thierry Gaillard, l'actuel président d'Orangina. Donc son cœur balançait entre le passé, le présent et ce que sera son avenir."
Il a anticipé l'indépendance de l'Algérie en voyant que le Maroc et la Tunisie s'étaient séparés de la France en 1956. "Il savait très bien qu'il fallait 'mettre des pions' en métropole", raconte Françoise Beton, la fille du fondateur de la marque. Le succès est immédiat. Les boissons gazeuses à secouer s’arrachent en France après un coup de pub inattendu donné par les soldats de l'armée française en Algérie qui disaient apprécier la boisson.
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