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Pacte avec l’extrême droite : Macron a appelé personnellement Le Pen pour qu’elle valide le Premier Ministre

 

Pacte avec l’extrême droite : Macron

a appelé personnellement Le Pen

pour qu’elle valide le Premier Ministre 

L'extrême droite au pouvoir voilà un exemple parmi des milliers d'autres... Macron s'est vendu  aux racistes du RN


En juillet, la presse révélait l’existence de dîners secrets entre des macronistes et le Rassemblement National avant la dissolution et les élections, manifestement pour se préparer ensemble. 


L’organisateur de ces rencontres était Thierry Solère, un homme au cœur de la machine macroniste : ancien député LR, proche d’Édouard Philippe, entré en même temps que l’ancien Premier ministre en macronie, il est conseiller politique à l’Élysée. Il a donc organisé des repas en compagnie de Marine Le Pen, Jordan Bardella et des représentants du camp Macron pendant des semaines.

Libération révélait que «la dernière fois que Jordan Bardella a été vu dans la rue où réside Thierry Solère remonte au 12 juin, soit trois jours après la dissolution». Les macronistes et les fascistes préparaient ensemble la transition vers une coalition néofasciste à l’issue des élections.

C’est donc logiquement qu’une partie du camp macroniste a refusé d’appeler au «barrage républicain» contre le RN dans l’entre-deux tours, et que la France Insoumise est systématiquement exclue de «l’arc républicain», au profit de l’extrême droite. Édouard Philippe affirmait par exemple qu’«aucune voix ne doit se porter sur les candidats de la France insoumise» et répétait que la gauche était le vrai danger. La manœuvre était claire : le camp présidentiel désirait une coalition allant du RN à Renaissance.

Ce dimanche 8 septembre, maintenant que Macron a nommé un Premier Ministre de droite radicale, les choses se précisent encore davantage.

Le Journal du Dimanche, hebdomadaire racheté par Bolloré et très informé des affaires internes de l’extrême droite, explique que «Macron et Le Pen ont orchestré en secret la nomination de Michel Barnier à Matignon» et que «dans les coulisses de cette manœuvre, un homme clé : Thierry Solère, proche conseiller du président et agent de liaison entre les deux camps» qui «jouait les entremetteurs entre la patronne du RN et le président de la République».

Précisons que ce puissant conseiller macroniste est 13 fois mis en examen par la justice, notamment pour «trafic d’influence». Le quotidien Le Monde a qualifié Solère d’«homme politique le plus mis en examen de l’Hexagone».

C’est avec le RN que le choix de Barnier a été tranché. Le Pen a validé son nom, estimant qu’il est «respectueux» à l’égard du RN. Dès le lendemain du feu vert de la cheffe d’extrême droite, Macron nommait Barnier. Le JDD révèle que Macron a même personnellement «décroché son téléphone et appelé directement Marine Le Pen» et qu’un «accord a été scellé : pas de censure contre Barnier».

Dans le même numéro du journal de Bolloré, le nouveau Premier Ministre offre d’ailleurs une interview exclusive intitulée : «Les premières confidences de Michel Barnier : ”Je veux incarner un espoir pour la France”». La macronie a livré les clés de Matignon à un allié du RN et collabore avec le nouvel organe de presse de Bolloré. La collusion entre le RN, le milliardaire d’extrême droite et le camp Macron est désormais assumée au grand jour.

Les fascistes et les macronistes mangent à la même table, nomment un gouvernement d’un commun accord et votent voire préparent des lois ensemble. Cela a déjà été le cas en décembre dernier avec la Loi sur l’immigration de Darmanin, que Le Pen a qualifié de «victoire idéologique». Nous le disons depuis des années : un bloc bourgeois d’extrême droite est déjà au pouvoir en France, et il se moque des élections, des manifestations ou des contestations institutionnelles.

L’erreur majeure de la gauche a encore une fois été de sauver Macron au nom d’un ridicule «barrage républicain» qui n’a jamais existé. Dans tous les cas, le scénario du pire se précise de jour en jour. Dernière station avant l’obscurité. 

Dernière station avant l’obscurité 

Cliquez sur la photo de Fabien Roussel, ci-dessous, pour comprendre l'un des exemples parmi des milliers d'autres si le RN arrive au pouvoir pour ne jamais le rendre, sans une révolution citoyenne qui ne manquerait pas de se produire.

Pacte avec l’extrême droite : Macron a appelé personnellement Le Pen pour qu’elle valide le Premier Ministr

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Christian Daniel<br /> Un despotisme embryonnaire<br /> J’avais consacré un essai au personnage, en 2023, paru chez L’Harmattan et intitulé « La clique au pouvoir » puis un autre, publié chez le même éditeur, évoquait le passage que l’intéressé était en train de préparer afin d’aboutir, en 2027, à l’arrivée de l’extrême droite à la tête du pays : « La peste brune est à notre porte ». Je n’imaginais pas que cette transition serait engagée aussi tôt dans le temps.<br /> Emmanuel Macron a atteint, en sept ans, un stade jamais observé sous la cinquième République. De pantin à la solde de la finance, il est devenu une forme de despote en devenir, toujours prompt à fouler les nobles valeurs de notre pays. Certes, le personnage n’a pas encore égalé ses modèles mais, depuis quelques mois, il n’a cessé de fragiliser la démocratie en faisant la démonstration d’une succession de dénis patents.<br /> Si les faits sont indéniables : l’extrême droite est passée de 17 à 40 % sous la présidence Macron, la nomination du Premier ministre le 6 septembre a permis de constater qu’il y a une forme d’accord tacite avec le Rassemblement national pour valider ce choix. Macron a donc refusé l’évidence du résultat des législatives pour privilégier un « accord avec le diable ».<br /> Après une décision de dissolution irresponsable, prise à l’insu de ses collaborateurs les plus proches, et au mépris du peuple français, « le petit monarque » vient de commettre l’irréparable : la confiscation du vote qu’il avait pourtant lui même provoqué. Il a refusé de reconnaître les résultats de ces élections législatives convoquées par lui au soir du scrutin des élections européennes. Cet homme d’État, pratiquant sans cesse le mépris, a commencé par différer de près de deux mois, sans justification, la réaction qui devait être légitimement prise au lendemain d’élections nationales de cette importance, puis il a fini par nommer un Premier ministre issu d’un parti, Les Républicains, qui avait largement perdu ces échéances. Les résultats, au soir du 7 juillet, n’avaient certes pas permis de dégager une majorité absolue mais présentaient, sans contestation possible, un groupe arrivé en tête qui, de fait, obtenait une majorité relative, Le Nouveau Front Populaire.<br /> Dans toute démocratie, le vote du peuple est respecté et donne lieu à une mise en œuvre au regard de l’expression souhaitée par les électeurs. Pas dans la France de 2024 ! Depuis sept ans, le président de la République a passé son temps à soliloquer, s’évertuant à donner des leçons à la population du pays, à l’opposition, et à tous les autres pays dans le monde. Ridiculisé sur la scène internationale pour ses comportements immatures, il n’applique en rien les principes qu’il reproche aux autres de ne pas mettre en œuvre. La France de 2024 n’est plus celle qui faisait l’admiration de tous les pays, elle vient de changer d’option : sous la conduite de son président, elle rejoint peu à peu la clique des dictatures recensées sur le plan international.<br /> Despotisme, dictature… Certains vont faire les offusqués en prétextant que notre belle France est toujours une démocratie, que mon propos est excessif mais pourtant, reprenons les définitions de ces mots : « Régime politique dans lequel un seul homme gouverne de façon arbitraire et autoritaire », « on appelle dictature un régime dans lequel une personne ou un groupe de personnes, disposant du pouvoir absolu, s’y maintient de manière arbitraire ». Ce qui se passe dans le pays aujourd’hui est-il réellement éloigné de ces définitions ? Par ailleurs la manière dont le maintien de l’ordre est appliqué en France depuis le mouvement des gilets jaunes est indubitablement un signe d’intensification de l’autoritarisme.<br /> Aucune orientation politique, depuis sept ans, ne va dans le bons sens. Aucun cap n’est donné pour prendre en compte les vraies priorités, l’exécutif a laissé péricliter les services publics : le système de santé va très mal, l’éducation manque cruellement d’enseignants, la Justice de magistrats… ; l’exécutif, et particulièrement le président, ont démontré un désintérêt flagrant pour l’urgence climatique, la préservation de la diversité ; l’écart entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien se creuse, rien n’est fait pour lutter contre les inégalités. Quelle démocratie se respectant peut aisément fonctionner quand l’ensemble du gouvernement, au moment crucial de la rentrée, est démissionnaire depuis de longues semaines parce que le président de la République n’a pas su assumer ses responsabilités ?<br /> Cette situation ne peut perdurer. Il est d’une urgence absolue que le fonctionnement du pays retrouve de la sérénité, que des axes soient définis pour prendre en compte enfin l’intérêt général. En l’état, pour ce faire, il n’y a qu’une seule alternative, le départ de celui qui provoque le chaos.<br /> Christian DANIEL, le 9 septembre 2024 <br />  
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