Seule Jeanne d’Arc ne l’abandonne
pas…le pauvre vieuxJean-Marie…
du moins le croit-il…
Après avoir été exclu du Front National par sa fille Marine voilà que sa petite-fille Marion Maréchal ne s’appelle plus Le Pen.
L'ancienne députée du Front national a effacé sur ses comptes Facebook et Twitter le nom Le Pen, hérité de sa mère Yann et porté par sa tante Marine et son grand-père Jean-Marie. Un choix qui accrédite la thèse de la haine intra-familiale comme mode de fonctionnement de la famille Le Pen et recouvre une dimension très politique.
Elle peut raccourcir son nom ou en changer tant qu'elle veut, qui sera dupe ? Elle reste la petite-fille et la nièce de... l'héritière de la dynastie Le Pen, avec tous les gènes... et sans doute la plus rétrograde idéologiquement derrière le trompe-l'œil de sa jeune et jolie figure. Jamais les Français ne porteront au pouvoir cette droite-là.
Dans cette famille Le Pen qui a toujours dévidé sur la place publique ses déchirements intimes et politiques, le patriarche a pris l'habitude de se plaindre, de couiner, depuis que sa fille Marine l'a " sorti " avec fracas et sans le moindre ménagement du Front National.
Ainsi choisit-il sans surprise le mode du lamento pour commenter la décision de sa petite-fille Marion Maréchal de supprimer la partie " Le Pen " de son patronyme, aussitôt dit, aussitôt fait sur les réseaux sociaux : " j'ai l'habitude d'être abandonné ". Pauvre vieux...
C'est pourtant une réalité : à tour de rôle, les Le Pen se détournent de Jean-Marie Le Pen. Comme s'ils prenaient à un moment conscience qu'il incarnerait la part maudite d'eux-mêmes.
Mais ce n’est pas tout, voilà que le pauvre vieux Jean-Marie perd un nouveau procès…
J’en connais en Algérie qui saute de joie en apprenant ces bonnes nouvelles, tu sais ceux que tu as fais passer par ton instrument de torture préféré " la gégène "...
"La gégène dans les gènes": Le Pen perd son procès contre Bruno Le Roux
Combinaison des portraits à Paris de Bruno Le Roux (g) et de Jean-Marie Le Pen au Luxembourg, réalisée le 19 mai 2018 ( AFP/Archives / Bertrand GUAY, JOHN THYS )
Le cofondateur du Front national Jean-Marie Le Pen a perdu jeudi le procès pour injure intenté au socialiste Bruno Le Roux, qui avait affirmé que "la gégène (la torture, ndlr), c'est dans les gènes des Le Pen".
Le 10 décembre 2014, après des propos de la présidente du Front national Marine Le Pen semblant légitimer la torture dans certains cas, Bruno Le Roux, alors chef de file des députés socialistes, avait estimé devant la presse qu'"elle a réagi avec ce qu'elle est. La gégène, c'est dans les gènes des Le Pen. Pour elle, c'est normal, très normal".
Jean-Marie Le Pen, alors président d'honneur du parti d'extrême droite, avait poursuivi Bruno Le Roux pour injure publique.
Des articles de presse versés aux débats par la défense de Bruno Le Roux "démontrent que ces propos s'inscrivent dans le cadre d'une série de déclarations anciennes faites par Jean-Marie Le Pen sur la légitimation du recours à la torture pendant la guerre d'Algérie, bien qu'il ait toujours nié y avoir recouru lui-même", note le tribunal correctionnel de Paris dans sa décision, consultée par l'AFP.
Les propos de M. Le Roux, qui s'inscrivent "dans le cadre d'une polémique ancienne que Jean-Marie Le Pen a lui-même alimentée à de multiples reprises", "ne sont ni outrageants ni méprisants à son endroit mais constituent un simple commentaire sur les idées politiques qu'il défend et que sa fille, Marine Le Pen, est susceptible de défendre, partageant, pour Bruno Le Roux, des traits de caractères commun avec son père", estiment les magistrats.
Il s'agit selon les juges d'une "appréhension subjective et métaphorique", la "gégène" - argot militaire désignant "un générateur électrique portatif qui fut utilisé comme instrument de torture au moyen de l'électricité" - étant pour Bruno Le Roux "l'allégorie de la torture, du courant idéologique dans lequel est supposée s'inscrire Marine Le Pen".
Le tribunal a ainsi relaxé Bruno Le Roux, qui fut éphémère ministre de l'Intérieur de décembre 2016 à mars 2017 et débouté Jean-Marie Le Pen de sa demande de 50.000 euros de dommages et intérêts.