• Bougrab, Ménard et les autres... Vus du côté algérien... "Il y a deux France"

    Bougrab, Ménard et les autres...

    Bougrab, Ménard et les autres...

    Terriers. Ils sortent un à un de l'ombre. La dernière sortie est celle que vient d'effectuer une ancienne membre du gouvernement sous la présidence Sarkozy, Jeanette Bougrab.

    Dans un entretien, publié lundi dernier par le quotidien Le Figaro, elle qualifie nos glorieux chouhada et moudjahidine durant la guerre de Libération nationale de «terroristes».

    Lien de l’article du Figaro :

    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/05/23/31001-20150523ARTFIG00081-jeannette-bougrab-la-france-est-toujours-aussi-aveugle-face-au-peril-islamiste.php

    Elle les accuse d'avoir «égorgé» la famille de son père qui, précise-t-elle, était un harki «qui s'est battu pour la France». Elle lance à qui veut l'entendre qu'elle «devient à son tour un harki».

    Elle a attendu 42 ans pour dévoiler ses sentiments de haine. Elle a attendu d'être venue en visite officielle en 2011 dans notre pays, avant de «cracher» le morceau.

    Elle n'est pas la seule à avancer en «rampant» comme un reptile avant de cracher son venin. Elle rejoint en cela le fameux président de Reporters sans frontières, Robert Ménard, qui a caché durant 62 ans que son père était un membre de l'OAS.

    Bougrab, Ménard et les autres... Vus du côté algérien... "Il y a deux France"

    Aujourd'hui maire de Béziers, il débaptise une rue de sa ville (19-Mars-1962) pour lui donner le nom d'un putschiste pro-OAS. Il a même avoué qu'il recensait les enfants arabes qui fréquentent les écoles de sa commune. Pourquoi ? Pas pour leur offrir, comme il l'a fait pour les journalistes algériens dans les années 1990, des billets d'avion et des prises en charge pour vider l'Algérie de ses élites.

    Au contraire, il doit certainement leur mijoter une forme de décrochage scolaire dont il garde le secret. Ce sont là les deux derniers exemples de ces Français qui ont reçu comme héritage la haine de l'Algérien. Comme hier leurs parents. Seulement les derniers exemples. Car ils sont nombreux à avoir reçu la vengeance dans le testament familial ou communautaire.

    Un livre paru en France entre ses deux «sorties» sous le titre «Paris-Alger une histoire passionnelle» rapporte le ressentiment des pieds-noirs (extrémistes) et des harkis qu'il résume en une phrase : «Les comptes ne sont pas soldés.» Comprendre qu'ils nous promettent de revenir à la charge un jour ou l'autre.

    En attendant, ils s'activent pour obtenir de notre Etat l'indemnisation de «leurs biens» laissés en Algérie après leur départ en masse en 1962. Ce n'est pas nouveau mais rappelé en avril 2015 veut dire qu'ils s'accrochent comme des morpions.

    Il faut que nos jeunes sachent que pour ces gens-là, la guerre d'Algérie n'est pas finie. Que les fusils des parents accrochés au mur du salon seront repris par leurs progénitures.

    Il faut que nos jeunes sachent aussi faire la distinction entre ces groupes de Français et l'immense majorité des Français qui n'a rien à voir avec ce problème.

    Il faut que nos jeunes sachent que les Français d'Algérie ont été très mal accueillis à leur arrivée en France lors de leur «rapatriement». D'ailleurs, le secrétaire d'Etat aux Rapatriés, Robert Boulin, qui était chargé de les accueillir est mort dans de mystérieuses circonstances en 1979. Il a été retrouvé sans vie dans une forêt. Sa famille se bat toujours contre la thèse du suicide, convaincue qu'il a été assassiné.

    Il faut, en effet, éviter la confusion car beaucoup de pieds-noirs n'avaient jamais mis les pieds en France avant 1962. D'autre part, beaucoup de Français qu'on disait «de la métropole» ne comprenaient pas pourquoi leurs enfants qui faisaient leur service militaire étaient envoyés en Algérie se faire tuer dans une guerre qui ne les concernait pas.

    A ce jour, les pieds-noirs (extrémistes) ont une dent contre ces Français qu'ils appelaient les «parigots». Nom tiré de Paris, car ignorant tout de la France il leur était plus facile de citer la capitale.

    Il faut que nos jeunes apprennent cette partie de l'histoire avec ce qu'elle comporte de haine refoulée. Ce qui leur permettra d'être vigilants, de parer au danger tout en leur évitant d'éventuelles mauvaises surprises. Nous avons eu l'occasion de dire que pour le dossier «Algérie» il y avait deux France. L'actualité nous offre l'illustration !

    SOURCE : http://www.lexpressiondz.com/edito/216760-bougrab-menard-et-les-autres.html

     

    « "En finir avec la stèle OAS de Perpignan" Appel pour un rassemblement le dimanche 7 juin 2015 à Perpignan.Dijon - Théâtre en mai **** Kheireddine Lardjam : «C’est ici, en France, qu’une page reste à construire» »

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