Guy Darmanin président national
de la FNACA écrit dans son dernier édito
" Le Remarquable message
de Patricia Mirallès "
Cela me rappelle ce que pensait en 2022 mon regretté ami Jean-François Gavoury de Patrica Mirallès..
Oui la FNACA n'aura jamais changé et je n'ai aucun regret de l'avoir quitté.
Michel Dandelot
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Le défunt ami Jean-François Gavoury
Patricia Mirallès et les victimes
de la guerre d'Algérie
Un communiqué de Jean-François Gavoury
2018
APPEL FINAL DU 33ème CONGRèS NATIONAL DE LA FNACA à MARSELLE. « Le 33ème congrès national de la FNACA a rassemblé plus de 800 personnes au Palais des congrès de Marseille, du 12 au 14 octobre 2018.
La séance de clôture était présidée par Mme Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées. Ce congrès s’est terminé sur l’emplacement de l’ancien camp Sainte Marthe, d’où sont partis des centaines de milliers de soldats pour l’Afrique du Nord, dont près de 30 000 ne devaient jamais revenir.
Chaville, 15 octobre 2022.
L’agenda de Madame Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la mémoire, ne comporte pas l’annonce de sa participation, demain matin à Chambéry (Savoie), à la séance de clôture du 34e congrès national de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA).
On n’ose croire à sa défection, car boycotter un tel événement pourrait s’analyser à la fois comme un camouflet infligé aux appelés du contingent ayant survécu à leur service militaire effectué en Algérie et comme un sacrilège commis à l’égard de la mémoire de ceux qui y sont tombés, frappés à mort.
Certes, Madame Patricia Mirallès affiche volontiers sa proximité avec les rapatriés d'Algérie (certains d'entre eux en tout cas !) et les harkis : bref, les partisans de l'Algérie française.
Mais elle ne saurait donner à penser que le chef de l'État a trouvé encore moins impartiale que Geneviève Darrieussecq pour présider aux destinées de la Mémoire des victimes de la guerre d'Algérie de ce côté-ci de la Méditerranée.
Et l’on veut croire que l'hommage national prévu le 18 octobre dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de ce conflit sera l'occasion pour Monsieur Emmanuel Macron d'évoquer enfin le souvenir de l'ensemble des victimes de l'OAS, ce qui constituera un geste ultime, authentique et exemplaire de concorde mémorielle.
Tel est le sens du message (cf. encadré ci-après) que je souhaite faire passer demain, d’une manière ou d’une autre - publiquement ou en privé - à la ministre Patricia Mirallès.
Jean-François Gavoury
Combattre celles et ceux qui exaltent publiquement la mémoire des criminels de l'OAS, s’opposer aux revanchards de l’Algérie française qui, le 26 mars et le 5 juillet de chaque année, quai Branly à Paris, accaparent le Mémorial national voué à la célébration des Morts pour la France durant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie relève d’un devoir patriotique.
C’est, en effet, répondre à l’appel de notre hymne national à dénoncer les « complices de Bouillé ».
C’est également faire justice aux appelés du contingent, aux militaires de carrière, aux membres des forces de police et de gendarmerie assassinés par l’OAS et reconnus Morts pour la France.
C’est, enfin et surtout, s’inscrire dans la jurisprudence issue de la décision du Conseil d'État du 14 novembre 2011 aux termes de laquelle une stèle commémorative dédiée à l’OAS, en tant qu’elle manifeste une prise de position politique et procède à l'apologie de faits criminels, n’a pas sa place sur le domaine public sauf à en consacrer un usage de nature à entraîner des troubles à l'ordre public.
Ceux qui - civils, militaires, élus, magistrats, fonctionnaires - ont défendu jusqu’au sacrifice suprême les institutions et les valeurs de la République ne sauraient demeurer plus longtemps les damnés de la mémoire, les réprouvés de l’histoire de la guerre d’Algérie.
Le devoir des administrations et services en charge des Anciens combattants et de la Mémoire consiste, sous l’autorité de Madame la Secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, à en honorer le souvenir au même titre que l’ensemble des autres catégories de victimes militaires et civiles de ce conflit.
Jean-François Gavoury
Pupille de la Nation
Orphelin de guerre
Président de l’Association nationale pour la protection
de la mémoire des victimes de l’OAS (ANPROMEVO)
19 Mars 2024 – Cérémonies
au Mémorial National
Alors que dans la vidéo précédente l’un des représentants de la FNACA a insisté pour dire que la seule et unique date officielle qui comptait était le 19 mars 1962, Patricia Miralles Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Fille de rapatriés d'Algérie a osé dire, comme vous pouvez l’entendre à la 9e mn 02 sec. : Trois dates qui nous rassemblent : le 19 mars, le 25 septembre et le 5 décembre.
Parler du 5 décembre est une honte… C’est quoi le 5 décembre ?