COMMÉMORATION DE LA FIN
DE LA GUERRE D’ALGÉRIE
LE 18 OCTOBRE 2022
PRÉCISIONS
Patricia Mirallès
Secrétaire d'Etat auprès du ministre des armées chargée
des anciens combattants et de la mémoire
Fille de pieds-noirs
Cette date ne sera valable qu’une seule fois car il faudrait changer la loi du 6 décembre 2012 instituant la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Comme annoncé le 11 mars dernier par Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée en charge de la Mémoire et des Anciens combattants, la date finalement retenue pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie sera le 18 octobre.
Cette date n’a pas été choisie au hasard, c’est la date anniversaire du vote de la loi le 18 octobre 1999, reconnaissant le caractère de guerre aux événements d’Algérie.
Ce choix s’inscrit dans une démarche d’apaisement.
Mais cette décision est limitée à la commémoration du 60e anniversaire et ne saurait, pour l’instant, remettre en cause les journées nationales commémoratives existantes.
En effet, seule une nouvelle loi peut se substituer à une loi existante (loi du 6 décembre 2012 instituant la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc) et seuls de nouveaux décrets pris en conseil des ministres peuvent abroger des décrets en vigueur, (décret du 31 mars 2003 pour la journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des forces supplétives et décret du 26 décembre 2003 pour la journée nationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre).
Cher Jean-François Gavoury je crains que vous soyez déçu lorsque vous écrivez :
" Et l’on veut croire que l'hommage national prévu le 18 octobre dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de ce conflit sera l'occasion pour Monsieur Emmanuel Macron d'évoquer enfin le souvenir de l'ensemble des victimes de l'OAS, ce qui constituera un geste ultime, authentique et exemplaire de concorde mémorielle ".
Car Patricia Mirallès ne dira ou ne fera dire que celà :
N'en déplaise aux nostalgériques extrémistes de l'Algérie française, nostalgiques de l'OAS (cette organisation terroriste responsable de 2700 victimes en Algérie et en France, d'Algériens et de Français, avant et après le 19 mars 1962... Jusqu'à la fin de ma vie je ne reconnaîtrais que cette seule date :