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La Région Paca met la mémoire des pieds-noirs en lumière

 

La Région Paca met la mémoire

des pieds-noirs en lumière

 

La Région Paca met la mémoire des pieds-noirs en lumière

Parmi les 60 témoignages, ici celui de Charley Lenzini, né en 1935 à Sétif et débarqué en 1962 à Marseille. PHOTO P.A.

60 ans après la fin de la guerre d’Algérie, la Région Paca a lancé samedi une chaîne Youtube qui recueille les témoignages de 60 rapatriés d’Algérie.

Samedi, une foule de tempes grisonnantes laissant échapper cet accent à la fois péremptoire et chantant des rapatriés d’Algérie, est venue assister au lancement de la chaîne Youtube « Pieds-noirs en Région Sud, 60 ans après ». Six décennies après les accords d’Evian, la fin de la guerre et l’Indépendance de l’Algérie, l’hémicycle régional est garni, signe que les cicatrices de ce « déracinement » restent vivaces. « Aujourd’hui, ce sont les pieds-noirs que nous mettons à l’honneur en proposant des portraits de 60 d’entre eux », déclare le président de Région Renaud Muselier (Renaissance), à propos de ces capsules.

« Déchirement »

« Nous avons choisi 30 hommes et 30 femmes nés en Algérie jusqu’en 1962, pour connaître leurs origines, aborder leur quotidien, leurs traditions et cultures, leur perception 60 ans après », résument les réalisatrices Sarah El Younsi et Laura Sahin, à propos de cet échantillon de pieds-noirs de tous horizons sociaux aujourd’hui établis en Provence. « Nous nous sommes focalisés sur l’humain », expliquent les deux journalistes, pour se prémunir de l’instrumentalisation politique dont les pieds-noirs ont trop souvent été victimes, consentantes ou pas. Des souvenirs remuant encore leur chair, comme ceux de Charley Lenzini, fils de maçon né en 1935 à Sétif et débarqué à Marseille en 1962, pour qui « la lutte pour l’indépendance était inéluctable et justifiée, même s’[il] en a souffert », ou bien plus doux, comme la mémoire du « couscous de [sa] mère et des grandes tablées familiales ». Ou encore ceux de Danielle Bernal, petite-fille d’exploitant agricole, qui regarde froidement la société colonialiste d’alors, en dépit du « déchirement » que le départ d’Algérie lui provoque encore jusqu’à aujourd’hui.

SOURCE : www.youtube.com/@pnrs60 

SOURCE : La Région met la mémoire des pieds-noirs en lumière (lamarseillaise.fr)

 

La Région Paca met la mémoire des pieds-noirs en lumière

 

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Pour visionner

la vidéo

de Jacques Pradel

 

 

Bonjour Jacques Pradel,

En tout bien tout honneur, comme tu es le seul « pieds-noirs » que je connaisse dans cette longue liste qui n’est d’ailleurs pas complète, il est normal que je commence par toi… Oui, toi, le président des Pieds-Noirs Progressistes et leurs Amis dont je fais partie.

Michel Dandelot

Jacques Pradel : Né le 2 octobre 1944 à Tiaret Il a dû quitter l'Algérie en 1962 pour Marseille, en avion Jacques vit aujourd'hui à Marseille (13)

 

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Pour visionner les 60 vidéos

 

https://www.youtube.com/@pnrs60/videos 

 

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C
Ah j'ai visionné les deux vidéos dans lesquelles notre ami Jacques Pradel nous raconte ce qu'il pense de son statut de Pied-Noir. J'ai rencontré Jacques deux fois, et les deux fois à Béziers.<br /> La première fois c'était le 5 juillet 2009 à l'entrée du cimetière neuf où nous exprimions notre désaccord avec un rassemblement de nostalgériques venus devant la stèle érigée qui rend hommage à quatre criminels de l'OAS condamnés à mort par la justice et exécutés. <br /> La seconde fois c'est le 14 mar 2015 lors de la contremanifestation organisée pour le changement de nom de la rue ddu 19 mars 1962.<br /> Nous avons l'occasion d'échanger quelquefois par internet.<br /> Autant dire que  je connaissais un peu son parcours. Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à l'entendre exposer sa vision des choses.<br /> Ah j'ai aussi commencé à écouter l'interview d'une dame qui a le même patronyme que moi et dont un ascendant était originaire de l'Aveyron, le département où vivaient mes grands-parents maternels.
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O
Couscous et chorba, anisette et Mascara. C'était bon là-bas! Dommage y avait les Zarabes<br /> Ould Aoudia
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