Klarsfeld aujourd’hui comme depuis 2022 tu me fais vomir, Klarsfeld tu as très mal vieilli, tu as oublié ton histoire héroïque, tu as rejoint les racistes islamophobes de l’extrême droite et historiquement antisémites et cela me dégoûte. Je vais donc rappeler ta fin de vie "nauséabonde et ordurière" depuis 2022. Et ne viens surtout pas me dire que je suis antisémite lorsque je défends les innocents Palestiniens exterminés par l'extrême-droite israélienne.
Michel Dandelot
Serge Klarsfeld "Je voterai
s'il le faut RN mais jamais
Front Populaire"
Serge Klarsfeld, avocat et historien, ici en décembre 2021. AFP/ Ludovic Marin© LUDOVIC MARIN
Perpignan : les Klarsfeld opposants
historiques de l'extrême droite
décorés par Louis Aliot
Cérémonie de remise de légion d'honneur à Philippe Benguigui en présence de Serge Klarsfeld, Louis Aliot, Beate Klarsfeld • © NICOLAS PARENT / MAXPPP
J’ai été alerté par mon ami Jean-Philippe Ould Aoudia qui m’écrit : « Le jeudi 13 octobre 2022, Philippe Benguigui président national de l'association Zakhor pour la Mémoire, a été fait chevalier dans l’ordre de Légion d'honneur, en présence de Louis Aliot, maire Rassemblement National de Perpignan et de Beate et Serge Klarsfeld.
A cette occasion, Serge et Beate Klarsfeld - ambassadeurs honoraires de l'UNESCO de la mémoire de la Shoah - ont reçu la médaille de la Ville de Perpignan, des mains d’un membre influent du parti d’extrême droite aux racines antisémites avérées, porté sur les fonds baptismaux par René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy.
Ainsi, deux opposants courageux et historiques au racisme et à l’extrême droite, ont accepté d’être décorés par le maire d’une ville qui vient d’élire des généraux putschistes citoyens d’honneur de sa ville, et qui s’apprête à donner le nom d’une esplanade de Perpignan à un ancien chef de l’OAS en France, une organisation terroriste et raciste dont le but était d’assassiner le général de Gaulle, Chef de l’Etat et de renverser la République.
Ainsi, Beate et Serge Klarsfeld sont honorés comme l’ont été Zeller, Jouhaud et bientôt Sergent.
Le silence sur cette indécence interroge ».
Cordialement.
Jean-Philippe Ould Aoudia
De quoi le naufrage idéologique
des Klarsfeld est-il le nom ?
Serge et Beate Klarsfeld ne sont plus à présenter. Le rescapé de la Shoah et la militante allemande antifasciste ont consacré leur vie à traquer les nazis qui étaient parvenus à se dissimuler dans les sociétés allemande et autrichienne d’après-guerre. Mais voilà que ce vendredi, ils ont accepté l’invitation du maire de Perpignan Louis Aliot, candidat à la succession de Marine Le Pen à la présidence du Rassemblement national, à inaugurer l’association « Zakhor Pour La Mémoire » consacrée à la mémoire du génocide juif. Ils ont également accepté de la part de ce maire, la médaille de la ville de Perpignan.
Les racines du parti dans le fascisme historique et dans la collaboration sont pourtant largement documentées. Que sont-ils donc allés faire dans cette galère ?
L’ancrage à droite du couple était connu. Ils avaient en effet apporté leur soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy en 2007. Mais de là à soutenir une initiative à la symbolique aussi forte émanant d’une figure de proue de l’extrême-droite… D’autant qu’ils avaient appelé à faire barrage à Marine Le Pen en 2017. Alors pourquoi soutenir aujourd’hui une association dont on perçoit aisément le rôle politique – effacer les stigmates de l’antisémitisme qui balafrent encore le parti et bon nombre de ses dirigeants – ? Pourquoi contribuer à cette opération culottée de dédiabolisation du Rassemblement national ?
Ce qui apparaît comme une aberration sur le plan historique prend sens dans le contexte politique actuel. Le détournement de la mémoire juive au service d’une vision réactionnaire du monde est particulièrement opérant en France. Une politisation désastreuse du souvenir du génocide qui, dans un double mouvement, entend enterrer notre mémoire dans un passé supposément révolu tout en faisant de cette reconnaissance un outil de réaffirmation de l’autorité et de la légitimité de l’État. Nous refusons de voir notre mémoire ainsi désincarnée, et dont le hold-up évacue toute l’actualité politique.
La mémoire du génocide juif est également l’objet d’une intense instrumentalisation opérée par la propagande israélienne et mise au service du récit national sioniste et de la dépossession du peuple palestinien.
Force est de constater que les positions politiques des Klarsfeld et celles défendues par les forces politiques néofascistes s’alignent lorsqu’il s’agit d’Israël.
Les partis d’extrême-droite ont en effet en commun une adhésion au sionisme comme concrétisation d’un projet ethno-national homogène faisant écho à leur fond idéologique et à leur conception de la nation.
Les Klarsfeld, et notamment le père et le fils, n’ont jamais caché leur soutien sans faille à l’État hébreu. Comment ne peuvent-ils pas voir qu’en allant inaugurer l’association à Perpignan et en acceptant la médaille, ils participent de la banalisation de l’extrême-droite, déjà aux portes du pouvoir ? Sont-ils à ce point aveuglés par leur nationalisme, qu’ils en délaisseraient sciemment le combat contre la dénazification, dès lors que leurs ennemis historiques se rangeraient du côté de Tel Aviv ?
La cérémonie de Perpignan devrait susciter une levée de boucliers de la part d’organisations se réclamant de la communauté juive et, au-delà, de l’ensemble du mouvement démocratique. Nous espérons que leur silence assourdissant n’est qu’un oubli, et pas un signe d’une proximité idéologique de plus en en plus assumée avec l’extrême-droite…
L’UJFP, quant à elle, condamne fermement l’appropriation de la mémoire de la Shoah par le parti des collabos et des nostalgiques du fascisme, de même que le naufrage idéologique des Klarsfeld qui fait le jeu de la progression de l’extrême-droite. Nous nous opposons à l’instrumentalisation du génocide au service de partis et de politiques racistes. Notre mémoire juive nous oblige.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 15 octobre 2022
Louis Aliot, maire RN de Perpignan, a décoré, jeudi 13 octobre, Serge et Beate Klarsfeld, à l'occasion de l'inauguration d'un local associatif mémoriel. L'événement a suscité l'émoi des internautes.
Louis Aliot, le maire de Perpignan, élu sous l'étiquette du Rassemblement National (RN), a officiellement remis une décoration aux époux Klarsfeld, à l'occasion de l'inauguration d'un local associatif mémoriel. Surnommés les "chasseurs de nazis", Serge et Beate Klarsfeld sont pourtant des opposants historiques du parti d’extrême droite.
Jeudi, le président national de l'association Zakhor pour la Mémoire, Philippe Benguigui, a été fait chevalier de l'ordre national de la légion d'honneur en présence du couple Klarsfeld et du maire RN Louis Aliot. C'est à cette occasion que Serge et Beate Klarsfeld - ambassadeurs honoraires de l'UNESCO de la mémoire de la Shoah - ont reçu la médaille de la Ville de Perpignan des mains de l'édile.
Des réactions qui ne se sont pas fait attendre
Sur les réseaux sociaux, des centaines d'internautes n'ont pas tardé à réagir à l'événement. Pour la grande majorité, ils ne comprennent pas que le couple ait pu être décoré par Louis Aliot, portant les couleurs et les valeurs de l'extrême droite.
Alors que l'élu des Pyrénées-Orientales est en campagne pour la présidence du Rassemblement national (RN) face à Jordan Bardella, certains internautes frôlent, parfois, la tristesse... d'autres l'écoeurement... d'autres l'incompréhension comme si les Klarsfeld étaient devenus fous ?
Quelques Tweets
J’ai reçu hier Serge et Beate Klarsfeld à #Perpignan pour inaugurer un local associatif mémoriel et participer à la remise de la légion d’honneur à son président mon ami Philippe Benguigui. A cette occasion je leur ai remis la médaille de la ville.
@Shoah_MemorialJ'avoue ne plus comprendre les subtilités de la pensée actuelle des Klasfeld s'alliant avec la bête immonde ....
Je ne suis pas étonné. C'est la derive vers le fascisme d'une partie de nos concitoyens de confession juive. Les français d'Israël ont voté à plus de 50% pour Zemmour pourtant soutenu par ceux qui se font tatouer des croix gammées.
Jojo, réfractaire & chamailleur
Klarsfeld, pas dégoûté de se voir honoré par un dirigeant du parti fondé, entre autres, par un Waffen SS et des nostalgiques de Vichy..
Honteux de la part de soit-disant défenseurs des déportés juifs !
Triste que des gens qui sont pour moi des héros se soient fait manipuler de façon indigne dans une mise en scène servant de caution à une crapule fasciste. Le piège était pourtant grossier. Je ne leur en veut pas je suis simplement triste qu’ils se soient fait instrumentaliser.
Pour moi, ils en sont conscients et ça leur va très bien, On les entend pas sur la poussée de l'extrême droite, par contre ils ont peur de la gauche qu'ils salissent dès qu'ils peuvent en parlant d'antisémitisme à tout va
Serge et Béate Klarsfeld a Perpignan avec Aliot !!!!!! Non mais là j’en tombe de ma chaise .. aliot /FN !!! FN parti fondé par des anciens waffen ss .. je ne sais même pas quoi dire
C'est une blague ????
2017 : je me souviens de la photo d'un ciel obstrué de barbelés évoquant les camps de concentration nazis et barrée d’un slogan : « Le FN ? Non, jamais. » C’était signé par Serge et Beate Klarsfeld. Qu’est-ce qui fait qu’aujourdhui tout se brouille à ce point dans leurs têtes ? twitter.com/louis_aliot/st…
Mais du coup, ils vous ont fait arrêter pour complicité ?
Roger Hillel a écrit sur sa page FB
hier matin :
Les Klarsfeld se déshonorent
L'Indépendant, quotidien des PO, nous apprend que jeudi 13 octobre au soir « le perpignanais Philippe Benguigui, président fondateur de l'association mémorielle Zakhor pour la Mémoire, a reçu les insignes de chevalier de l'ordre national de la légion d'honneur en présence du couple Klarsfeld et du maire RN Louis Aliot ».
J'ai toujours apprécié les Klarsfeld pour leur courage et je suis redevable à Serge Klersfeld pour son énorme travail de recherche qui avait abouti en 1983 à la publication de « Vichy-Auschwitz, la solution finale de la question juive en France », accompagné de deux tomes de documents : « Le calendrier de la persécution des juifs de France juillet 1940- août 1942 et septembre 42-août 1944 ». J'ai lu ces publications dans leur édition de 2001. C'était l'année où je m'étais résolu à élucider dans quelles conditions mes parents et moi (j'avais 4 ans) avions échappé à la rafle du 29 mars 44, qui se déroula à Avignon, au cours de laquelle furent arrêtés par la Gestapo, assistée par la milice française, trois membres de ma famille (ma tante et sa fille et mon grand-père paternel). Ils furent incarcérés à Drancy puis conduits à la mort au camp d'extermination d'Auschwitz. Pour accomplir ce travail de mémoire, j'avais très vite compris que je ne pourrai y voir clair qu'en consultant des ouvrages historiques portant sur la politique vichyste de répression des juifs en France. Dans cette quête, l'ouvrage de Serge Klarsfeld a été parmi les plus décisifs.
Je n'imaginais pas que les Klarsfeld puissent se prêter à cette ignoble mascarade de se retrouver, en toute connaissance de cause, à côté de Louis Aliot.
Roger Hilliel
Commenter c’est impensable, coupable amnésie : J'ai pas les mots !!!
Jeudi dernier, une photo a causé un émoi certain : celle de Serge et Beate Klarsfeld, faits citoyens d’honneur de Perpignan par Louis Aliot, maire RN de la ville.
Le lendemain, Serge Klarsfeld a justifié auprès du quotidien Libération son geste en disant en somme que, par-là, il voulait peser sur la compétition interne au RN où la ligne de Louis Aliot lui semblait préférable à celle de Jordan Bardella.
S’agit-il du même Serge Klarsfeld qui prit position contre Marine Le Pen en 2017 et encore en 2022 en disant clairement le danger représenté par ce parti dont Louis Aliot fut longtemps vice-président ?
Peut-on se positionner contre le RN au printemps et, quelques semaines plus tard, exprimer son choix de peser sur la ligne interne d’un parti d’extrême-droite en y comparant les nuances de haine et d’autoritarisme exprimés par les deux prétendants à la direction dudit parti, qui ne sont jamais que deux nuances du marinisme ?
Comment, par ailleurs, venir apporter un soutien à Louis Aliot qui, il y a quelques jours, a choisi de faire voter par son conseil municipal un hommage à Pierre Sergent, dans le but évident de réhabiliter l’action de ce dernier en tant que dirigeant de la branche métropolitaine de l’OAS et en tant que participant actif au putsch des généraux de 1961 ? Comment ignorer les propos qui ont été tenus en ce sens lors du conseil municipal, ouvertement par les séides de Louis Aliot et par ce dernier de façon plus alambiquée mais tout aussi ferme sur le fond ? Peut-on être un combattant de la mémoire et ne pas être heurté quand des individus essaient de transformer les milliers de crimes anti-républicains et anti-arabes de l’OAS en autant d’actes honorables ?
Cette séquence n’était pas inconnue des époux Klarsfeld puisque je la leur avais signalée 8 jours avant leur venue à Perpignan. En effet, sans savoir que ces derniers seraient faits citoyens d’honneur de la ville de Perpignan, j’avais été averti de la venue de Serge Klarsfeld dans la ville par un carton d’invitation que des Perpignanais éberlués m’avaient communiqué : ce carton conviait à une cérémonie en présence de Louis Aliot au cours de laquelle Serge Klarsfeld devait remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à un individu dont la proximité avec le maire n’est ignorée de personne à Perpignan. J’avais essayé de me convaincre – j’avoue sans trop y croire – que cela relevait d’une manipulation de la part de Louis Aliot et j’avais immédiatement alerté Serge Klarsfeld sur la scénographie de cette remise d’insignes et dans quel contexte – hommage à Pierre Sergent et congrès du RN – elle s’inscrivait.
Ce geste des époux Klarsfeld est celui de personnes âgées susurre-t-on ici ou là, souvent pour justifier de ne pas avoir à en dire quelque chose publiquement, que cela découle de la gêne à critiquer des idoles, de la crainte de déclencher des commentaires antisémites ou d’une pensée aussi secrète que honteuse selon laquelle l’extrême-droite est finalement une famille politique dont il faut réévaluer la respectabilité.
Certes, la raison est peut-être – sans doute, espéré-je - à trouver dans le grand âge. Après tout, à l’heure d’un crépuscule désormais rythmé de rétrospectives et d’honneurs en tout genre, seul ne compte plus parfois que le parachèvement du combat d’une vie – poser les conditions de l’impossibilité du retour de la Shoah en en faisant vivre la mémoire – au détriment de toute autre considération.
Mais cela ne doit pas empêcher de dire quelque chose de ce geste en ce qu’il participe de façon évidente à la banalisation de l’extrême-droite dont l’un des leaders est donc aujourd’hui susceptible de recevoir le soutien de «chasseurs de nazis». Un soutien qu’il a recherché activement ces dernières semaines et qu’il s’est immédiatement plu à mettre en valeur. Et ceci, en bon « mariniste », sans jamais avoir renié formellement son affection pour Jean-Marie Le Pen ou dénoncé les origines de son parti, qui se situent – par ses fondateurs et son idéologie - du côté de la Collaboration et de la défense de l’Algérie française.
Le geste des époux Klarsfeld n’efface aucun des combats menés tout au long de leur vie. Il n’efface pas plus le souvenir de la tribune commune que je tins avec Beate, en février 2018, lors d’une conférence de SOS Racisme où nous dénonçames de concert les crimes du régime burundais devant une salle comble. Mais, et encore plus parce que Serge et Beate Klarsfeld ont mené ces combats, leur geste doit être qualifié pour ce qu’il est : irresponsable.
Pour ma part, je garderai des époux Klarsfeld l’image d’une jeune allemande protestante qui, il y a fort longtemps, gifla publiquement le chancelier Kiesinger et d’un Français juif venu de Roumanie qui, rendu orphelin de père par la politique criminelle des nazis, consacra de précieuses années de sa vie à documenter les crimes de la Shoah et la participation de notre pays à leur commission.
Dominique Sopo
"Chasseurs de nazis" les Klarsfeld racontent
- C l’hebdo - 05/10/2019
Oui mais c’était en 2019… Hélas en 2022
il s’est produit un effroyable naufrage
Rencontre avec un homme et une femme exceptionnels. Ils ont consacré leurs vies à se battre contre l’impunité des anciens nazis. Ils ont dénoncé, poursuivi, chassé sans relâche les anciens nazis et leurs collaborateurs... Ils poursuivent le combat contre les menaces qui pèsent aujourd’hui sur nos démocraties. Les présidents et fondateurs de l’association des « Fils et filles des déportés juifs de France », Beate et Serge Klarsfeld publient « Nos vies contre l’oubli »
Beate et Serge Klarsfeld
en pleine dérive
Suite de mon article du 17 octobre parce qu’il y a une suite triste et aggravée
Premier article : Perpignan : les Klarsfeld opposants historiques de l'extrême droite décorés par Louis Aliot - micheldandelot1
Beate et Serge Klarsfeld
en pleine dérive
Serge Klarsfeld, Louis Aliot et Beate Klarsfeld, lors de la cérémonie de remise de légion d’honneur à Philippe Benguigui. © Maxppp – Nicolas Parent
Louis Aliot remettant la médaille de la ville de Perpignan aux époux Klarsfeld (@louis_aliot)
Mais que diable sont-ils allés faire sur ce terrain miné aux relents brunâtres. N’ont-ils pas assez amassé de médailles et de récompenses pour aller chercher celle de la ville de Perpignan ? Pourquoi vouloir interférer dans le choix des adhérents du R-Haine, d’où ne cessent de déborder l’antisémitisme, pour l’élection de leur nouveau président ? Un président qui ne sera, de toute façon, qu’une potiche aux ordres de la seule cheffe qui vaille dans cette formation purement verticale où le culte du chef (et de la famille) est indépassable.
Pourquoi couvrir de respectabilité le maire R-Haine de Perpignan, un xénophobe convaincu ? Celui qui brosse dans le sens du poil les nostalgiques les plus ultras de l’Algérie française ?
Louis Aliot, qui s’affirme gaulliste et déclare avoir de nombreux amis juifs (une garantie en béton !), a décidé de rebaptiser une place de « sa » ville au nom de Pierre Sergent, un parmi les pires factieux de l’OAS qui ont tenté par tous les moyens de régler son compte au grand Charles. Un des historiques ayant participé à la création du F-Haine aux côtés d’une cohorte de pétainistes, de collabos, d’anciens de la LVF et d’un Waffen-SS, tous antisémites fanatiques.
Certes, les époux Klarsfeld n’ont jamais été des progressistes. Ils ont toujours été du côté du manche, en France comme en Israël, mais de là à aller se vautrer dans la prétendue dédiabolisation du F-Haine/R-Haine et de s’en faire les hérauts…
La chasse aux Musulmans, qui préoccupe matin, midi et soir toutes les engeances de l’extrême droite – R-Haine compris – et d’une grande partie de la droite qui continue cependant de s’affirmer républicaine, a remplacé la chasse aux Juifs durant l’entre-deux guerres. Pourtant, sur ce « grand remplacement » de la haine et du racisme, on n’a jamais entendu un seul mot de la part de ce couple intransigeant.
Peut-être faut-il voir dans ce véritable naufrage – au sens où l’entendait le grand Charles, quand il évoquait la vieillesse de Pétain – la permanence d’un fantasme redoutable et catastrophique du « moindre mal ». Cette tragique illusion de « limiter la casse » dans l’ordre et la discipline, déjà pratiquée lorsque des notables de la communauté juive acceptèrent de collaborer avec les nazis, du temps de l’UGIF (1). Une communauté forcément irréprochable. On en connaît les résultats : si près de 80 % des Juifs en France échappèrent au pire, plus des trois-quarts des victimes des déportations raciales sans retour, entre 1942 et 1944, furent des Juifs immigrés.
Philippe Rajsfus, le 17 octobre 2022
Note
(1) Union générale des Israélites de France
La stratégie des Klarsfeld face
au RN divise les amis du Crif
Le président du Crif Yonathan Arfi et les époux Klarsfeld, le 19 octobre à Paris. © Photo Antoine Perraud / Mediapart
Lors d’une rencontre organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France mercredi soir, Serge, Beate et Arno Klarsfeld ont justifié leur réception à Perpignan par Louis Aliot, maire RN de la ville. Une moitié de la salle seulement s’est inquiétée d’un tel rapprochement.
Paul Amar, 72 ans, qui connut le CFJ (Centre de formation des journalistes) de la grande époque, celle du cofondateur Philippe Viannay (« Indomitus » pendant la Résistance), se dit « effondré » après avoir animé la rencontre avec la famille Klarsfeld, organisée le 19 octobre au soir par les amis du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France).
Tout avait pourtant bien commencé. Le nouveau président du Crif, Yonathan Arfi, 42 ans, esprit plus délié que ses prédécesseurs immédiats, avait présenté Serge Klarsfeld, 87 ans, et son épouse Beate Klarsfeld, 83 ans, comme « une conscience dans l’espace républicain ». Il avait embrayé sur « l’actualité qui a surgi » : la réception du couple, jeudi 13 octobre, par le maire (RN) de Perpignan Louis Aliot, qui s’est vanté sur les réseaux sociaux de leur avoir conféré la médaille de la ville.
Or le Crif, avait rappelé son jeune président, se doit de « défendre un cordon sanitaire face aux extrêmes – l’extrême droite et l’extrême gauche ». Prenant le relais, Paul Amar avait enchaîné : « La logique journalistique voudrait que je commence par l’actualité. Je ne le ferai pas. »
Est donc d’abord évoquée la rencontre à Paris de Serge et Beate, sur un quai de la station de métro porte de Saint-Cloud, le 11 mai 1960 (coïncidence : le même jour, le Mossad enlevait le nazi Adolf Eichmann à Buenos Aires). Puis vient la traque des hitlériens de naguère au cœur même d’une Allemagne fédérale infestée : « Il y avait 123 anciens nazis dans le premier Parlement d’après-guerre », rappelle Beate Klarsfeld, celle que le philosophe Vladimir Jankélévitch qualifia de « conscience d’un pays sans conscience ».
Après la remémoration extraordinaire de ces années de lutte et de courage – ayant culminé avec la gifle assénée par Beate Klarsfeld le 7 novembre 1968 au chancelier de la RFA, Kurt Georg Kiesinger, ancien propagandiste du IIIe Reich –, après le ressouvenir poignant de la visite du camp de Birkenau par un Serge Klarsfeld, seul en ces lieux, qui y entendit non seulement l’appel de son père, mais de tous ceux qui y étaient arrivés, vient le moment attendu. Perpignan.
« Jouer la ligne Aliot »
Madré, Serge Klarsfeld commence par s’étonner qu’on puisse s’étonner de son trentième voire de son quarantième passage à Perpignan, « un port d’attache » du fait du camp de Rivesaltes et de son Mémorial, dont il fut l’initiateur avec Philippe Benguigui. Or c’est pour remettre la Légion d’honneur à celui-ci que Serge Klarsfeld s’était déplacé à Perpignan, se retrouvant là-bas récipiendaire d’une autre breloque de la part de Louis Aliot. De l’inconvénient de décorer et d’être décoré…
Plus sérieusement, Serge Klarsfeld enchaîne sur le fond de l’affaire à ses yeux : « Nous savons que la ligne d’Aliot n’est pas celle du RN. Si bien que nous avons décidé de jouer la ligne Aliot contre la ligne dure du RN. Les gens ne l’ont pas compris, alors qu’Aliot cultive la mémoire de la Shoah, lutte contre l’antisémitisme et la haine d’Israël, soutient la communauté juive de Perpignan. Il a par ailleurs publié dans L’Opinion une tribune libérale, qui rend hommage au creuset qu’est la France. »
Berlin, le 8 octobre 2022. Beate et Serge Klarsfeld lors de l'exposition retraçant leur vie. © Photo Gerald Matzka / dpa Picture-Alliance via AFP
Arno Klarsfeld, présent sur l’estrade pour prêter main forte à ses parents, embraye, sous les applaudissements nourris d’une moitié de l’assistance : « Si on ne peut pas accepter une médaille d’un élu pro-Israël et contre la ligne identitaire du FN, on est sectaire ! »
Yonathan Arfi intervient : « Vous ne craignez pas la récupération ? » Arno Klarsfeld rétorque : « Mais qui récupère qui ? » Puis il se lance dans une tirade soulignant le « rôle positif » des Klarsfeld, dont « ont bien profité » des institutions juives de France le plus souvent timorées face aux francs-tireurs.
Yonathan Arfi tente d’élargir le débat en rappelant « la xénophobie » de l’extrême droite et de tous ses représentants. Arno Klarsfeld part alors dans un discours un rien brouillon : « Combien de juifs ont voté pour Zemmour ? Une grande partie de la gauche déteste Israël. Si l’extrême gauche passe, tous les juifs devront baisser la tête sur la question d’Israël. »
Serge Klarsfeld reprend la parole pour expliquer sa stratégie : « C’est une manière de combattre le RN que de l’aligner en partie sur nos valeurs. Je salue chaque pas en avant. Quand Marine Le Pen condamne la rafle du Vel’ d’Hiv, c’est tout de même mieux que si elle s’alignait sur les thèses de Faurisson avec 40 % de l’électorat derrière elle. »
Salle partagée
Paul Amar sort de ses gonds : « Louis Aliot n’a jamais manifesté de désaccord avec les provocations de Le Pen sur les chambres à gaz. Il n’a jamais démissionné du parti frontiste. » Arno Klarsfeld lui réplique, dans une atmosphère soudain tendue à l’extrême : « T’as interviewé Mitterrand qui avait eu la francisque. » Le brouhaha envahit la salle.
L’heure est venue des questions dans l’assistance. Le « trouble » et la « tristesse » s’expriment d’abord. Qu’est-il arrivé au Serge Klarsfeld auteur, avec son fils, d’une tribune dans Le Monde du 11 juillet 2021, appelant les Juifs à « se tenir à l’écart de l’extrême droite » ? Le vieil avocat en revient à sa marotte : « Diviser le RN, c’est l’affaiblir et donc le combattre. Toute division du RN est positive. L’avenir nous départagera sur cette question. »
La salle est partagée. Une moitié, héritière des combats menés depuis l’affaire Dreyfus, s’inquiète d’un jeu « trop subtil » face à la menace de l’extrême droite. L’autre moitié s’avère aussi vindicative que déboussolée. Elle est tentée par les raisonnements tortueux qu’inspire la panique politique : les ennemis (fachos) de nos ennemis (islamo-gauchistes) sont nos alliés du moment. Cette moitié s’impose à la faveur de la cacophonie.
Il est question de « la sortie de Philippe Martinez sur Naplouse ». Arno Klarsfeld approuve : « L’extrême gauche voit en Israël les nazis d’aujourd’hui. Or l’extrême gauche est forte et la gauche républicaine est faible. »
Le piège se referme. À force de ne jamais fustiger l’extrême droite sans y associer une stigmatisation siamoise de l’extrême gauche, à force de créer un pseudo-équilibre rhétorique exonérant le fascisme en lui accolant sans relâche la menace islamo-gauchiste, de plus en plus de juifs de France se retrouvent aimantés par la tentation lepéniste. Y voyant même un rempart, un abri, une protection possible ; plutôt qu’un couperet, une menace, une persécution en devenir. Le glaive perçu tel un bouclier.
Ce retournement d’une partie de la communauté juive de France, inimaginable il y a encore dix ans mais désormais contemporain de la montée des périls en ce premier quart du XXIe siècle, avait donc de quoi effondrer un Paul Amar, représentatif de la seconde moitié du XXe siècle.
SOURCE : La stratégie des Klarsfeld face au RN divise les amis du Crif | Mediapart
Beate et Serge Klarsfeld décorés par un élu
du Rassemblement national : la Licra
exprime son incompréhension
Le jeudi 13 octobre 2022, Beate et Serge Klarsfeld ont reçu la médaille de la ville de Perpignan des mains de son maire, Louis Aliot, membre du bureau national du Rassemblement national et vice-président de cette formation politique. Ce jour-là, les époux Klarsfeld participaient à l’inauguration du local de l’association Zakhor Pour la mémoire.
Parmi les missions de cette association figure l’orientation suivante : « Lutter contre toutes atteintes à la mémoire des victimes de la Shoah et notamment contre les actes négationnistes, révisionnistes, antisémites et racistes. » Elle résume à elle seule l’œuvre immense accomplie par les Klarsfeld au cours de leur existence, pour retrouver, à travers le monde, les coupables de l’entreprise d’extermination que fut la Shoah et les traduire devant la justice, pour identifier leurs victimes et leur rendre hommage, apposer des plaques commémoratives à la mémoire des enfants dans les établissements scolaires de France, établir constamment la vérité historique, publier les archives des crimes ou encore déterminer le rôle et la responsabilité même de notre pays dans la tragédie.
Révisionnisme et absolution
Dès le début des années 1970, la Licra (alors « Lica », Ligue internationale contre l’antisémitisme), son président Jean Pierre-Bloch et ses jeunes militants, furent aux côtés de Beate et Serge Klarsfeld dans leurs efforts acharnés pour que les criminels nazis et les collaborateurs soient dénoncés et conduits devant les tribunaux. Ils furent à leurs côtés, comme ce 8 janvier 1972, où Beate et Serge, porteurs d’une étoile jaune, étaient présents aux obsèques de Xavier Vallat, ancien commissaire général aux questions juives du gouvernement de Vichy. Il s’agissait de ne pas laisser les responsables des persécutions antijuives et leurs amis politiques disparaître dans l’anonymat et le silence.
Ces « amis politiques », ancien Waffen-SS comme Pierre Bousquet, ancien membre de la milice comme François Brigneau, ancien membre de l’Organisation de l’armée secrète (OAS) comme Roger Holeindre ou encore négationniste comme François Duprat, furent à l’origine de la création du Front national, en octobre 1972.
Par la suite, les époux Klarsfeld combattirent le Front national et son président Jean-Marie Le Pen, ses multiples « dérapages » antisémites et négationnistes, puis le Rassemblement national. Au moment de l’élection présidentielle de 2017 et de la candidature de Marine Le Pen, les Klarsfeld et leur fils Arno publièrent une photographie des barbelés d’Auschwitz barrée du slogan « Le FN en 2017 ? Non jamais. Contre le Pen – votez Macron ».
Il y a quelques jours, à l’occasion des 50 ans de la fondation du Front national, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a applaudi dans un tweet « 50 ans de vie démocratique et républicaine » (5 octobre 2022). Marine Le Pen, quant à elle, a rendu hommage « à tous les militants, qui depuis 50 ans, ont œuvré pour la cause nationale ». Tous les militants. Tous. Révisionnisme et absolution.
Nous ne comprenons pas
Nous ne comprenons pas que Beate et Serge Klarsfeld, infatigables combattants de la mémoire et de la justice, n’aient pas résisté à l’entreprise de blanchissage d’un parti dont les racines sont pourries.
Nous ne comprenons pas que les chasseurs de nazis ne se soient pas souvenus de la présence, au Bureau national du RN, de Bruno Gollnisch, ami du négationniste Dieudonné.
Nous ne comprenons pas que ceux qui ont consacré leur vie à la lutte contre l’antisémitisme ferment les yeux sur l’écosystème politique d’un parti dont 36% des sympathisants affirment croire en l’existence d’un « complot sioniste à l’échelle mondiale[1] » et où les incidents racistes, mêlant des militants, sont récurrents.
Nous ne le comprenons pas mais nous saisissons ce que signifie cette rencontre contre-nature dans l’entreprise de dédiabolisation du RN-FN : une prise de guerre hautement symbolique.
La Licra ne peut s’y résigner. « Nous avons appris par l’expérience vécue que nous étions capables de nous hisser au-dessus de nous-mêmes », écrivaient Beate et Serge Klarsfeld en conclusion de leur Mémoires en 2015. Cette leçon, qui est le fruit d’une vie de combats, ne peut souffrir d’altération ou de reniement. Il est indispensable que ces grands défenseurs de la mémoire ne l’oublient pas.
[1] Enquête sur le complotisme, Conspiracy Watch/Fondation Jean-
Jaurès/Ifop, 2019.
Dominique Sopo révèle
Depuis qu’il a accepté d’être fait citoyen d’honneur de la ville de Perpignan des mains de Louis Aliot, Serge Klarsfeld s’est lancé dans une grande tournée de banalisation du maire RN de la ville et, partant, de l’extrême-droite.
Dans une interview donnée la semaine dernière à Libération, hier lors de sa réception aux « Amis du Crif » (prévue avant le geste scandaleux de l’ancien « chasseur de nazis ») et dans une interview parue aujourd’hui dans le journal L’indépendant.
Dans cette interview, Serge Klarsfeld franchit clairement de nouvelles limites. Il y qualifie de « sectaires » ceux qui disent qu’il a mal agi en s’affichant aux côtés de Louis Aliot qui, explique-t-il, « est actif contre l'antisémitisme, la haine d'Israël, il est proche de la communauté juive. (…) Il a condamné Vichy, il participe aux cérémonies de commémoration de la rafle du Vel d'Hiv, je considère qu'il n'est plus d'extrême droite. Il est un adversaire politique mais plus un ennemi. »
Le journal, devant cette affirmation, relance Serge Klarsfeld à travers cette question :
« Selon vous, la question de la Shoah et celle l'antisémitisme sont donc les seuls marqueurs de l'extrême droite ? »
Réponse de Serge Klarsfeld : « L'ADN de tout parti d'extrême droite aux XXe et au XXIe siècles, c'est l'antisémitisme. Pour moi, c'est le véritable marqueur. Donc, je considère que Louis Aliot va dans le bon sens. »
Au-delà qu’il est faux de dire que l’ADN de tous les partis d’extrême-droite serait systématiquement et exclusivement l’antisémitisme (il n'est qu'à penser à l'ADN du fascisme italien originel), la construction de la pensée de Serge Klarsfeld se dévoile dans une amoralité dont je l’aurais cru incapable.
Car, finalement, ce que dit Serge Klarsfeld en creux, c’est que la dimension raciste du RN ne le rendrait pas en soi infréquentable. Imaginons même que le RN n’ait plus une once d’antisémitisme. Ne devrait-il pas pour autant rester un ennemi pour Serge Klarsfeld ? Le racisme antinoir et antiarabe ou encore la haine de la démocratie ne seraient donc plus suffisants pour considérer telle formation politique ou tel responsable politique comme des ennemis ? Serge Klarsfeld a répondu par la négative à cette dernière question, signant ainsi un naufrage duquel il faut craindre qu’il ne revienne pas.
Il est toujours pénible de voir des totems se révéler moins grands que nous nous les imaginions.
Mais cette séquence opérera peut-être une clarification salutaire sur ce qu’est une dynamique antiraciste et sur ce qui caractérise l’extrême-droite ou des ennemis politiques.
En quelques mots, l’antiracisme, c’est lutter contre les haines qui frappent des gens à raison de leurs origines réelles ou supposées. En France, cela nécessite de lutter contre les haines qui frappent les populations minorisées, qu’il s’agisse des noirs, des Arabes, des Juifs, des musulmans, des Asiatiques, des roms etc. La haine exprimée contre l’un de ces groupes est l’indice évident de l’appartenance à l’extrême-droite ou, à tout le moins, de l’adhésion à une vision du monde que chacun, qu’il appartienne ou non à ce groupe, doit condamner.
A titre d’illustration, Dieudonné s’est vautré dans l’antisémitisme à partir du début des années 2000. Cela m’était suffisant pour le qualifier d’ennemi politique bien que, comme chacun l’aura remarqué, il n’ait jamais eu un mot raciste à l’égard des noirs.
A chacun sa morale.
n.b: et, évidemment, croire par ailleurs que l'extrême-droite, fondée sur une matrice de la haine de l'autre, puisse être considérée comme exempte d'antisémitisme relève d'une vision fantasmagorique de cette famille politique qui, selon les époques et ses intérêts, active ou réactive telle ou telle haine.
Et le fils défend ses parents
Et le fils défend ses parents
Concernant l’affaire
de l’Esplanade Sergent
voici la conversation
qui j’ai eue avec Dominique Sopo
Dominique Sopo
Vous êtes amis sur Facebook
Habite à Paris
Travaille chez SOS Racisme
et Education Nationale
30 sep 2022 à 06:23
Bonjour Dominique Sopo. Je gère un blog d'associations voici le lien de l'article qui correspond à l'affaire de Perpignan et l’Esplanade Sergent, vous pourrez y lire plusieurs prises de positions qui pourront peut-être vous aider dans les démarches que vous avez entreprises et dont je suis solidaire et je vous remercie. Pouvez-vous répondre favorablement à ma demande d'amis sur Facebook. Recevez mes salutations cordiales. http://www.micheldandelot1.com/perpignan-le-maire-rn-baptise-une-place-pierre-sergent-sos-racisme-sai-a213184547
30 sep 2022 à 12:13
Bonjour. J'avais bien vu votre article bienvenu et repéré notamment le commentaire de Jean-François Gavoury qui constitue en effet un élément en soutien à notre démarche. J’ai accepté la demande d'amis. Amitiés. Dominique Sopo
30 sep 2022 à 13:04
Merci Dominique, pouvez-vous me tenir au courant des suites de l'affaire de l’Esplanade Sergent et la réponse à la lettre que vous avez envoyé au préfet.
Merci beaucoup et amitiés.
30 sep 2022 à 17:06
Bien sûr !
6 oct 2022 à 08:10
Bonjour Dominique. Avez-vous du nouveau concernant l'affaire de l’Esplanade Sergent à Perpignan et vos démarches ? Merci et amitié.
6 oct 2022 à 14:43
Bonjour Michel. A ce stade, la préfecture n'a pas fait de retour. Je sais juste qu'ils ont reçu le courrier et disent regarder cela... Amitiés.
6 oct 2022 à 16:33
Merci pour votre réponse Dominique. Jean-François Gavoury, moi-même et beaucoup d'autres sont très intéressés par vos exemplaires démarches. A bientôt.
Je vous tiens au courant d'éventuelles avancées. A bientôt.
lun 07:09
Concernant l'esplanade Sergent j’espère que vous n’avez pas laissé tomber l'affaire. En attendant voici une autre triste affaire qui concerne aussi Perpignan et Aliot : http://www.micheldandelot1.com/perpignan-les-klarsfeld-opposants-historiques-de-l-extreme-droite-deco-a213273473
lun 20:07
Bonsoir. Sur l'esplanade Pierre Sergent, on ne laisse pas tomber l'affaire ! On attend le retour du préfet. Et nous prendrons directement nos responsabilités si lui ne les prend pas.
Merci Dominique surtout tenez-moi au courant afin que je répercute toutes avancées auprès de 1500 amis de mon blog.